Je ne suis qu’une sardine
Qui ne se met pas des gants
Pour haranguer les cousines
Que l’on prend pour des
harengs
Ve je fais ma sardinade
Avec les pécheurs de thon
Même si ça rend malade
Green peace et quelques couillons.
Je ne suis qu’une sardine
Qui ne baisse pas les bras
Je cherche maï une usine
Qui voudrait encore de moi
Pour faire vivre mon ban
Sans m’éloigner du rivage
Je ferais couler le sang
Si on touche à mes coquillages
Dans
les eaux de Marseille
C’est la que je suis ne
Demain si la mort m’appelle
C’est la « qui » faut m’enterrer
Lâchez-moi les bretelles
Car je vais m’engatzer
La pêche bat de
l’aile
Sauf pour les espagnols (olé) et pour les japonais ! Banzaï !
Gouttez-moi les merlans
Gouttez-moi les mérous
Pitez les fioupelans
Gégé gemmant les mange-tout
Gouttez-moi les girelles
Y’en a plein les bateaux
Et y’a même isabelle
Qui va mango mango !…
Gouttez-moi les fielas
Gouttez-moi les soupions
Risquez-vous la rascasse
Qui mord a l’hameçon
Gouttez les papas pageots
Et les petits rougets
Calez-vous les calambos
Quand les feux sont sur les quais.
Yo ! Si les filets sont mal mailles... Yo ! La
sardinelle peut passer
Je ne suis qu’une sardine
Je veux la des lamparos
C’est par ici les frangines
C’est au cul de ce bateau
Finissons en poisson frais
Dans les mains des
poissonnières
Qui chantent le marseillais
Autant que ça peut se faire.
