On s’est
rencontrés dans une rue des bas
quartiers,
A l’heure où le soir emporte les espoirs ;
Tu semblais paumée, tes poches étaient pleines
de rêves,
Alors je t’ai soufflé
dans le creux de l’oreille :
Repic :
Ne t’en fais pas Virginie,
J’ai la chanson qu’il te faut,
Si tu dois grandir, fais vite,
Il nous faut partir bientôt.
Loin de la nature, le cœur de l’homme devient
dur,
Mai je t’assure, rien n’est jamais perdu.
Misère et souffrance, mensonge et oppression des
races
Font des
mélodies encore plus tenaces.
Je sais la manière de sécher les larmes
des filles,
Allez je t’emmène au bal des sans familles.
J’y ai plein d’amis qui sauront bien te faire
sourire,
Ils ont drôle d’allure avec leurs nez crochus.