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Al Khymia
Dupain
Oh sensa que degun s’avise de ieu
Ai començat de brandar meis ideas escuras
Ai botat defòra meis sonjas matrassinas …
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Oh sensa que degun s’avise de ieu
Ai començat de brandar meis ideas escuras
Ai botat defòra meis sonjas matrassinas
Ieu voli
plus languir
Si languiss’ aqueu que vou pas s’avastar dins lo langui
Per li trobar l’incendia de sa vida
Oh sensa que degun s’avise de ieu
Pivelant leis vostreis ideias
Ai barrutlat dins lo pais
deis sabers
L’ulhauc lampejava mon esperit
E començant de davalar dins lo prefond escur
Aperceberi lo soleu de mieja nuech
Cu demòra a son ostau
Ragachant lo monde a travèrs lo regard de son
pastre
Poù pas esperar cambiar l’endrechiera de sa vida
Aqueu que coneissa manca pas leis sieunas cadenas
De segur poudra pas descadenar lo monde
Ges de malancòni per leis espiritaires d’aqueste
monde
Sabon jà que lo ceu, encar mai que grandarás
Vendra semenar d’ulhaucs lo camin mau segur d’una vida
Bachucairissa.
D'ausir dins : Les vivants
fr
Bandit
Dupain
Sans laisser de traces, sans éveiller la sentinelle
Le bandit quitte sa forteresse.
Son insatiable volonté à parfaire son entreprise …
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Sans laisser de traces, sans éveiller la sentinelle
Le bandit quitte sa forteresse.
Son insatiable volonté à parfaire son entreprise
Justifie les moyens mis en oeuvre des nantis.
Les obstacles plus
nombreux manifestent la tristesse de cette humanité hostile
Mais le bandit reviendra quérir l’objet du délice
Sa liaison illégale, il ne peut s’en accomoder en quarantaine.
Les remèdes qu’il affectionne pour usurper
l’autorité justifie de sa servitude nécessaire
Et, c’est sans quitter le masque qu’il arbore les contours de la citadelle.
Il se campe
Espérant le crash qui abolira l’abominable machination
Dont il n’est que
le énième zélateur.
D'ausir dins : Les vivants
fr
En chemin
Dupain
Il va passer, passer le temps, autant qu’il soit bon
Que l’on se dise : on a vécu, on a …
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Il va passer, passer le temps, autant qu’il soit bon
Que l’on se dise : on a vécu, on a vécu heureux.
A passer, passer le
temps, c’est maintenant trop tard
A regarder les gens, les gens que l’on croise en chemin.
En chemin je n’ai pas vu, pas le temps de m’arrêter
On me demande, je n’ai rien à dire.
Change le
dehors ? C’est déjà dans ta tête
Changer ta tête pour que, déjà, ça change en dehors.
Le mépris des gens qui n’ont plus le temps
Ne supportant plus les gens qui sont en dedans.
N’as-tu pas
oublié de regarder autour ?
Tous ces moments fanés, pas de temps pour l’amour.
Il va passer, passer le temps, autant qu’il soit bon
Que l’on se dise : on a vécu, on a vécu heureux.
Du moment
qu’on joue le jeu, on est dans le vent
Souffle le vent violent, on est en dedans.
Tu n’oses pas le faire, tu veux pas qu’on le dise
Tu n’oses pas le dire, tu veux pas qu’on l’écrive.
Tu
voudrais bien qu’on tende à devenir toi-même
Mais jamais tu ne penses à devenir toi-même.
Mais qui es-tu soldat, le nom de ta mission ?
On voudrait bien savoir quelle est ton opinion.
N’as-tu
pas oublié de regarder autour ?
Tous ces moments fanés, pas de temps pour l’amour.
D'ausir dins : Les vivants
fr
Le monde a faim
Dupain
Tu vois tout ce que l’on peut avoir
Mais
jamais ne touche ce que l’on peut avoir.
Tout le monde …
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Tu vois tout ce que l’on peut avoir
Mais
jamais ne touche ce que l’on peut avoir.
Tout le monde a faim
Et chacun veut sa part !
Tu veux aller loin là-bas où ça brille
Peut-être pourras-tu travailler, fille.
Tu veux
aller loin là-bas où ça brille
Sauras-tu manoeuvrer sans quille.
Tout le monde a faim
Et chacun veut sa part !
Tu perds ton temps à essayer d’oublier
Tu voudrais jamais n’avoir cette
pensée.
Tous les jours éloignent les années passées
Et le temps d’y aller ne fait qu’arriver.
Ta place n’est pas celle que l’on t’avait offerte
Et déjà tu t’effaces, ton regard est
ailleurs.
Quelle étincelle soudaine marquera le départ
De la fille qui s’en va, se condamne à l’exil ?
Tout le monde a faim
Et chacun veut sa part
Tout le monde a faim
Et chacun
aura sa part, sa place.
D'ausir dins : Les vivants
fr
oc
Les vivants
Dupain
Ges de trabalh per leis canalhas, trabalhar per crompar
Ieu vòli pas
morir de fam, garda tei sòus.
Lo mau …
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Ges de trabalh per leis canalhas, trabalhar per crompar
Ieu vòli pas
morir de fam, garda tei sòus.
Lo mau es la mespresa dins una raia de soleu
Siam poderós e va sabem garda tei sòus.
Dies lo trabalh es la salud mi crebi a l’obratgi
Dies vòlon plus trabalhar trabalhar per
crompar
Voudriás beleu que semblessiam coma tu.
Fòrça bravei gens an bastit ton ostaus
Fòrça obriers sont venguts bastir tei piramidas.
Sonca regachi la « teledivision ». Vesi jamai meis amics
Mai lei tieu li sont totjorn ben vestits.
Lo mercat fara la lei, es aquò que ti fa gaug, lo mercat fara la lei
Ma cu a fa la lei a fa l’engana
E ieu sabi jà que lei « vivants » son a trabalhar.
Il
croient savoir qui nous sommes, experts du gène humain
Aiguisent leurs croyances à leurs convenances.
Ils ont renoncé bien vite à leurs illusions
Ils ont renoncé, commencé à s’armer.
Repic :
Nous sommes les vivants.
Ils ont cessé d’aimer, criminalisent les vivants
Nous sommes les vivants.
Sommes-nous la cible, l’ennemi ?
D'ausir dins : Les vivants
oc
Port de Bouc
Dupain
Ieu siáu de Pòrt de Bouc
Ciutat maire que durbiguèt l’espandit de ma vida
Ecoutant le camaron qui chante
La …
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Ieu siáu de Pòrt de Bouc
Ciutat maire que durbiguèt l’espandit de ma vida
Ecoutant le camaron qui chante
La douleur et les joies
de son peuple.
Noyé dans l’ignorance de ces braves gens
Provençaus de lònga tòca
Aprendeguèri l’occitan.
L’inchaiènça a cambiat meis anadas simplas
Onte racejava mon lengatge fenit
L’inchaiènça a cambiat meis anadas totas
Onte racejava mon lengatge simpla
De longue en stop, je ne veux pas rester
Una préguiera per nòstra dama dau bon viatge
E me’n vau cercar dins lei
reboliments de mon còr
L’ajuda e lo poder que mancan en mon periple.
Siáu de poncha e maintenant vivants
Per m’avastar dins lo grand chaple de la vida
Mais d’où viens-tu toi qui contestes ?
- D’où que tu sois, tu es d’ici, et c’est pour longtemps.
Le grand capitalisme nos a convidat
En aqueu riba de mar, d’aqueste caire de Provença
Du travail tè n’en vòs,
Tè vaqui n’en as.
Lo monde entier duerba lo tais
Per galafrar deis òmes que coneissan manca pas
La maire es la mar, enfant mossi vòlon pas saludar
La maire es la mar, enfant mossi vòlon pas saludar
Maintenant
que j’ai trimé dans la fabrique,
Je sais que mes racines se nourrissent du sentiment d’être ensemble.
Ara qu’ai levat lo ponh en regachant lo ceu,
Sabi jà que deman farà beu.
D'ausir dins : Les vivants
fr
Septembre
Dupain
Tu scrutes l’horizon et il te faut partir.
Quels sont les possibles dans cet endroit où tu te perds
Tu …
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Tu scrutes l’horizon et il te faut partir.
Quels sont les possibles dans cet endroit où tu te perds
Tu laisses faire la
mécanique du naturel qui rapplique.
Tes histoires sont le fardeau et l’espoir de tous ces gens qui restent.
Paré pour le grand chaple
Tu es maintenant lucide
L’immensité du monde ne fait
qu’accélérer
Le battement de ton corps en phase avec tes mots.
Tu resplendis malgré les bosses de ton carrosse.
Bien loin du paraître, maintenant tu sélectionnes.
S’attendre au pire, prendre le
meilleur
Sans pour autant changer de cap.
Tu sais désormais prendre le temps
Sans jamais n’en perdre
Messieurs dames voici le nouvel homme en chemin
Peut-être a-t-il trouvé les clefs de la mine
d’or.
D'ausir dins : Les vivants
fr
Tacheta
Dupain
Tacheta, arrière tes palabres
Tes esclandres dans ta
voix
Trahissent un rêve à l’abandon
Tu vas ramasser l’or à plein …
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Tacheta, arrière tes palabres
Tes esclandres dans ta
voix
Trahissent un rêve à l’abandon
Tu vas ramasser l’or à plein potz
Dans cet endroit où tu es né
Au bord de la Méditerrannée
Tu as fait parler ton coeur
Et ton corps encaisse
Peu
importe le risque
Brave compère des galères
Ta culture sélectionne
Et ton coeur est le moteur
Tes épaules candides
Portent le poids de l’injustice
Tout le monde il est beau
Tout le
monde il est méchant
Tu as morflé ta race
Et les nombreux déboires
Asphyxient tes promesses.
Maintenant, seul dans le néant,
C’est las que tu te promènes.
D'ausir dins : Les vivants
fr
Tout le monde
Dupain
Tout le monde s’emmerde à essayer de
ressembler à...
Tout le monde s’emmerde à essayer de s’en sortir.
Il y …
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Tout le monde s’emmerde à essayer de
ressembler à...
Tout le monde s’emmerde à essayer de s’en sortir.
Il y a des fois, on se dit tout est en vain,
On n’arrivera à rien
Inutile de s’agiter comme un clampin.
Il y a des
matins si longs et à quoi bon se lever,
De toute façon personne n’a besoin de moi aujourd’hui.
Il y a des fins de mois qui n’en finissent plus,
Des jours qui comptent double et se rallongent toujours
plus.
Il y a la mer, le soleil et les hauts fourneaux
Qui narguent les anciens et nous laissent dans les poumons
Un souffle amer.
Il y a des gens heureux que l’on croise en chemin
Et
font peser sur nous le poids des années, du déclin.
Il y a des gens tristes et moi bien sûr j’insiste à leur dire :
Ne soyez pas seuls on est des milliers sans rien.
Il y a des fois je ne manque de
rien, tout est plein,
Le frigo, la cuisine et tout le home cinéma.
Il y a des fois tout est plein, je me rends compte
A quel point je suis vide
Et j’ai toujours besoin.
Il n’y a pas de
place pour les gens qui n’ont besoin de rien,
Leurs besoins ne sont pas comptables.
Il n’y a pas de remède pour les gens qui sont bien,
On aura beau les séduire, ils ne pitent à rien.
Il n’y a
pas de magasins où l’on puisse trouver
Le moyen d’échapper à notre condition d’humain.
Il y a des biens qui ne valent rien,
Si ce n’est qu’ils me font croire que je suis le top
Du citoyen moderne.
Il y a bien des gens qui, tête en avant,
Reconnaissent pourtant bien qu’ils sont pas si malins
A se donner du mal pour rien.
Qui n’a pas de moyens et entouré de biens
Se retrouve sans rien
car il n’a pas payé la traite.
A celui qui s’emboucane et trime comme un âne,
c’est pour satisfaire sa femme, et les enfants
Qu’il n’a plus de temps pour eux.
Tout le monde s’emmerde à essayer
de ressembler à...
Tout le monde s’emmerde à essayer de se sortir de ce merdier.
D'ausir dins : Les vivants
fr
United bras cassés
Dupain
Combien de temps peut-on vivre
En se répétant tous les matins
Qu’on
aimerait bien, qu’il faudrait bien
Que si les …
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Combien de temps peut-on vivre
En se répétant tous les matins
Qu’on
aimerait bien, qu’il faudrait bien
Que si les choses avaient été autrement
Alors bien sûr la vie qu’on mène
Aurait été bien plus belle, plus confort
Et pourquoi bien plus, hein...
Faire semblant comme
si tout allait bien
En attendant la fin de la journée ou de l’année.
Quel est celui qui laisse passer et se contente
De vivre dans l’illusion d’un bonheur qu’il consomme
Et qui l’assomme.
Quel est celui
qui laisse passer ?
Comment marcher avec assurance et prestance
Quand on traîne sur sa face
Les traits de celui qui n’a plus faim ?
Combien de temps peut-on vivre
En espérant tous les
jours que demain sera bien
Si complice de la manoeuvre
On ne cesse d’alimenter la machine ?
Troncher bien sûr on y arrivera
Mais faire l’amour
Combien de temps cela peut-il durer ?
Quand d’échecs
en défaites
On finit par croire qu’on est le dernier des...
Chaque matin c’est le grand jour
Tombe la nuit, rien n’a bougé
Peut-être demain seras-tu celui qui décide enfin
De ne plus laisser filer ces
années qui passent.
Tous dans le même sac, nous sommes
Tous dans le même sac, nous sommes
Difficile de s’extraire et passer la frontière.
Ton histoire disparaît, tes repères sont éclatés
Tu es
désormais paré pour le grand mystère de la vie
Et tes amis ne comprennent quel sera ton chemin
Car, nul ne le sait.
D'ausir dins : Les vivants