Il nous disait que de son balcon
Assis sur un vieux transat
Un verre à la main, des images plein …

Legir tot

Il nous disait que de son balcon
Assis sur un vieux transat
Un verre à la main, des images plein les yeux
On apprend à être heureux
Des heures et des heures
A regarder la vallée
Et les collines d’en face
Il peignait ce pays depuis déjà longtemps
Lorsqu’il nous a dit
Je venais par chez vous, mais sans vous, le film était muet
Le choc des images, le poids du message
C’est un scénario en or
Pour tous ces films, qui se tournent et se retournent
Au plus secret de nous même
Des heures et des heures
A s’échanger des idées
Des mots et des émotions
Il peint ce pays d’une autre façon
Depuis qu’il nous à dit
Je venais par chez vous, mais sans vous, le film était muet

C’est une chanson fumante
Le tango de la pince coupante
C’est l’histoire récurrente
De deux minutes quarante
Et si elle …

Legir tot

C’est une chanson fumante
Le tango de la pince coupante
C’est l’histoire récurrente
De deux minutes quarante
Et si elle fait moins ça ne fait rien

L’histoire de la pince coupante
Achetée dans une brocante
Pour pas chère deux francs soixante
En euro zéro quarante
Vu le prix du pain c’était pour rien

Le bourreau aux belles baccantes
Cherche encore sa pince coupante
Ou l’a-t-il mise peut être sous la soupente
Ou prêtée à une proche parente
Qu’est qu’il va faire de celui-là il devait lui couper les doigts

L’absence de pince coupante
Commence à devenir gênante
C’était hier dans la salle d’attente
Qu’il l’a dérobée à quinze heures quarante
Le bel Hernando qui avec a coupé ses barreaux

Instrumental

C’était une chanson fumante
Le tango de la pince coupante
C’était l’histoire récurrente
De deux minutes quarante
Qu’on vient de plier en deux trente et un et voir même en un peu moins.

J’ai du mal ce soir
A faire des vers miroir
J’en fait tout autant
A faire des vers luisants
J’ai …

Legir tot

J’ai du mal ce soir
A faire des vers miroir
J’en fait tout autant
A faire des vers luisants
J’ai la tête vide
Je ne peux que constater
La transparence
De mes vers sans importance
La portance de l’air
L’air de l’indifférence

J’ai demandé au souffleur de verre
De me sortir de cette galère
De sa bulle de verre
A soufflé, fait un verre
Un verre à pied
Comme un pied de nez
La transparence
De mes vers sans importance
La portance de l’air
L’air de l’indifférence

Instrumental

Dans mon grand tamis
Je passe la terre
Pour passer le temps
Le bon passe vite
Mais pour le mauvais
Le temps n’est pas compté
La vie passe ainsi
Doucement, dans le grand tamis
La vie passe ainsi
Doucement, dans le grand tamis
La vie passe ainsi
Doucement, dans le grand tamis

Quand je vois ces dessous qui sèchent au soleil
Le vent joue avec et en prend à son aise

Lui …

Legir tot

Quand je vois ces dessous qui sèchent au soleil
Le vent joue avec et en prend à son aise

Lui dire qu’elle est belle, sans ces dessous qui sèchent
Mais comment faire, sans aucune maladresse

Je voudrais être un oiseau, pour me poser tout près
Des dentelles des froufrous, qui me font rêver

Mon ombre portée se pose sur elle
Mes yeux la caresse, mais ne la réveillent

Sur une planche à dessin, d’un trait de fusain
La courbe de ses hanches, le galbe de ses seins

Je voudrais être un oiseau, me poser sur son cou
Faire le beau, faire la roue, lui siffler des mots doux

Instrumental

Etre une coccinelle, une bête à bon dieu
Cheminer sur elle, trouver grâce à ses yeux

J’ai douze œufs dans mon panier j’m’en vais au marché
J’ai douze œufs dans mon panier j’m’en vais au marché …

Legir tot

J’ai douze œufs dans mon panier j’m’en vais au marché
J’ai douze œufs dans mon panier j’m’en vais au marché

Mon banquier m’a dit lundi ils feront des p’tits
Mon banquier m’a dit lundi ils feront des p’tits

J’ai dix œufs dans mon panier j’m’en vais au marché
J’ai dix œufs dans mon panier j’m’en vais au marché

Mon banquier m’a dit mardi pour toi ça sourit
Mon banquier m’a dit mardi pour toi ça sourit

J’ai six œufs dans mon panier j’m’en vais au marché
J’ai six œufs dans mon panier j’m’en vais au marché

Mon banquier dit mercredi le temps se couvrit
Mon banquier dit mercredi le temps se couvrit

J’ai quatre œufs dans mon panier j’m’en vais au marché
J’ai quatre œufs dans mon panier j’m’en vais au marché

Mon banquier m’a dit jeudi ça sent l’pourri
Mon banquier m’a dit jeudi ça sent l’pourri

J’ai deux œufs dans mon panier j’m’en vais au marché
J’ai deux œufs dans mon panier j’m’en vais au marché

Mon banquier dit vendredi restes dans ton lit
Mon banquier dit vendredi restes dans ton lit

J’ai qu’un œuf dans mon panier j’m’en vais au marché
J’ai qu’un œuf dans mon panier j’m’en vais au marché

Mon banquier dit samedi je crois que tout est fini
Mon banquier dit samedi je crois que tout est fini

J’n’ai plus d’œuf dans mon panier j’m’en vais au marché
J’n’ai plus d’œuf dans mon panier j’m’en vais au marché

Mon banquier m’a dit dimanche t’as vraiment pas de chance
Mon banquier m’a dit dimanche t’as vraiment pas de chance

Elle brodait en secret, tout en buvant du thé
Faisait de la dentelle, la vieille demoiselle

Elle a bien du …

Legir tot

Elle brodait en secret, tout en buvant du thé
Faisait de la dentelle, la vieille demoiselle

Elle a bien du regret, en pensant à cet été
Où elle était si belle, la vieille demoiselle

Nina, Louise et les autres
Nina
Nina, Louise et les autres
Nina

Où tout au bord d’un pré, il lui a parlé
Voulez-vous m’épouser, à la fin de l’été

Se souvient de cette année, les moissons juste terminées
L’orage a grondé, il a reçu ses papiers

Nina, Louise et les autres
Nina
Nina, Louise et les autres
Nina

Instrumental

Puis ce fut l’enfer, la machine à broyer de la chair
Tout a basculé, il n’est jamais rentré

Les lunettes sur son nez et la peau bien ridée
Elle joue avec son dé, tout en buvant du thé

Toute sa vie est passée entre travail et lourd secret
Faisant de la dentelle, la vieille demoiselle

Nina, Louise et les autres
Nina
Nina, Louise et les autres
Nina

C’est un cri de colère
Allez, allez, debout les frères
C’est un jour, pas ordinaire
Il y a mille choses …

Legir tot

C’est un cri de colère
Allez, allez, debout les frères
C’est un jour, pas ordinaire
Il y a mille choses à faire

(Refrain ): Nous ne sommes que des locataires
D’une culture sous somnifère
Qui investit dans la tuile
Dans la pierre, dans le sucre et dans l’huile

Ici, c’est pas l’enfer
Pas de haine, pas de faussaires
Mais la vie, de nos affaires
Se déroule loin, de la lumière
(Refrain)

Qui a tué, les occitans
Par derrière, ou par devant
Ce n’est pas, une question d’argent
Le poison, vient-il du dedans
(Refrain)

J’ai ramassé par terre un morceau de papier
A peine froissé, Sali par la poussière
J’ai ramassé par terre, un …

Legir tot

J’ai ramassé par terre un morceau de papier
A peine froissé, Sali par la poussière
J’ai ramassé par terre, un jour du mois de mai
Un mot doux, une histoire, peut-être un grand secret
Je l’ai glissé dans ma poche, sans même regarder
Ce qui était noté, j’allais l’imaginer

Un premier rendez-vous, ce soir je t’attendrai
Tout au fond de la cour, je t’aime mon amour
Un numéro de téléphone, ne m’abandonne pas
Entendre ta voix qui résonne, ne pas m’éloigner de tes pas
Quelques mots, deux ou trois phrases, sur un morceau de papier
Quelques mots, deux ou trois phrases, sur un morceau de papier
Une adresse pour un toit, pour toi qui vis sans toit
Juste un peu de répit, une nuit dans un lit
Un bulletin électoral d’un homme sans faille et très moral
Qui croyait son élection proche, perdue sans cette voie c’est moche
Quelques mots, deux ou trois phrases, sur un morceau de papier

Je suis rentré chez moi, sorti le papier de ma poche
Pour enfin lire ces quelques lignes

Un kilo de sucre, trois litre de lait, une livre de beurre, un pot de confiture
Une brosse à dents, un tube de dentifrice, une savonnette,
Du shampoing pour bébé
Un paquet de pâtes, deux boites de raviolis,
Une de cassoulet, des frites surgelées
Un ticket de loto, un autre de morpion,
VOICI et PARIS MATCH, bonjour la culture !

Quelques mots,
Deux ou trois phrases,
Sur un morceau de papier
Déchiré, égaré ou perdu à jamais

L’ivern as plorat
Sus mon cor conflat
De tendressa doça
Que la brisa dau ser
Tot Siau me bercejava
De …

Legir tot

L’ivern as plorat
Sus mon cor conflat
De tendressa doça
Que la brisa dau ser
Tot Siau me bercejava
De promessas de jorns melhors

La prima es vinguda
Amb solelh e frescor
Sus ma terra esconguda
D’una novela verdor
Mon amor a cantat
D’un esper a lors promessa

Quan vindra l’estiu
Puishant bufet de vida
Mon cos recaufat
Non jamais plorara
Mon amor es viu
A lors promessa à viure

De l’automna, lo ser
Sus lo pais es tombat
Son mantel de promessas
Dins l’oblit, coma las fulhas
Dins l’erba sont tombadas
E mon amor emb els