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Casse-couille (chanson engagée)
La chanson est dédicacée à tous ceux qui tracent leur route, tous ceux qui assument leur idées, à toutes les …
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La chanson est dédicacée à tous ceux qui tracent leur route, tous ceux qui assument leur idées, à toutes les exceptions qui veulent changer les règles, quand tu en a marre d’être critiqué, chante ce joli refrain !
Je suis un casse-couille, casse-couille…
…
j’assume mes idées …
...et je vais pas changer !
…C’est la chanson des manifs,
C’est la chanson des sitings !
…Siam de rompa-quieu, nosautrei, siam de rompa-quieu !
…Eh bè ! Tu vois que tu es d’accord avec moi !
Discoccitan 2080
Handmade remercie « La pompe moderne » qui ont étés un peu pillés…mais en fait pas vraiement parce qu’il avaient …
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Handmade remercie « La pompe moderne » qui ont étés un peu pillés…mais en fait pas vraiement parce qu’il avaient eux-même pillé I am et Brassens !!
O ! lo disco !
Ieu me rapele, dins leis annadas 2000,
Occitania èra pancara un païs,
E i aviá un grope, Handmade in Occitany,
Fasián de disco en occitan !
As vist lei chatas qu’arrivan
d’aicí,
As vist lei chatas qu’arrivan d’ailà… ou ! me
rapele pus, vetz !
As vist lei chatas qu’arrivan d’aicí,
As vist lei chatas qu’arrivan d’ailà
Avián un pichòt
instrument ’qui,
Qu’avián fach amé una cocorda, crese que,
E fasián sa musica amé ’quò !
Vetz un pauc lei dròlles qu’arrivan d’ailà !
Era bòn ! Era estrambordant !
Lo disco s’es totjorn un pauc dansat en Occitania,
Mon paire parlava d’I am, que dansavan lo mia,
Un pè d’un costat, un pè de l’autre…
Aquí se dança lo mia,
‘quo ven de Marsilha,
cadena que brilha,
siam pas de bordilhas
Ai ausit dire que Brassens, auriá fach tamben de funk… o que… qu’auriá parlat de tot aquò.
Eh DJ
met-nous donc du funk,
Qu’on danse le mia !
Aquí se dança lo mia,
‘quo ven de Marsilha,
cadena que brilha,
siam pas de bordilhas
« - E ! colhòsti
! siás pus joina
tu ! òu !
- O ! siáu pus joina… ! La question es pas aquí !
De noste temps, l’òm corriá pas coma ara ! L’òm
corriá pas coma ara ! »
O… ! es fenit ?
A !
Es fenit ?
Idées reçues dans la gueule
La chanson est dédicacée à tous ceux qui sont venus à pieds…
Eh bien je vois qu’on cherche à relancer …
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La chanson est dédicacée à tous ceux qui sont venus à pieds…
Eh bien je vois qu’on cherche à relancer
la consommation,
Que les gens ici n’ont pas encore assez de pognon,
Que le pouvoir d’achat, eh bin, y’a que ça, qui compte,
Mais qu’on veut de l’écologie ! Si, si !
Jules-Edouard Leclerc c’est Che Guevara (au moins)
Et Jésus-Claude Decaux… lui, nous
sauvera, c’est sûr
!
Avec ses quatre vélos… à la con
Alors que ça n’est qu’une o… pération…
de com… munication
pour « verdir » ses exactions !
C’est
quand même lui qui depuis trente ans
nous pousse au crime avec ses pubs.
C’est quand même lui qui depuis trente ans
nous pourrit la ville avec ses pubs.
Les partisans de la
décroissance sont ridiculisés
:
« Ils veulent vivre dans des cavernes, c’est des rétrogrades,
ils refusent la lumière de la consommation ! »
Alors qu’au fond de lui, chacun sait…
Que le bonheur est dans la simplicité.
Un récent rappeur nous a confirmé
que de vivre à la campagne, eh bin, ça craignait (on s’y
fait chier)
qu’il n’y a que la ville
et le béton (y’a que
ça de bon !)
Je croyais que le rap c’était le son « de survie »
des enfants du béton,
cherchant à fuir leur prison
On veut bouffer Bio, mais
personne ne veut bosser
Dans les terres. Le nombre de fermes ne fait que baisser.
Les enfants de paysans on est vraiment tous dégouttés,
ces putains de supermarchés il faudrait bien tous les
brûler,
car entre nous et le gens les prix sont multipliés,
marges-arrière et monopoles, on se fait tous enculer.
Mais le Jules-Edouard Leclerc lui il passe à la télé,
avec
Nicolo Hulat ils viennent tout nous expliquer !
Dans le sud on se ramasse un peu tous les gros enfoirés,
qui ont tellement de sous, qu’ils savent plus où les placer.
Ca bétonne à tour de bras
dans les terres cultivées,
et nous on peut plus bosser, ils nous collent des procès,
foutent leurs eaux dans nos vignes et ils appellent les condés,
quand le matin de bonne heure toi tu viens
pour travailler.
Ils te foutent des alarmes, des gros chiens, des barbelés,
mais te suceront le fion quand ils voudront acheter.
« Face à la crise écologique actuelle il faut faire confiance aux patrons de supermarchés et aux marchands de publicité, qui nous poussent à consommer. Les gens qui prétendent le contraire, ce sont des rétrogrades. D’autre part, à la campagne, il y a beaucoup d’imbéciles, il faut partir en ville et surtout ne pas faire paysan, les paysans ne vont pas à l’opéra par exemple, ce sont des incultes. De toute façon si tu fais paysan tu ne trouvera pas de femme. Si tu bosse dans la pub et que tu vends ta mère tu auras peut-être plein d’argent pour aller bétonner à la campagne, en Provence, et tu pourras emmerder les derniers paysans qui font encore leur boulot. Tous cela s’appelle le développement dubeure. »
« Le développement du beure, alors c’est à la fois avoir le beurre, l’argent du beurre et le sourire du crémier ou de la crémière. C’est-à-dire : préserver le beurre, produire de l’argent du beurre et faire en sorte que le crémier soit content. Puis nous allons produire un surplus de beurre que nous enverrons aux petits africains qui sont maigres, pour qu’ils puissent devenirs gros comme nous, ici. Nous y arriverons, nous y arriverons, les grands patrons sont avec nous, nous faisons un maximum de beurre… »
Paroles de Poires
Handmade remercie «Les Bandits Manchots » qui ont étés un peu pillés (musique à la fin), mais en fait pas …
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Handmade remercie «Les Bandits Manchots » qui ont étés un peu pillés (musique à la fin), mais en fait pas tant que ça puisqu’ils avaient eux-même pillé Christian Philibert et son film « Les quatre saisons d’Espigoule », à revoir ou à voir d’urgence !!
Paroles de poires
Trois heures du matin, aéroport de Moussanté,
Kenya :
- We don’t wanna go ! I was born here. This is my country. We don’t
wanna go !
Broum !
Nous n’en saurons pas plus. Jimmy et Mickael sont des haricots verts extra-fins du Kenya. Comme des milliards de leurs frères et sœurs ils vont prendre l’avion ce matin pour rejoindre Rungis et finir au froid dans un grand supermarché, éclairés pas des néons.
Nous décidons de suivre leur périple: nous voici maintenant à Rungis, où, après avoir parlé avec les douaniers, consulté des liasses de documents, nous retrouvons enfin les palettes de nos amis kenyans. Et là, stupéfaction : ils ont transité par une usine en Chine où ils ont été emballés sous vide. Jimmy et Mickael essayent de nous parler derrière leur plastique : « Ou ou ou ! ». Mais déjà leur silhouette verte et souple disparaît derrière la buée.
La calvaire de ces haricots, des milliards de fruits et
légumes le vivent chaque jour. Ces cerises chiliennes par exemple
que nous avions enregistré en décembre dernier :
- Puta que frío !
puta mierda ! (Sapristi quel froid ! Flute !
Quel froid !)
- Dejamos nuestro arbol allà, nos cojieron y nos botaron en el
avion… Yo querria estar comida allà ! (Nous avons laissé
notre
arbre là-bas, moi je voulais être mangée là-bas
!)
Manuelito et Manuelita, couple de cerises chiliennes sont au désespoir
tout comme ces poires Bio de Nouvelle-Zélande très remontée
:
- We were organic fruits, orgnanic ! But they put us in a plane, and that
creates lots of contamination ! It is a shame, they killed us and Earth
as the same time ! (Nous étions des fruits Bio !
Mais ils nous
ont mis dans un avion, cela polue beaucoup, c’est une honte, ils
nous ont tués et ont-ils tuent la Terre en même temps !)
En parcourant les allées des hangars, nous avons
pu rencontrer des bananes, des mangues, des lichis du Gabon, tous déracinés,
mais aussi des noix de guaranama…nama. qui semblaient furieuses:
- Uti ka umbidé ! Uti en géda nu y ovo !! Bé sa kaléma
dété !kaléma ! Be sa kaléma !
Nos traducteurs n’ont pas étés en mesure de comprendre
langue de ces noix de guaramanana…manaco, venues de l’île
de Guamani…cara cependant l’expéditeur a
affirmé
que leur consommation était absolument indispensable pour assurer
l’équilibre alimentaire des populations européennes.
Dans un recoin de hangar nous trouvons enfin des pommes
:
- Uaueuh, galgla… froid… 6 mois frigo…6 mois dans le
frigo…
Cette pomme golden ramassée alors qu’elle était encore dans ses vertes années vient de mourir sous nos yeux, mourir de froid après 6 mois de torture dans les frigos.
- Bon, moi z’en peux plus, sans déconner,
z’en peux plus, z’ai pas été fabriqué
pour enregistrer que de la souffrance…
- Bon
écoute Mike, on besoin de toi quand même…
- Ah non mais moi z’arrête tout, là. Prrprprp. (plus
rien).
Nous sommes maintenant au Palis. Mike a bien voulu remarcher,
nous somme dans
le champ d’une famille d’agriculteurs. Il
est 14h, en plein mois de juillet, et nous approchons d’une fratrie
de tomates, bien accrochées sur leur bouquet :
- Putain, mais dégagez quoi, cons de
journalistes, vous pouvez
pas faire la sieste comme tout le monde?
Ces tomates n’en diront pas plus.
Nous passerons l’après midi et la nuit a essayer de reprendre
des forces après une
insolation bien servie. Le lendemain à
6h nous voici de nouveau au jardin avec nos amies tomates, c’est
un vrai plaisir de discuter avec elles :
- Oh ! On est pas bien là, le matin, de bonne heure
? Fache de con ! On est quand même mieux ici qu’en ville !
Eh ? Con de la Bonne-mère !
- Vous voyez, nous on est nés ici, sur ce plant de tomate. Eh bè,
quoi de plus beau pour une
tomate, que d’être mangée
par la famille qui nous a cultivé. Ces des gens…tu vois…
on est liés, quoi ! Enfin, consommés ici, ou disons, dans
le pays quoi, mais jamais passer par le frigo, ça, jamais,
ou le
moins possible du moins.
Mais vous voyez, la famille là, ils ont des toilettes sèches,
un cagador coma se ditz en occitan, parce que entre nous toilette sèche
c’est les pink
floyds, les alternatifs là qui ont réinventé
le cagador, soit dit entre nous, mais bon ils sont bien gentils quand
même… Eh bè quand on les aura nourri ces gens, eh bè
on va retourner au compost, à
notre terre. Si tu veux il y a un
peu de nous même qui va nourrir les générations futures
de tomates et d’humains, via la terre. Eh bè, ça,
pour une tomate, y’a rien de plus beau.
Merci
à Jimmy, Mickael, Manuelito et manuelita,
les noix de guaramanana… Nos pensées se tournent vers Jimmy
et mickaël, morts sous un plastique et cette pomme golden que nous
avons vu mourir aussi. Merci à
Marcel, Josiane, Guillaume et Alan…
- Ou ! es pas Alane, es Alan, òu siam pas americans !
… Euh… donc euh Guillaume et Alane… Alan, du jardin
de la famille Bartàs au Palis.
Se t’en vas
Se t’en vas d’aquí, ieu vau crebar,
Se me laisses’quí ieu vau
crebar,
Se t’en vas d’aquí ieu vau crebar, …
Legir tot
Se t’en vas d’aquí, ieu vau crebar,
Se me laisses’quí ieu vau
crebar,
Se t’en vas d’aquí ieu vau crebar,
Se me laisses’quí ieu crebarai,
Me laisses ‘quí dins lei bordilhas,
Dins la tristesa de la villa,
Dins la
tristesa industriala,
La societat occidentala,
Onte a passat lo temps passat ?
Passat(s) ensems, lei bòn moments,
qu’aviam pas paur de viure un pauc,
Mandar
cagar leis ensucats !
Que tubaviam ‘pauc de ganjà,
dins lei cabanas, dins lei valats
Partiam en viatge en estòp,
anaviam ais concerts de ròck,
Barutlaviam
ensems per orta,
e tubaviam ’pauc de redòrta,
e tubaviam ’pauc de ganjà,
e manjaviam ’pauc de cachat.
Aviam pas paur de viure un pauc,
mandar cagar leis
ensucats.
Aviam pas paur de bolegar,
de bolegar, de bolegar.