Si tu ne sais pas, cherche…
Si tu n’entends pas, cherche…
Si tu ne sens pas, cherche…
Si tu ne …

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Si tu ne sais pas, cherche…
Si tu n’entends pas, cherche…
Si tu ne sens pas, cherche…
Si tu ne vois pas, cherche…

Car la beauté est là
Pas bien loin de toi
Lui qui sait il sera sauvé
Il ne tient qu’à toi
De trouver la voix
Du sourire…
Quel que soit le temps, cherche…
Quel que soit l’aimant, cherche…
Quel que soit l’argent, cherche…
Quels que soient les gens, cherche…
Car la beauté est là
Pas bien loin de toi
Lui qui sait il sera sauvé
Il ne tient qu’à toi
De trouver la voix
Du sourire…
Où est ton palais?
Où sont tes alliés ?
Qu’est-ce qui t’émerveille?
Où est le soleil ? Cherche…
Car la beauté est là
Pas bien loin de toi
Si tu sais tu seras sauvé
Il ne tient qu’à toi
De trouver la voix
Du sourire…

Petit frère, petit frère
Prends bien garde aux fleurs artificielles
Leur odeur a un goût très amer

N’oublie jamais que …

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Petit frère, petit frère
Prends bien garde aux fleurs artificielles
Leur odeur a un goût très amer

N’oublie jamais que la plus belle fille du monde
A onze mètres d’intestin dans le ventre
( Il faut pas regarder que la boîte )
Si tu te laisses embaumer par les fleurs de la ville
Elles joueront sans aucune pitié
Et emmèneront ton cœur dans leurs rondes infernales
N’oublie jamais que la plus belle fille du monde
A onze mètres d’intestin dans le ventre
( Il faut pas regarder que la boîte )
Les plus pures essences sont cachées dans un tapis de mousse
C’est là tout la difficulté
Ne pas passer à côté
N’oublie jamais que la plus belle fille du monde
A onze mètres d’intestin dans le ventre
( Il faut pas regarder que la boîte )

Je m’souviens quand j’étais petite
Je rêvais d’un homme
Qui me prendrait dans ses branches
Comme un arbre
Un jour …

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Je m’souviens quand j’étais petite
Je rêvais d’un homme
Qui me prendrait dans ses branches
Comme un arbre
Un jour je suis arrivée à l’âge
Une certaine maturité
Le prince est apparu dans une vieille Fiat cabossée
Une voiture bleue à la peinture émaillée
A la fenêtre, deux chiens blancs prenaient le vent
Et ils fumaient de gros cigares de chiendent
Mon chevalier a ralenti son carrosse
Il avait l’air vraiment intéressé
Et moi qui l’attendais depuis si longtemps
Moi j’ai pleuré de le savoir vivant
Alors pour engager une conversation
Entre les larmes je luis sort un truc bidon :
« Dis, monsieur, t’as pas un mouchoir à la menthe ?
Dis monsieur, t’as pas un mouchoir tout court ? »
Il me répond qu’il n’a que de l’occase
Mais que chez lui y’a du papier toilette
Alors moi naïvement j’l’ai suivi
Et nous sommes bien vite arrivés sur un lit
Là il m’a regardé de ses yeux d’opale
Et m’a offert une rose municipale
Rouge, pour représenter son amour…
Mais c’est nul ! Parce que les roses ça s’fanne…
Ben ouais, c’est nul…Parce que ça s’fanne…
Mais il avait plus d’un tour dans sa musette
Alors pour que j’arrête de pleurer comme un torrent
Il m’a fabriqué une rose en papier toilette
Comme ça, ça montre que notre amour y durera tout le temps !!!
« Enlève ta culotte, allez, vite vite, enlève ta culotte ! »
Je m’souviens quand j’étais petite
Je rêvais d’un homme
Qui me prendrait dans ses branches
Comme un arbre

Un atome de désolation
Sur nos songes incertains
Où se terrent les désirs retenus de nos vies
Dans une routine …

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Un atome de désolation
Sur nos songes incertains
Où se terrent les désirs retenus de nos vies
Dans une routine assassine

Il n’y a rien à faire, il faut que j’y retourne
Ce pays à l’heure du soleil et de l’oubli
C’est comme demander à un oiseau
De passer sa vie en cage
Sous prétexte qu’il y a les chats

Celui qui a respiré
La poussière de la route des enfants fous
Ne trouvera plus la paix
Dans aucun autre pays
Suffisent ces mines ternes
Ces faux-semblants ne menant à rien
Consommer…Travailler… Produire…

Il n’y a rien à faire, il faut que j’y retourne
Ce pays à l’heure du soleil et de l’oubli
C’est comme demander à un oiseau
De passer sa vie en cage
Sous prétexte qu’il y a les chats

Me n'avisi que quora pichina
Pantaiavi un òme
Que mi pilhesse en li sieu brancas
Coma un aubre

Un jorn …

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Me n'avisi que quora pichina
Pantaiavi un òme
Que mi pilhesse en li sieu brancas
Coma un aubre

Un jorn que siàu arribada au temps
D'una certa maturitat...
Lo prince pareissèt en una Fiat embunhaa
Un carre blu de pintura esmaltida
A la fenestra doi cans blancs pilhant l'aureta
Tubavan plan plan de gambarosseta
Lo cavalier a ralentit lo carrossa
Semblava autre que interessat
L'asperavi despì tant de temps
E mi siàu plorada de lo saupre vivent
Alora per engajar un dialàgue lot
(En) tra li lagremas li cuenti un estrabàt :
"Ditz, mossur, as pas un mandiu a la menta ?
E ditz-mi un pauc, as pas un mocador simplament ?"
Mi respònde : "Ai ren que de segonda man
Mas vene au mieu l'i es de pana- cul. .. "
È ieu cogorda l'ai acompanhat
E siam benlèu sus d'un liech arribat
Aqui m'a regardada
Embe d'uelhs d'opala
M'a regalat 'na rosa comunala ...
Roge, per ben cridar lo sieu amor...
Aì 'na merda que li rosas aquè passisse
Dau bon : 'na merda, qu'aquà passisse !
Mas lo baudo avia mai d'una recepta
Per fins qu'embai mieu plors non deverse pi Palhon
M'a fach 'na rosa de papier toaleta
Ensinda màstra qu'aquel amor rima embe totjorn !
"Tomba la flanèla, anem, vito vito, tomba la gonela .... "

Me n'avisi que quora pichina
Pantaiavi un òme
Que mi pilhesse en li sieu brancas coma un aubre...

Mamagaya j’ai peur de sortir de ton ventre
Car dehors il y a mes faux frères
Les idiots aux dents …

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Mamagaya j’ai peur de sortir de ton ventre
Car dehors il y a mes faux frères
Les idiots aux dents longues les mains pleines d’écus
Ceux qui t’épilent au laser et qui brûlent tes habits
Moi je veux nager dans ton placenta tout chaud
Et chanter la vie dans ton harmonie
Car ici on ne paye pas pour manger, marcher, dormir ou même respirer
Mamagaya j’ai peur de sortir de ton ventre
Je ne veux pas aller chez eux
Ceux qui marchent sur ta tête avec des talons aiguilles
Et crachent dans tes veines un parfum de jalousie
Je préfère nager dans ton placenta tout chaud
Et chanter la vie dans ton harmonie
Car ici on ne paye pas pour manger, marcher, dormir ou même respirer
Mamagaya j’ai peur de sortir de ton ventre
Car ils n’arrêtent pas de faire du bruit
Ils jouent aux docteurs et aux acupuncteurs
Mais leurs aiguilles vont se figer dans ton cœur
Et ils vont te tuer alors je me dois d’aller
Essayer de parler à des moulins à vent…
Car tu n’as qu’une vie

Mon coiffeur est un p’tit rigolo
Il fait des farces à ceux qu’il trouve pas beaux
Et la dernière c’est …

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Mon coiffeur est un p’tit rigolo
Il fait des farces à ceux qu’il trouve pas beaux
Et la dernière c’est quand il a laissé sans pitié
Monsieur Sérieux, dans la forêt sans carte bleue
Monsieur Sérieux s’est retrouvé bien mal
Car il était devenu impotent
Car il était devenu impuissant
Alors il est mort comme un gland

Et aujourd’hui mon coiffeur est en prison
Voilà pourquoi je suis coiffée de cette façon

Mon coiffeur est vraiment un joyeux luron
Mais il n’aime pas qu’on le prenne pour un con
Alors un jour mon coiffeur a décidé
Que désormais la vérité devait éclater
Alors il a écrit au président
Et à tous les autres trafiquants
Qui nous compriment la cervelle
Et qui la transforment en ficelle
Il est allé à la télé
Pour demander qu’on ne soit plus manipulés

Et aujourd’hui mon coiffeur est en prison
Voilà pourquoi je suis coiffée de cette façon

On se retrouve devant un beau dilemme
Au pieds de mon coiffeur il y a les chaînes
Se taire serait une corruption
Se battre serait le sang à foison
Nous revoilà comme en quarante
Une paix corrompue ou une victoire sanglante

Et aujourd’hui mon coiffeur est en prison
Voilà pourquoi je suis coiffée de cette façon

Et il croyait qu’il pouvait rêver
Il croyait qu’il pouvait voler
Et il s’est rétamé quand il a découvert
La …

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Et il croyait qu’il pouvait rêver
Il croyait qu’il pouvait voler
Et il s’est rétamé quand il a découvert
La violence sauvage de cette terre
Il s’est bien rétamé lorsque ses yeux ouverts
Ont pu voir défiler la misère…
Et il croyait qu’il pouvait donner
Il croyait qu’il pouvait aimer
Et quand un jour lui apparu la vérité
Il n’a pas eu assez pour pleurer
Ni de larmes amères, ni de son sang si fier
D’être né sous l’étoile du berger

Mais il ne pliera pas sous le feu de tous ces soldats
Y nous auront pas, ces petits soldats
Y nous auront pas, ces petits soldats
Y nous auront pas, ces petits soldats
Et il croyait qu’il pouvait rêver
Il croyait qu’il pouvait voler
Et quoique vous fassiez le sourire aux oreilles
Il ira par les routes et les chemins
Et quoique vous fassiez vous n’irez pas bien loin
Lui il ira bayer aux corneilles
Il ne pliera pas sous le feu de tous ces soldats
Y nous auront pas, ces petits soldats
Y nous auront pas, ces petits soldats
Y nous auront pas, ces petits soldats
Et il croyait qu’il pouvait donner
Il croyait qu’il pouvait aimer
Et ce qu’il a à dire cette voix ridicule qui s’élève au milieu de néant
Tout le monde s’en fout, ils ne pensent qu’à une chose :
Devant quel film ils vont bien pouvoir s’endormir ce soir…

Mais lui ne pliera pas sous le feu de tous ces soldats
Y nous auront pas, ces petits soldats
Y nous auront pas, ces petits soldats
Y nous auront pas, ces petits soldats
Y nous auront pas… Y nous auront pas…
Y nous auront pas… Y nous auront pas…