Celle qui t’accompagne, lorsque tu t’égares
Celle qui te regarde, lorsque tu t’éloignes

Hymne à la bien aimée
Regarde-moi et …

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Celle qui t’accompagne, lorsque tu t’égares
Celle qui te regarde, lorsque tu t’éloignes

Hymne à la bien aimée
Regarde-moi et sois couleur
C’est dans le ventre du ciel
Que nous paraîtrons vivants

Celle qui t’accompagne, lorsque tu t’égares
Celle qui te regarde, lorsque tu t’éloignes

Cimente nos errances nocturnes
Cicatrise le muscle à découvert
Lumineuse est la sphère qui troublera la nuit
Extralucide, à ciel ouvert

Celle qui t’accompagne, lorsque tu t’égares
Celle qui te regarde, lorsque tu t’éloignes

Aussi loin que la course du soleil
J’irai quérir l’objet du délice
Aussi loin, jusqu’à la perte du sommeil
Laisse …

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Aussi loin que la course du soleil
J’irai quérir l’objet du délice
Aussi loin, jusqu’à la perte du sommeil
Laisse venir jusqu’à l’instant propice

Toucher ton corps si loin, déjà se dissipe la chaleur,
Tenir encore longtemps, l’appel est lancé
Inutile d’attendre, transcende les courants contraires,
Elimine les diverses attaques.
Elle est déjà si loin, la conquête d’un soir
S’en est allée, tellement si bon lorsque s’aventurent les amants,
Sans plus rien attendre.
Dis-moi si toi aussi tu sais lire à travers les signes.
Trop longtemps les jours défilent, et toujours à attendre.

Aussi loin que la course du soleil
J’irai quérir l’objet du délice
Aussi loin, jusqu’à la perte du sommeil
Laisse venir jusqu’à l’instant propice

Des paysages limpides, tel un rivage paisible,
Qui se soulage du poids du monde, regarde au loin on aperçoit
Les voiles d’un navire en chemin, il nous emmène vers des territoires
Tranquilles où se délassent les âmes en peine.
Ne cherche en vain les raisons, car demain viendra le jour
O nous serons semblables à l’eau qui ruisselle vers
L’immensité d’un océan de perle.

Aussi loin que la course du soleil
J’irai quérir l’objet du délice
Aussi loin, jusqu’à la perte du sommeil
Laisse venir jusqu’à l’instant propice

Lo tréfoliment de mon espèrit
Mi fa trevalat dins lo prefond
Sieu a conquistar les autures de mon eime
Que …

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Lo tréfoliment de mon espèrit
Mi fa trevalat dins lo prefond
Sieu a conquistar les autures de mon eime
Que totjorn s’espandisson leis ideias novas

Ai cercat dins lo camin ço qu’era mau segur
Voli pas d’un mestre, sieu ja desliurat
Si jamai entendiatz ma crida apassionada
Vaudra dire alors que sieu totjorn pas enclavelat

Quand de temps mi faudra per mi destraucat
Quad de batesta dins ma testa per aguet la patz
Contairitz, mi dies que la vida es un fleuvi
Onte leis negadas sont passagieras

Perdona mi, m’en vau cercar lo ruscla
Sovent mi dies que sieu alassat de tot
Sabi ja que la fam monta dins mon cor trebolat
Regachi un pau, sieu au lunh e m’en vau

Au prefond d’un desert mi sieu escondut
Esperant lo jorn onte l’esper mi fariau viure
Senti ja au tremont leis paraulas mescladas
D’un poble que se leva lo ponh sarrat

Quand lo gonflugi ti prend de matin
Esper un pau, sias encar dins la nebla
Lo monde que patit es lo monde tieu
Es eme tu que capitarem la conquista

Elle émane, elle émane, elle émane

Elle s’immisce un peu, chaque jour
Nous fait dire qu’elle avance toujours plus
Frappe …

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Elle émane, elle émane, elle émane

Elle s’immisce un peu, chaque jour
Nous fait dire qu’elle avance toujours plus
Frappe à nos portes, ne laisse personne indifférent,
Car tout le pueblo est concerné.
Un pied devant l’autre il suffit d’essayer,
Faites-vous entendre, il n’est jamais trop tard
Même si pour toi il fait noir,
Noirs seront les jours à venir,
Si nul ne proteste contre la machine.
La machine est lancée depuis plusieurs siècles,
Elle avance toujours
Sur le dos des damnés de la terre,
Jamais relatés plutôt oubliés.

Elle émane, elle émane, elle émane

S’il arrive un jour que tu désespères,
N’oublie pas que nos pères ont trimé
Sans jamais perdre de vue
Qu’ensemble ils avaient toujours raison.
Face à l’adversité, on se révèle encore plus fort
Pour frapper d’un même son de pioche.
Quand dans la nuit il fait froid, mets du charbon
Il se consume lentement,
Dissipées les idées noires à la chaleur humaine

Elle émane, elle émane, elle émane

Plus besoin de rien, juste le nécessaire, rassasiés à souhait
On voudrait bien nous aussi profiter, accéder
Traqué par les …

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Plus besoin de rien, juste le nécessaire, rassasiés à souhait
On voudrait bien nous aussi profiter, accéder
Traqué par les boeufs, on trace
Surenchère, c’est la guerre millénaire qui n’a guère à voir avec l’aire planétaire
Fraternelle à souhait, penses-tu peut-être que l’on puisse fléchir ?
Assignez-leur une place pour chacun d’entre eux
Préparez-les bien, ils sont au format, tranchez dans le vif, que nul ne proteste.

L’expérience a déjà commencé, veuillez prendre à l’arrière s’il vous plaît.
Personne ne doit prendre les devants : réservés à qui vous savez.
Cherche bien, ça vient sûrement de plus haut, quels sont les tenants les aboutissants,
Qui déterminent aujourd’hui les conditions dans lesquelles tu te trouves
On aurait bien voulu croire un peu plus, un peu plus longtemps avant de comprendre,
Que pour nous la route est jonchée de portes qui claquent, de regards qui glacent.

Assis par terre, on n’a plus qu’à se lever, qu’importe les moyens : il suffit de forcer.
Traverser les mornes plaines sans jamais renoncer ni plier davantage
Confortablement installé, il est si facile de se tromper de cible.
As-tu fait l’effort d’aller voir ailleurs avant de prétendre au titre de libre penseur ?
Pour tous ceux qui croient encore et toujours qu’ensemble on trouvera le moyen de s’entendre,
Laissez parler les boeufs, ils ignorent ô combien plus dure sera la chute.

L’assassine langueur
Nourrit l’âme du poète,
Il ne faut pas lui jeter la pierre

Les douleurs qui s’accrochent
Ne partiront …

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L’assassine langueur
Nourrit l’âme du poète,
Il ne faut pas lui jeter la pierre

Les douleurs qui s’accrochent
Ne partiront sans recours,
Il ne faut pas suivre le mouvement

L’espoir est né un jour
Il pleuvait, oui je me rappelle
Il y avait cette fille qui me parlait

Elle m’a dite je m’en vais,
Je quitte cet endroit
Pour aller vivre là-bas, là où c’est beau

J’ai souvent pensé à la suivre,
M’en aller vivre sous le soleil,
Il y a les étoiles aussi

Je suis resté là où je suis,
M’en aller signifie
Qu’il n’y a plus rien à espérer là où je vis

J’ai écouté parler les gens,
Rien de plus beau que de s’asseoir
En commentant la vie de tous les jours

Et nous avons conversé,
Et nous avons refait le monde,
Il y a des paroles qui nourrissent

Qui connaît les fabuleux, illuminés qui sans regret
Se délivrent du monde pour soupirer enfin
Aller si loin maintenant et …

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Qui connaît les fabuleux, illuminés qui sans regret
Se délivrent du monde pour soupirer enfin
Aller si loin maintenant et fracasser l’ennui
Je n’ai d’autre que toi pour savourer la route

La fragrance des instants de grâce ne trahit pas
Les déserts recèlent de multiples trésors
Pour aller les cueillir je n’ai besoin que de toi
Allez, suivons ce guide qui nous mène à la félicité

Désormais affranchi, je saisis mon envol
Lorsque tu partiras laissant traîner la poudre
Je reviendrai pour mordre, m’accrocher à ton ventre
Car les instants magiques se nourrissent d’un rien

Qui connaît les fabuleux, illuminés qui sans regret
Se délivrent du monde pour soupirer enfin
Aller si loin maintenant et fracasser l’ennui
Je n’ai d’autre que toi pour savourer la route

Et si l’envie me prend de partir
Nul ne saura me dire où aller
Et si l’envie me prend de …

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Et si l’envie me prend de partir
Nul ne saura me dire où aller
Et si l’envie me prend de partir
Nul ne pourra m’accompagner si loin

Connaissez-vous les voyageurs
Sans arme ni morale au devant du monde

Aucun obstacle ne freinera la course
Aucune entrave ne brisera l’accès
Toujours à même de se mettre en péril
Toujours en partance vers d’innombrables ailleurs

Connaissez-vous les voyageurs
Sans arme ni morale au devant du monde

Et si d’aventure je croise ton regard
Ne porte à mon égard de jugement
L’impromptu voyageur ne se fuit pas
Il délimite les contours de son humanité

Des périples de lumière je reviendrai
Battus les sentiers, les pistes aux étoiles
Enchantés les chemins acérés
Toujours tendus vers le lointain

Connaissez-vous les voyageurs
Sans arme ni morale au devant du monde

A cha jorn a cha nuech mi fau tirassar la cadena

Es au camin de Morgiù que m’an enterra viu …

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A cha jorn a cha nuech mi fau tirassar la cadena

Es au camin de Morgiù que m’an enterra viu
Non sai per quant d’annadas sieu encar enclavelat
Podì pas manca espêra auvi lo virar de la clau
Es au camin de Morgiù que m’an enterra viu

A cha jorn a cha nuech mi fau tirassar la cadena

Segur que defora lo monde m’aura oblidat
Condamnat ais galeras, quau si sovendra de ieu
D’aici que mi venguet desliurat la mort
Se desfielan leis oras, vieu plus si passat lo temps

A cha jorn a cha nuech mi fau tirassar la cadena

De cops que mi ven trebolar l’odor que m’es tant amara
Es aquela de la mar maudicha sie la largada
Ara que ven la primavera, que ven la primavera
Pren sa volada lo gabian, l’espinchi dau fenestron

A cha jorn a cha nuech mi fau tirassar la cadena

Si longues sont les années
Oublié le premier jour
Si longues sont les années
Il nous reste à partager

Ce …

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Si longues sont les années
Oublié le premier jour
Si longues sont les années
Il nous reste à partager

Ce soir est pour nous deux
Célébrons nos retrouvailles
Ce soir est pour nous deux
Il nous reste à partager

Si longues sont les années
Oublié le premier jour
Si longues sont les années
Recommence toujours à me plaire

Non, je n’ai rien oublié
Sabordés les silences aux sommets
Non, je n’ai rien oublié
Ni les sommeils sous tes reins.

Soleil, montre le chemin
Soleil, fume le chagrin

Il dicte ses lois, encore une fois
C’est pour mieux asseoir son …

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Soleil, montre le chemin
Soleil, fume le chagrin

Il dicte ses lois, encore une fois
C’est pour mieux asseoir son insavoir
Il dicte ses lois, encore une fois
C’est pour mieux séparer les insatisfaits

Soleil, montre le chemin
Soleil, fume le chagrin

Entends-tu crier les passants aux abois
Ils se dressent, savent les mots qui blessent
Entends-tu crier les passants aux abois
Ils se pressent, savent les relents qui fâchent

Décèle sous le cri la soif qui sévit
Décèle sous les traces l’empreinte qui relie
Nous avons appris à danser sur les braises
Nous avons appris à chanter sous les tirs

Soleil, montre le chemin
Soleil, fume le chagrin