La vallée d’or est une femme
Les derniers mutins du hasard
Grouillent devant sa trouble flamme
La quille
plombée du taulard
Marseille, Paris, New York et toi
Sur le mur de tes innocences
L’oeil traverse de liberté
Avec ton front clair pour puissance.
La vallée d’or joue a portée
Marseille,paris,new
york et toi
Dont l’horizon déjà ricoche
A peine monte au tableau
Sans entendre sonner la cloche
Ici tes rêves prennent l’eau
Marseille, Paris, New York et toi
Qui ne partage plus tes faims
Chez toi elles ouvraient la table
Parler d’elles était ton levain
Ici elles déjà t’acablent
Marseille, Paris, New York et toi
Coquelicot sans boutonnière
Qui te rêvais maitre du feu
De ta promesse
prisonnière
Ton ciel croule devant l’aveu
Marseille, Paris, New York et toi
Traînant vers des pavés tachés
De vierges vitreuses sans âge
Que l’enjeu conduit au bûcher
Les sun ligths ouvrent leurs
cages
Marseille, Paris, New York et toi
Petite pomme entre deux trains
Dans le matin sans réponse
Un éclat de ciel à tes mains
Sculpteur sculpte par la défonce
Marseille, Paris, New York et toi
(bis)
Qui m’étrangle de tes grands yeux
La vallée d’or est une pieuvre
Echouée sur l’autel de l’oeuvre
Elle nous crucifie tous les deux