On se souviendra de Bandol,
Et de son accent de soleil,
Et d’un certain Marcel Pagnol,
Qui en fit le héros de Marseille.
Il y fendait si bien le cœur,
Avec ses copains sympathiques,
Que chaque fois qu’on coupe à cœur,
Moi j’ai un peu les yeux qui piquent,
II s’appelait Jules,
Mais son nom sur la pellicule,
C’était Raimu, c’était Raimu.
Il s’appelait Jules,
Mais son vrai
nom dans nos mémoires,
C’était César, c’était César.
Il avait des coups de colère,
A faire trembler les caméras,
Et des écarts de caractère,
A vous pleurer entre
les bras.
Il avait le cœur populaire,
Des braves gens de la garrigue,
Ceux qui ont des noms de lumière...
Marius, Panisse, Escartefigue.
Il s’appelait
Jules,
Mais son nom sur la pellicule,
C’était Raimu, c’était Raimu.
Il s’appelait Jules,
Mais son vrai nom dans nos mémoires,
C’était César, c’était César.
Dieu fasse que les puisatiers,
Soient tous des hommes comme lui,
Que les femmes des boulangers,
Soient aussi belle qu’Aurélie.
Il s’appelait Jules,
Mais son nom sur la pellicule,
C’était Raimu, c’était Raimu.
Il s’appelait Jules,
Mais son vrai nom dans nos mémoires
C’était César, c’était César.
Il s’appelait
Jules...
C’était Raimu, c’était Raimu...