Une manif, ça peut être une vrai fête, une “Manifeste”, écoutez-ça, faut des camions-sono installés en sound-system, un refrain, puis …

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Une manif, ça peut être une vrai fête, une “Manifeste”, écoutez-ça, faut des camions-sono installés en sound-system, un refrain, puis chacun à son tour monte prendre le micro et nous dit ce qu’il veut, ce qu’il rêve et voilà il y a les danseurs, c’est un opéra de rue où tout le monde se parle en chantant les slogans et en improvisant dessus, et en dansant dessus, y a les camions-boissons, les camions-restaurants, les camions-fauteuils pour les fatigués et même les camions-dortoirs parce qu’on va faire cinquante fois le tour de la ville, y en a qui vont venir prendre le relais on va jamais s’arrêter, il y a les Wampas qui arrivent, et Manu Wemba et Papa Chao et les Bombes 2 Bal et le Massilia Sound System, après ça sera d’autres, micro ouvert toute la journée et toute la nuit…

- Aïoli les mecs.
- Ça va G?
- Ça roule, il m’est arrivé un truc de malade.
- Hier …

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- Aïoli les mecs.
- Ça va G?
- Ça roule, il m’est arrivé un truc de malade.
- Hier après-midi je marchais rue de la République, je montais au Panier pour…
Enfin bref, il faisait chaud, la toile de ma casquette brulait, quand soudain, je vois une fille, blonde, en juste-au-corps rose, qui danse sur les rails du tramway ! Je m’approche, non j’hallucine, Ma-do-nna…Elle tourne un clip ou quoi ? Mais non, ya pas de caméra, elle a des écouteurs et elle enchaine les passes en rythme face à la vitre de l’abribus.
Qu’est-ce qu’elle fait là, seule à Marseille ?
Mais, soudain je vois le tram qui arrive dans son dos, le chauffeur a le soleil dans les brigues et il ne la voit pas, tandis que l’autre fadade continue à danser sur les rails sans rien calculer, aïe aïe aïe, mais, elle va se faire « rouinter ».
Ni une ni deux je me précipite en criant et je lui fais un’espèce de plaquage de rugby pour la pousser sur le trottoir.
On s’est retrouvés par terre, un peu sonnés, je me suis penché vers elle.
“Hello, it’s OK ?”
Elle m’a sourit et m’a dit : « Are you from Mars ? »

“ben vouais I am from the Belle de Mai”, elle s’est écriée “Whaou, like Francis le Belge ?”
J’y ai dit “yes, you know him ?”. Elle m’a répondu “Of course I know the big dédé too”.
En fait elle me raconte qu’elle en a marre de son boulot, qu’elle veut tout recommencer à zéro et s’installer à Marseille, qu’elle adore l’aïoli et que c’est en partie à cause de ça que son dernier mari l’a plaqué.
Mince, mais Mado, après l’aïoli, y faut manger des pastilles à la menthe.
J’y ai expliqué que le vieux port c’était un peu cake et qu’il valait mieux monter à la plaine.
On décida d’y aller à pieds.
Mais, il y avait quand même un truc bizarre, dans la rue, personne ne la reconnaissait…

Ça faisait pas 5 minutes qu’on était entrés dans le bar de la Plaine qu’elle en était déjà à son cinquième pastaga, elle criait “I love it baby ! Another yellow !”, au bout de trois quart d’heure elle chantait debout sur le comptoir frit confite, sans que personne ne se rende compte qui elle était réellement.
Je me suis dit tout le monde est bourré et puis on ne regarde pas les clips au Bar de la Plaine, on est plutôt branché ballon.
En tout cas elle est mieux à la télé qu’en vrai, non sérieux, quand on la voit de près, elle fait son âge, mais franchement, elle est à fond de fond et on a bien rigolé.
Par contre elle n’avait pas un franc ! J’ai du régaler toute la soirée, mais bon,
nous autres les marseillais, on est des gentlemen.

À la santé des allumés, à la santé des culs terreux.
À la santé des fatigués, à la santé des …

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À la santé des allumés, à la santé des culs terreux.
À la santé des fatigués, à la santé des valeureux.
À la santé des chapacans, à la santé des pas d’ici.
À la santé des Jean Boucane, à la santé des frits confits.
À la santé des refusés, à la santé des amoureux,
À la santé des fracturés, des courageux.
C’est eux qui mettent le souk et le feu
Ils se foutent des maîtres et se moquent des dieux,
C’est eux qui s’en caguent du lendemain,
Ils pètent les plombs et dansent encore le matin.

Baleti atomico !

À la santé des Rapetoux, à la santé des Nikelés.
À la santé des « pas un clou », à la santé des « pas de blé ».
À la santé des falabraques, à la santé des Fabulous.
À la santé des insomniaques, à la santé des « un pour tous ».
La république est fantoche,
Allez ! du vin et des torches.
C’est eux qui n’ont jamais eu froid aux yeux,
C’est eux qui ne seront jamais des bœufs,
C’est eux qui luttent en montant l’aïoli,
Ils inventent leur paradis.

Je t’ai repéré sur la plage
Au cours d’un vol en rase motte,
Pas besoin de faire deux passages
Pour …

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Je t’ai repéré sur la plage
Au cours d’un vol en rase motte,
Pas besoin de faire deux passages
Pour voir que tu étais très hot.
Ton corps doré, dessous mes ailes,
M’a secoué plus fort qu’un trou d’air
Et tes seins, comme deux tourelles
Ont canardé mon Canadair.

Oh oui, j’aimerais tant
Me poser doucement sur ta peau,
Glisser, glisser sans fin
Comme mon hydravion sur les flots.

J’ai l’espoir d’avoir encore
La plus charmante des visions,
Même quand le vent souffle fort
J’accepte toutes les missions.
Dans le ciel, à l’assaut des flammes,
Mon avion est le roi des airs,
Mais le feu qui brûle mon âme
Résiste à tous les Canadairs.

Ça me fatigue la carlingue,
Mes instruments tournent plus rond
Et je fais le rêve de dingue
De voir flamber ton cabanon !
Alors, voyant mon appareil
Venir et recracher la mer,
Tu enverras, quelle merveille !
Un baiser vers le Canadair.

Chérie faut faire la vaisselle,
Chérie c’est ton tour aujourd’hui.
Chérie faut faire la vaisselle,
Faire la vaisselle et le …

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Chérie faut faire la vaisselle,
Chérie c’est ton tour aujourd’hui.
Chérie faut faire la vaisselle,
Faire la vaisselle et le ménage aussi…

Chérie le partage des tâches
C’était ton exigence à toi
Et moi le-dit macho sans relâche
J’ai toujours respecté le contrat,
Mais là ça fait trois mois que tu me lâches,
Que tu me laisses tout sur les bras,
Alors, vu que je veux pas qu’on se fâche
Je te dis tout en chantant, sans éclats…

Chérie, ne joue plus à cache-cache
Je t’en supplie, écoute-moi,
Notre couple, faut pas qu’on le gâche
Pour des histoires qui n’en sont pas,
De la télé faut que tu t’arraches
Que tu fasses ce que tu dois
Et vu que je veux pas qu’on se fâche
Je te le dis en chantant, sans éclats…

Chérie faut sortir les poubelles,
Faire les courses pour samedi,
Porter la lettre à la maternelle,
Voir la banque pour le crédit…
Ô ma chérie je t’ai porté l’échelle,
Peinture et clous, le plâtre et le lambris,
Tu as là le marteau ainsi que la truelle,
La perceuse, les vis et trois boîtes à outils,
Y a la perceuse qu’elle est industrielle,
Les boules Quiès, les gants, les masques, le vernis,
S’il te manqu’un truc je suis pas loin tu m’appelles,
Je te le trouverai très vite, ô ma chérie…

Tous les soirs mon cagant de père
Me ronchonne : « tu es un vaurien !
Tu aimes bien manger, …

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Tous les soirs mon cagant de père
Me ronchonne : « tu es un vaurien !
Tu aimes bien manger, tu ne veux rien faire ;
Un jour tu finiras mal, c’est certain ! »
J’ai envie de lui dire : « Oh fan !
La vie ne doit pas être une torture,
Cu es pas feniand, cu es pas gromand
Qu’un tron de dieu lo cure. »

Cu es pas feniand, cu es pas gromand
Qu’un tron de dieu lo cure !

Au lieu de naître comme une canaille,
Sixième d’un pauvre ouvrier maçon,
Pourquoi je ne suis pas sorti des brailles
D’un riche commerçant ou d’un patron !
Moi, si paresseux !
Quelle belle vie !
Quel plaisir si j’avais eu du pognon !
Oh quel bonheur !
Tu veux mon avis,
De pouvoir me goinfrer comme un cochon !

L’année passée, au moment des fêtes,
Dans ma poche il n’y avait plus un radis,
Jeûner, pour moi c’est vraiment trop de peine ;
Surtout le 25 décembre à minuit !…
Zou au fripier,
Adieu mon blouson,
J’en ai tiré un bon paquet de tunes,
J’en ai eu assez
Pour un gueuleton,
Chez Passédat, oh fan quelle fortune !

Aujourd’hui chacun parle politique,
Je ne m’en mêle pas, je n’y comprends rien ;
Mais le premier devoir de la République
Devrait être de nourrir ceux qui n’ont rien !

Y’en a qui font semblant,
D’autres qui ont pris le vent,
Y’en a qui passent le temps,
Nous c’est au …

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Y’en a qui font semblant,
D’autres qui ont pris le vent,
Y’en a qui passent le temps,
Nous c’est au présent.
Y’en a qui sont pas chauds,
Y’en a qui sont capots,
Y’en a qui dorment la nuit,
Nous c’est plus de bruit.
Y’en a qui ont fait le tour,
Y’en a c’est pas le jour,
Y’en a qui sont pas trop pour,
Nous c’est au secours.
Y’en a qui font du foin,
Y’en a qui sont trop loin,
Y’en a qui sont dégourdis,
D’autres qui jouent à la Wii.

Nous deux, on met le FIRE

J’aime être ici, mon corps s’habille de mille et une vies
Que ma peau agite.
Moi je m’ennuie chaque fois qu’il m’oublie,
Moi j’aime qu’il se couche plus près de ma bouche,
L’appétit me goûte, sucre mes lèvres.
Toutes je les fais tiennes, elles plissent en Août
L’enfer au zénith, morceau de ciel
Mon fruit cérulé, je suis Azuréenne.
J’aime être ici.

Y’en a qui font les chauds,
Y’en a qui parlent trop,
Y’en a qui font du vélo,
D’autres qui n’ont pas les mots.
Y’en a qui sèment tant,
Y’en a qui font du vent,
Y’en a qui sont étouffants,
D’autres qui foutent le camp.

Allo Ailleurs, ici Marseille !
On a le son qui te réveille,
On l’a ciselé au marteau, on l’a soudé …

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Allo Ailleurs, ici Marseille !
On a le son qui te réveille,
On l’a ciselé au marteau, on l’a soudé au chalumeau,
Rien n’est trop dur, rien n’est trop chaud pour faire danser.
Cousin tu as l’air égaré, ton quotidien te fait caguer,
On va te tomber la pression, te tuyauter sur du très bon,
Tu dois sortir de ton sillon et laisser aller.
Allo Ailleurs, ici Marseille !
Ville du Oai et du soleil,
Car telle est notre profession, le mal au foie en option,
Ca va dévisser pour de bon et tu vas danser.

« Ne nous laissons plus emmerder »
Fonky plomberie
« Soyons boulégans et fermes »
Fonky plomberie

Allo Ailleurs, ici Marseille !
On a le son qui te réveille,
Même les mamies du quartier ne peuvent plus s’en passer,
Elles ne veulent plus tricoter, elles veulent danser.
Tous les calus en sont gagas, enfin du grand n’importe quoi,
Trois minutes trente chrono, le dépannage en stéréo,
En plus on soigne le boulot, tu vas apprécier.
Allo Ailleurs, ici Marseille !
Viens faire un tour c’est pas pareil,
Pour jomper c’est l’eldorado, parlons pas de la météo,
Y’a des fois on monte très haut, allez viens danser.

Je veux faire brûler la mer
Je veux nager dans le feu
Si l’argent fait pas le bonheur
Alors rendez- …

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Je veux faire brûler la mer
Je veux nager dans le feu
Si l’argent fait pas le bonheur
Alors rendez- nous-le !

Je ne me lave pas pour économiser l’eau,
J’ai bouché la cheminée pour pas perdre la fumée,
Je ne branche plus ni la lété ni la diaro,
Quant au téléphone il a zéro unité.
Je ne cuisine pas je me chauffe au frigo,
Rien de propre à manger, dans ma très salle à manger,
Je ne vais plus ni au cinéma ni au bistrot,
Quant au vélodrome je ne peux plus m’abonner.
Je n’ai plus un point on a saisi mon auto,
Il n’y a rien à gratter sur ma carte à gratter,
J’ai pas de chou, de joujou, de hibou
Je manque de tout.
Je n’ai même pas le slip nécessaire
Pour penser à l’amour, alors je suis en guerre !!

Je coupe les œufs en quatre en pensant à Staline,
De quelque côté que je me tourne j’ai que mon cul derrière moi,
Je fume les pissenlits par mes racines
Et même à l’usine on ne me veut pas.
Allez faire du ski et voter pour Sarko,
Vanzetti vous emmerde, cherchez dans le dico !
Que la rage me reste, c’est tout ce que je souhaite
Malgré mon mal au cul, aux bronches, à la tête.
Et merde, en plus de ça j’ai des trous aux pieds,
J’ai perdu mes illusions et tous mes papiers,
J’ai plus de sou, de bijou, de caillou
Je manque de tout.
J’ai même plus une Eve à me mettre sous l’Adam
Et je n’ai plus qu’un rêve, faire la guerre aux puissants !!

Vé le beat part, moi je trace
À la Oai Star c’est la classe.
Pas de pet, mets le feu, …

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Vé le beat part, moi je trace
À la Oai Star c’est la classe.
Pas de pet, mets le feu, saute en l’air, fait le fou,
Tu verras c’est trop bon, ya la boite et les clous.

Tous les trimars se déplacent dès qu’on pose le son.
Les conos font la grimace dès qu’on pose le son.
D’aucun disent le Oai Star,
C’est de la bombe le Oai Star,
Tu sais cousine c’est comme ça,
Ici on mouille le maillot et on boulègue à tout va.
Compression maximum, pour que le beat dégomme.
Allez bouge-toi, oublie tout deux secondes,
Ici on t’envoie pas la daube qui passe sur les ondes.

Acá en marsella
Que gente mas bella
Estan todos locos
Pero chica tu otro poco
Porque dura dura …
Me la pone tu cintura
Como dura dura
Esta puta calentura
Por tu figura
Que me asegura
Que no me aburra
Así k dando dando
Pajarito volando
K el tiempo pasa
Y me quedo zapeando
Mamita damelo ya!

Quand je repars tu fais …
À la Oai Star tu fais …
Pas de pet, mets le feu, saute en l’air, fait le fou,
Tu verras c’est trop bon, ya la boite et les clous.

C’est pas pareil et tu le sais,
Ici on monte le son avant de parler,
On s’en tape des codes et des « je veux être »,
On ne suit pas la mode ni le prophète,
On est juste là pour faire danser,
Sans se prendre pour des maîtres à penser,
Oai Star, Ménéo dans la ville,
Toutes les mamans enferment leurs filles.

Mais dites-moi pourquoi les choses sont comme ça,
J’ai l’impression qu’on joue, que tout ça n’existe pas,
En fait je …

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Mais dites-moi pourquoi les choses sont comme ça,
J’ai l’impression qu’on joue, que tout ça n’existe pas,
En fait je m’aperçois que ça dépend de moi,
Si je dis je m’en fous jamais rien ne changera,
Alors j’envoie le bois, je donne de la voix
Et j’irai jusqu’au bout tant que j’aurais le faya,
Mais dites-moi pourquoi on est encore là,
On bosse pour des clous, on ne la ramène pas.

On nous dit blablabli, on nous dit blablabla,
On répond patati, on répond patata,
Ils se font les lois sans toi, ils te disent va voter,
Ils te tapent sur les doigts et te mettent au piquet.

Quand vient le samedi on sort pour décompresser,
Quand on est entre amis, quand on est bien lancés,
Quand on est frits confits on dit qu’on va tout casser,
Mais quand revient le lundi on retourne travailler.
On te dit que t’es pas bon et que c’est ta faute à toi,
Si l’état perd du pognon, si l’état n’a plus de quoi,
On te dit mets-toi à fond, travaille comme un forçat,
Enrichis bien ton patron, un jour il te le rendra.

Dites-moi jusqu’à quand subirons-nous le mépris,
Celui des pseudos grands et celui de leurs amis,
Ils pensent être des géants, en fait ils sont tout petits,
Ils sont petits du dedans et leur esprit est mini.

La vie qu’on mène…

Oh j’ai fait un rêve, hier les nuages avaient une forme spéciale,
Lo soleu, une forme anormale, la gens une …

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Oh j’ai fait un rêve, hier les nuages avaient une forme spéciale,
Lo soleu, une forme anormale, la gens une mine aimable
Et nos papiers étaient falsifiables.
Mais, le matin, j’ai compris, c’était parce que le pape, il fumait de la sensi,
Et les condés, ils étaient tous nus.
Oh, est ce que c’était un rêve?
Alors ne rêvons pas, agissons!
CHOURMO

Distortion Chourmo;
Chiptune Plombery;
Pastaga Trash;
Noise Pollution;
Saturation Revolution!

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Distortion Chourmo;
Chiptune Plombery;
Pastaga Trash;
Noise Pollution;
Saturation Revolution!

Le printemps rit dans les branches vertes,
Au fond des bois gazouillent les nids ;
Tout vit, chantant les ailes …

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Le printemps rit dans les branches vertes,
Au fond des bois gazouillent les nids ;
Tout vit, chantant les ailes ouvertes,
Tous les oiseaux couvent leurs petits.
Le peuple, lui, n’a ni sou ni mailles,
Pas un abri, pas un sou vaillant ;
La faim, le froid rongent ses entrailles.
Sème ton chanvre, paysan !

Forge, bâtis chaînes, forteresses.
Donne bien tout, comme les troupeaux,
Sueur et sang, travail et détresses.
L’usine monte au rang des châteaux.
Jacques, vois-tu, la nuit sous les porches.
Comme en un songe au vol flamboyant,
Rouges, errer, les lueurs des torches.
Sème ton chanvre, paysan !