Nous sommes tous des petits lutins,
Tout un peuple de magiciens,
On peut faire n’importe quoi,
Ne le sentez-vous pas …

Legir tot

Nous sommes tous des petits lutins,
Tout un peuple de magiciens,
On peut faire n’importe quoi,
Ne le sentez-vous pas ?

Gardez vos âmes d’enfant pour pas mourir vivants,
Ne laissez jamais les vampires vous sucer le sang.

Y’a pas d’autres stratagèmes, gardez confiance en vous-même,
Telle est la clé du secret qui au bonheur nous mène.

Nos ancêtres étaient paillards, ils étaient bien anars,
Ils avaient l’érudition selon la tradition.

N’ayez d’autre religion que l’amour mais attention,
De n’jamais lui arracher ni refuser ses dons.

Laissez s’écouler fluide l’énergie indivisible,
Cette énergie qui est révolution permanente,
365 révolutions par an.

A l’entrada del temps clar, eya
Per jòia recomençar, eya
E per jelós irritar, eya
Vòl la regina mostrar
Qu’el …

Legir tot

A l’entrada del temps clar, eya
Per jòia recomençar, eya
E per jelós irritar, eya
Vòl la regina mostrar
Qu’el es si amorosa

A la vi’, a la via, jelós
Laissatz nos, laissatz nos
Balar entre nos, entre nos.

El’ a fait pertot mandar, eya
Non sia jusqu’a la mar, eya
Piucela ni bachalar, eya
Que tuit non vengan dançar
En la dansa joiosa.

A la vi’, a la via, jelós
Laissatz nos, laissatz nos
Balar entre nos, entre nos.

Los reis ven d’autra part, eya
Per la dança destorbar, eya
Que el es en cremetar, eya
Que òm no li vòlh’ emblar
La regin’ avrilhosa.

A la vi’, a la via, jelós
Laissatz nos, laissatz nos
Balar entre nos, entre nos.

Mais per nïent lo vòl far, eya
Qu’ela n’a sonh de vielhart, eya
Mais d’un leugièr bachalar, eya
Qui ben sapcha solaçar
La dòmna saborosa.

A la vi’, a la via, jelós
Laissatz nos, laissatz nos
Balar entre nos, entre nos.

Qui donc la vezés dançar, eya
E son gent còrs deportar, eya
Ben pògra dir de vertat, eya
Qu’el mont non aja sa par
La regina joiosa.

A la vi’, a la via, jelós
Laissatz nos, laissatz nos
Balar entre nos, entre nos.

Quand je me sens un peu patrac
Pas très clair, les boyaux en vrac
Quand le moral soudain dégringole
Je …

Legir tot

Quand je me sens un peu patrac
Pas très clair, les boyaux en vrac
Quand le moral soudain dégringole
Je m’adonne à la gaudriole

La vie est ainsi faite, y a toujours une issue quelque part
Une porte se ferme, une autre s’ouvre par hasard

Ma réponse à tous les problèmes
C’est de danser avec ceux que j’aime
Le sbrando c’est carrément bon
En chantant cette incantation
"Brulorospi Mitchisanat"

J’en appelle au dieu cornu
"Brulorospi Mitchisanat"
A tous ceux de ma tribu
"Brulorospi Mitchisanat"

Pour aller jusqu’au bout
Faudra bien se serrer les coudes
Allez mes coeurs vaillants
Faut toujours aller de l’avant

Vous pouvez sniffer de la colle
Chercher l’oubli dans la picole
Devenir champion de l’ambition
Rien ne vaut cette incantation
"Brulorospi Mitchisanat"

Si mes yeux et mes oreilles petit à petit s’éteignent,
Mon âme de garçon sauvage, je vous le dis, prenez …

Legir tot

Si mes yeux et mes oreilles petit à petit s’éteignent,
Mon âme de garçon sauvage, je vous le dis, prenez en acte,
Mon âme de garçon sauvage est restée toujours intacte.

Si mes genoux se déboîtent, si je couine quand je me gratte,
Mon âme de garçon sauvage, je vous le dis, prenez en acte,
Mon âme de garçon sauvage est restée toujours intacte.

J’ai chanté devant les églises pour quelques miettes de pain,
Et pourtant j’ai trouvé asile dans le lit d’une catin,
Dans le lit d’une catin, ça vaut la peine, ça vaut la peine !
Du soir au petit matin...

J’ai vécu en troubadour, sur les rivages lointains,
Et pourtant j’ai trouvé l’amour juste là dans mon jardin,
Juste là dans mon jardin,ça vaut la peine, ça vaut la peine !
Pas besoin de voir plus loin, je vous l’assure, ça vaut la peine !

Je vais de port en port, seul maître de mon sort,
Et le reste vois-tu n’est pas de mon ressort.
Six milliards d’êtres humains, six milliards de chemins,
Je suis seul en ce monde à savoir quel est le mien.
Mon flair est mon seul guide, mon allié très intime
Et je le perfectionne à erreur commise.
Je fonce droit devant, je mords à pleine dents.
Aux musiques sans âme je suis le répondant.

Dans la vie moi j’ai tout fait
Pour ne pas étouffer
J’ai pris pour locomotive
Ce fameux leitmotiv

Chacun fait …

Legir tot

Dans la vie moi j’ai tout fait
Pour ne pas étouffer
J’ai pris pour locomotive
Ce fameux leitmotiv

Chacun fait ce qu’il veut de sa vie,
Chacun fait comme il sent
Désolé mon vieux mais je danse avec les enfants

Comme on m’a coupé la langue
J’ai joué l’harmonica
Un jour je l’ai avalé
J’me suis mis à chanter

Un imprésario m’a dit
Signe là mon ami
J’t’emmène dans la cour des grands
J’y ai dit : fous-moi l’camps

Quand ils tombent les géants
Ça fait un sacré boucan
Moi j’préfère rester ici
A jouer dans la cour des p’tits

Dans ma cour y a plein d’enfants
Y en a qui ont plus de cent ans
Y a une reine elle est ma joie
A vrai dire j’suis son roi

Dans la vie y a qu’une morale
On ne meurt qu’une fois
Pour survivre sur la terre
Faut faire l’curé ou bien l’gangster

Quand ta main sera dans la mienne,
Pourras-tu me faire vibrer ma reine ?
Quand ta main sera dans la …

Legir tot

Quand ta main sera dans la mienne,
Pourras-tu me faire vibrer ma reine ?
Quand ta main sera dans la mienne,
Pourras-tu me faire oublier ma peine ?

Repic :
S’il te plaît Margot, allez danse avec moi,
Allez danse avec moi, cette polka de roi,
Si le cœur t’en dis, allez danse avec moi,
Je s’rais plus heureux qu’un roi.

Quand tes yeux seront dans les miens,
Pourras-tu me faire vibrer ma reine ?
Quand tes yeux seront dans les miens,
Pourras-tu me faire oublier ma peine ?

Quand ta bouche sera sur la mienne,
Pourras-tu me faire vibrer ma reine ?
Quand ta bouche sera sur la mienne,
Pourras-tu me faire oublier ma peine ?

Et quand tu seras dans mon lit,
Pourrais-je te faire vibrer ma reine ?
Et quand tu seras dans mon lit,
Pourrais-je te faire oublier ta peine ?

(Quand ton coeur sera dans mon coeur,
Pourras-tu me faire vibrer ma reine ?
Quand ton coeur sera dans mon coeur,
Pourras-tu me faire oublier ma peine ?)

Dragons sortez de vos tanières,
Donjons, crevez le sol à nouveau,
Dressez devant les horizons glacés,
Vos oriflammes d’or et …

Legir tot

Dragons sortez de vos tanières,
Donjons, crevez le sol à nouveau,
Dressez devant les horizons glacés,
Vos oriflammes d’or et de sang.
La vie rêvée est à notre portée
Cherche au fond de toi-même.

Oyez braves gens, si le coeur vous en dit,
Oyez braves gens, cette histoire de maudit,
Je vais vous raconter l’histoire d’un pauvre dragon.

Il vivait dans sa tanière, au creux d’un volcan,
Il couchait là sur la pierre depuis trois mille ans,
Il se sentait seul à mourir, triste destinée,
Il ne sortait pour se nourrir qu’à la nuit tombée.

Il s’envolait dans les ténèbres
Quand la lune était montée,
Elle projetait sur les chaumières,
L’ombre qui faisait trembler.

Oyez braves gens, si le coeur vous en dit,
Oyez braves gens, cette histoire de maudit,
Je vais vous raconter l’histoire d’un pauvre dragon.

A son approche, les gens du village,
Priaient Seigneur, protège nos enfants,
Criaient malheur, la mort le pillage
Sont bientôt sur nous les pauvres gens.
Brigands, manants, chevaliers errants
Le traquaient pour lui casser les dents.
Etait promise forte récompense
A qui pourrait lui planter sa lance.

Et pourtant, je vous l’assure, son coeur était pur,
Il n’était pas méchant sournois, juste maladroit.
Alors qu’n jour une princesse aux longs cheveux blonds,
Lui dévoilà ses yeux de braise du haut d’un donjon,
Fou de désir, pauvre dragon vint lui déclarer sa flamme.
Dans l’incendie, la belle a péri, ce fut un terrible drame.

Oyez braves gens, si le coeur vous en dit,
Oyez braves gens, cette histoire de maudit,
Je vous ai raconté l’histoire d’un pauvre dragon.

Femme Soleil est de retour,
Chantez troubadours,
Chevaliers sortez vos lances,
Résonnez tambours,
Femme Soleil est de retour.

A la …

Legir tot

Femme Soleil est de retour,
Chantez troubadours,
Chevaliers sortez vos lances,
Résonnez tambours,
Femme Soleil est de retour.

A la porte amants sans audace,
Coeurs bridés vos ébats nous lassent,
Voici la liberté absolue,
Le vieux monde bientôt révolu.

A la porte politiques véreux,
Place aux reines qui nous rendent heureux,
Dieu le père t’es dev’nu gâteux,
Place à la déesse aux yeux de feu.

Soldats jetez vos armes vulgaires,
La tendresse est devenue populaire,
Femme soleil va briser le mal,
Femme soleil va mener le bal.

Anarchie, te voilà obsolète,
Sans Dieu ni maîtres,
Oui mais pas sans maîtresse,
Finie l’ère des dinosaures,
L’amour c’est l’homme moins la loi du plus fort.

Femme Soleil a surgi de la nuit,
Tombe le voile du mystère de la vie,
Nous allons bientôt connaître,
Le magicien au fond de nous-mêmes.

J’ai reçu de mes ancêtres le plus précieux des héritages
Un caractère de rebelle et le goût des terres sauvages …

Legir tot

J’ai reçu de mes ancêtres le plus précieux des héritages
Un caractère de rebelle et le goût des terres sauvages
Qu’on me donne des musicos prêts à jouer partout à la ronde
Une poignée de danseurs et je soulèverai le monde.

Je réveillerai celui qui dort, Fouchtra cornes de bouc !
Avec votre aide coquin de sort
Oui je ferai danser les morts, Fouchtra cornes de bouc !
Avec votre aide nous allons faire fort.

Allons un peu de courage que diable, mettons du coeur à l’ouvrage
Vaut mieux se faire lécher par les flammes
Que de perdre son âme.

Allons chercher dans les douves les paumés, les enfants curieux
Les malades, les gueux, les boîteux et bien sûr les fous furieux
N’oublions pas les vampires qui croupissent dans les cimetières
Et vous là-haut les gargouilles, ébranlez vos muscles de pierre.

Fouchtra cornes de bouc, oui je ferai danser les morts
Fouchtra cornes de bouc, avec votre aide coquin de sort.

Dans une forêt un jour j’ai rencontré… Qui as-tu rencontré ?
Une demoiselle aux longs cheveux dorés… Qui as-tu regardé …

Legir tot

Dans une forêt un jour j’ai rencontré… Qui as-tu rencontré ?
Une demoiselle aux longs cheveux dorés… Qui as-tu regardé ?

Alors je vais vous dire ce qu’elle m’a raconté… Mais qu’a-t-elle raconté ?

Je suis né un matin, sans dards et sans venin,
Sans ma carapace, j’avais l’air d’une limace.

Je suis né sans morale, je suis l’enfant du scandale,
Le visage barbouillé, les cheveux ébouriffés.

D’une singerie, j’ai jeté mes oripeaux,
Avec énergie, un jour j’ai fait le grand saut.

Mes deux gants de fer, je les ai jetés par terre.
Qu’il finisse poussière, mon glaive couvert de lierre.

J’ai vécu d’air pur par le trou de la serrure,
Comme un ver de terre, je m’suis enfui des enfers.

J’ai vu le désert dont on n’revient pas vivant,
Le vent, le soleil m’empêchaient de voir devant.

Sans savoir comment, j’ai rampé comme un serpent,
Sans vraiment savoir pourquoi, j’ai rampé droit devant moi.

Je mangeais la nuit des figues de barbarie,
Les doigts pleins d’épines, je me léchais les babines.

Après trois saisons à courir les horizons,
J’ai trouvé une oasis, j’y ai bu l’eau de son puits.

A l’ombre d’un pommier, je t’ai trouvée allongée,
Sur un tas de pommes toutes à moitié dévorées.

Tes charmes destructeurs ont mis a genoux mon cœur
Si tu me demandes, ma réponse sera oui.

Comme un jour je me promenais dans une forêt lutine,
Sans faire attention je posais le pied sur une tourmentine, …

Legir tot

Comme un jour je me promenais dans une forêt lutine,
Sans faire attention je posais le pied sur une tourmentine,
Par le pouvoir ensorceleur de la fleur d’égarement,
Je fus transporté sur le champ hors du temps par enchantement.

Je ne savais plus d’où je venais, qui j’étais, où j’allais,
Tout était silencieux et trompeur, mais je n’avais pas peur.
Je n’étais plus qu’un petit garçon perdu si loin de sa maison,
Qui rêvait debout et qui aimait la vie plus que raison.

Mille poussières venues des étoiles jalonnèrent mon chemin d’errance.
C’est ainsi que tomba le voile des semblants et des apparences.

Sous mes yeux tout écarquillés, il y avait une clairière.
Un petit peuple sans vergogne s’adonnait à la gaudriole.
Ce n’était que grandes clameurs, rires et danses cavalières
Eclairés par un feu de joie qui crachait dans l’air ses lucioles.

Je fus entraîné dans les gavottes, des créatures un peu louches
Firent tourner ma tête de linotte jusque dedans leur couche.
Mes oreilles devinrent épointées et mon regard effronté,
Tout le bien-fondé de la morale fut bientôt mis à mal.

Cela dura en vérité jusqu’à ce que dans la toile d’araignée,
Soixante gouttes de rosée ramènent la faim à régner.

Au matin en me réveillant, dans mon lit au centre ville,
Je compris qu’un rêve d’enfant dure ici-bas toute la vie.
J’ai choisi plutôt qu’une ronde pour exprimer cette histoire,
La plus belle mazurka du monde qui me sert ainsi de grimoire.

Il faut danser dans les ruelles jusqu’à faire fondre ses semelles,
Il faut danser à perdre haleine, et même jusqu’à …

Legir tot

Il faut danser dans les ruelles jusqu’à faire fondre ses semelles,
Il faut danser à perdre haleine, et même jusqu’à perdre la haine.
Les boîteux, les unijambistes, même les cul-d’jatte sont sur la piste,
On peut danser sur deux mains, c’est pas jeu de vilain.

Y en a qui font la Révolution à grands coups de canon,
Moi je préfère l’explosion de joie du peuple qui s’éclate.
Quand je vois danser la foule, ça me donne la chair de poule.
Viens donc rejoindre les fous, come on boys on the wrecking crew !

En danse il n’y a pas d’injustice, que l’on soit pauvre, que l’on soit riche,
Chacun avec sa partenaire devient maître de l’univers...
Il faut danser toute la journée pour pas devenir neurasthénique,
Et ainsi damnés en années, s’offrir une vie sabbatique.

La solitude obligatoire ! Interdit de faire les primates !
Chaque danseur sans le savoir piétine les lois scélérates.
Harcelés par l’esprit bourgeois, conservateurs et rabats-joie,
On forme le cercle d’alliance et l’on s’évanouit dans la transe
Et l’on se retrouve en enfance, toute la vie c’est les vacances.

Ils sont venus de l’Ardèche ou des montagnes des Cévennes
Apporter aux gens des villes un message pour l’avenir : …

Legir tot

Ils sont venus de l’Ardèche ou des montagnes des Cévennes
Apporter aux gens des villes un message pour l’avenir :
Une fleur sans ses racines ne pourra jamais s’épanouir.

Ils sont venus faire un tour par le chemin des troubadours,
La musique qui les inspire, gens des villes, peut nous guérir,
Une fleur sans ses racines ne pourra jamais s’épanouir.

Sur la peau de leurs tambours, ils vous emportent pour toujours,
Jetez-vous donc dans la danse, gens des villes faut-il le dire,
Une fleur sans ses racines ne pourra jamais s’épanouir.

Ils chantent un pays sauvage, avec un étrange langage,
Il n’y a pas de langues mortes mais des langues qu’on a voulu tuer,
Une fleur sans ses racines ne pourra jamais s’épanouir.

Gens des villes qui tournez en rond tout le long de l’année,
Oui c’est pour mieux vous déplumer qu’on cherche à vous désunir,
Une fleur sans ses racines ne pourra jamais s’épanouir.

Tous les jeunes en mal de vivre sont venus pour les soutenir,
Quand on commence à comprendre, on commence à désobéir,
Une fleur sans ses racines ne pourra jamais s’épanouir.

Ils sont r’partis vers l’Ardèche, dans les montagnes des Cévennes,
Ils ont emmené avec eux tous les enfants de la cité,
Et la fleur peut s’épanouir, elle a retrouvé ses racines.

Je t’ai connue fillette en revenant de Flandre,
Tu dansais guillerette pieds nus dans les ruelles,
La brise soulevait tes …

Legir tot

Je t’ai connue fillette en revenant de Flandre,
Tu dansais guillerette pieds nus dans les ruelles,
La brise soulevait tes jupons de flanelle.

Quand je t’ai aperçue pieds nus dans les ruelles,
Recevant de plein fouet la beauté de ton âme,
Je suis resté figé suspendu à tes charmes.

Tu dansais comme un ange pieds nus sous le soleil,
Mes yeux ne voyaient plus qu’un rayon de lumière,
Voltiger dans les airs comme deux ailes légères.

Je t’ai dit ce jour-là : quand tu voudras de moi,
En revenant des champs tu mettras une fleur,
En signe d’agrément accrochée à ton cœur.

Alors tu m’as souri et dans une pirouette
Tu m’as dit : très bientôt ce sera chose faite,
Dès le premier printemps, aux premières violettes.

Mais la guerre est venue, les années ont passé,
On ne voit plus danser pieds nus dans les ruelles,
Les filles comme autrefois, dans leurs robes si belles.

Alors je suis parti sur la route des Flandres,
A chacun de mes pas, sous l’ardeur du soleil,
Poussait une violette à nulle autre pareille.

On avale à longueur de journée
Les conneries qui passent à la télé
ET l’on danse avec son ennui
Samedi …

Legir tot

On avale à longueur de journée
Les conneries qui passent à la télé
ET l’on danse avec son ennui
Samedi soir dans les boîtes de nuit
Mais il y a encore des musiciens
Qui se jouent des politiciens
Sur les murs ils affichent leur mépris
De la mode et des majors compagnies

Mironton, mirontaine !
Voyez la fissure juste sous nos pieds
Mironton, mirontaine !
voyez la fissure dans le bitume
La voilà resurgie, la chanson populaire
Trois couplets, trois refrains qui résonnent dans l’air
La parole impétueuse, l’énergie débridée
La voilà enfin retrouvée !

Savez-vous, amis qu’il reste encore
Des sauvages aux regards forts
Retranchés dans les recoins notoires
Des Cévennes ou des Montagnes Noires
Non ceux-là n’ont pas lâché l’affaire
Même arrivés aux portes de l’enfer
On les verrait danser le rondo
Tous ensemble en faisant le gros dos

Cette terre est notre caractère
Notre alliée, notre souveraine
En amont où la source jaillit
Sa musique nous redonne la vie
De partout ça commence à éclore
De partout on s’amuse, on rigole
On retrouve dans l’indocilité
Sa mémoire et sa vitalité

Nous tous qui avons la vision sur le bout de la langue
Nous tous qui portons la parole dans le regard
Montrons leur de quelle voix on se chauffe
La voilà enfin retrouvée !

Loin des citadelles et leurs clochers,
Au-delà des villes est une vallée.

Dans cette vallée de pluie et de soleil, …

Legir tot

Loin des citadelles et leurs clochers,
Au-delà des villes est une vallée.

Dans cette vallée de pluie et de soleil,
Pousse une forêt aux chênes sans pareil.

Dans cette forêt en-dehors du temps,
Il est une clairière aux pouvoirs charmants.

Quand la lune est pleine de rires et de danses,
On peut y entendre des éclats de transe.

Hey ! Lutins et farfadets de toutes les contrées
Sont ici rassemblés.

Que sont-ils venus faire un jour dans ce sanctuaire,
Oh ! Esprits malicieux,
Ils ont tous refusé le mensonge de leurs aïeux.

Alors qu’ils n’étaient que des enfants,
Perdus dans le monde des géants.

Un jour apparut le joueur de flûte,
Pour les emporter sans perdre une minute.

Loin des citadelles, des sentiers battus,
Personne depuis ne les a revus.

Là dans la vallée à coups de chansons
Ils refont le monde à leur façon.

Hey ! Lutins et farfadets de toutes les contrées
Sont enfin rassemblés.

Que sont-ils venus faire : ripaille, péchés de chair,
Oh ! Esprits sans mémoire,
Quand l’amour est tiré, ami il faut le boire.

Celui qui s’égare en cette vallée,
Qu’il en soit certain, a pris le bon chemin.

Allons donc Manon je t’invite, ce soir si tu n’es pas prise
Viens donc Manon je t’invite au bal des …

Legir tot

Allons donc Manon je t’invite, ce soir si tu n’es pas prise
Viens donc Manon je t’invite au bal des hérétiques

C’est le solstice du printemps qui fait monter la sève
L’appel du stupre séculaire
Tous les sonneurs de place en place, de village en village
En sont l’écho qui se propage

Ce soir je vais te présenter des danseurs incongrus
Tous les fondus de ma tribu
Y aura lutins et farfadets aux regards maléfiques
Et tous les elfes romantiques

Vieux de la vielle et hautboïstes, tambours trépidants
Célèbreront la nuit des temps
Et sans faiblir ils mèneront la cadence infernale
Jusqu’au délire le plus total

Dans un vertige apparaîtra la reine de sabbat
Dans sa splendeur insoutenable
Hurlant sa joie, crachant au ciel ses cantiques indécents
Elle mettra toute l’assistance à fun et à sang

Et quand nous serons revêtus de brumes matinales
Nous offirons nos libations
Et toi ma belle, à la beauté de ton coeur de vestale
Tu recevras dans tes entrailles le souffle du dragon
Oui toi ma belle tu sentiras passer
Dans tes entrailles le souffle du dragon

Ecoutez-le qui se réveille au bruissement d’une éphémère
Au fond des gouffres insondables, en haut des cimes et des remparts …

Legir tot

Ecoutez-le qui se réveille au bruissement d’une éphémère
Au fond des gouffres insondables, en haut des cimes et des remparts
Ecoutez-le qui se prépare

Voici le vent qui vagabonde, d’un souffle il fait le tour du monde
Les feuilles mortes qui abondent en valses folles tourbillonnent
Oh vent, va de l’avant, par dessus clôtures et frontières
Va de l’avant, laver les blessures de la terre !

Voici le vent qui se rebiffe, voici le vent qui virevolte
Il a façonné les récifs, chargé de cent mille volts
Voyez dans les orages l’oeuvre d’un coureur des mers
La grêle et les éclairs sont ses alliés très fidèles !

Voici le vent qui se déchaîne, voici le vent qui s’encanaille
Il déracine les vieux chênes et remplit les champs de bataille
Oh vent, apporte-moi le bruit d’un peuple qui se dresse
Apporte-moi cris de débauche et fortes liesses !

Cette terre est toujours la notre, il n’est pas trop tard.
Cette terre est notre caractère, notre souveraine.
Ami, on …

Legir tot

Cette terre est toujours la notre, il n’est pas trop tard.
Cette terre est notre caractère, notre souveraine.
Ami, on a besoin de toi, ça suffit pas d’rêver,
Lève-toi et danse !

Si l’envie te prend d’être vivant avec impudence,
D’être le plus beau et le plus grand : lève-toi et danse !
Si ton coeur est lourd allège-le avec élégance,
Le cafard te guette, piétine-le : lève-toi et danse !

Amis, on a besoin de toi, allez faut y aller !
Amis, rêver ça suffit pas, allez faut y aller !

Si ta p’tite amie se fait la malle un peu de bon sens,
Ne réagis pas comme un vieux mâle : lève-toi et danse !
Si tu te retrouves seul comme un vieux rat, aucune importance,
D’autres partenaires tu trouveras : lève-toi et danse !
Oh oh ! L’amour mène le bal !

SI tu te les gèles au cercle polaire, pas de négligence,
Et même en plein milieu du désert : lève-toi et danse !
Si tu te retrouves dans les Carpates ou en Casamance
Avec les gorilles, main dans la patte : lève-toi et danse !

Si on veut te faire marcher au pas avec imprudence,
Et te faire courir vers le trépas : lève-toi et danse !
Si tu sens venir ta déchéance, garde encore confiance,
Tu peux retarder cette échéance : lève-toi et danse !
Oh oh ! L’amour mène le bal !

Il nous offre la joie dans la rigueur,
Il nous offre la chance à chaque instant.
Impose ta chance, va où tu le veux vraiment.
A l’intuition connecte-toi, vois ce qui agit en toi,
Là tu seras sans limite, là tu seras magicien.
Il n’y a pas de coeur brisé,
Il n’y a que des coeurs bridés !

Y en a qui fréquentent les cocktails
Ou bien les réceptions mondaines
Pour nous tout ça c’est d’la foutaise
On …

Legir tot

Y en a qui fréquentent les cocktails
Ou bien les réceptions mondaines
Pour nous tout ça c’est d’la foutaise
On a trouvé bien plus balaise

Pour se remettre de la semaine
Le baléti y a rien de tel
Un petit coup de diatonique
Ça fait du bien et c’est tonique

On va vous faire tourner la fête
Ça va swinguer sur les jambettes
On ne retient pas son ardeur
Dans la tribu des libres danseurs

On est pas branché politique
Mais on sait bien où bat le coeur
Les seules lois que l’on défie
Sont celles de la pesanteur

On est toujours de connivence
Pour célébrer la "convivence"
On donne le meilleur de nous-mêmes
C’est facile on fait comme on aime

Et quand le bal enfin s’allume
Plus de pensée, plus de message
C’est juste la relation pure
Qui s’établit dans le partage

Regardez les ces amazones
Foutre le feu sur le plancher
Quand je les vois ça m’fait tout drôle
Je sens quelque chose me démanger

Et si jamais le coeur t’en dit
Rejoins la tribu des libres danseurs

Tu as dansé farandole à l’heure de l’amour frivole,
Quand tu étais paysanne à guérir les pauvres âmes,
Et chacune …

Legir tot

Tu as dansé farandole à l’heure de l’amour frivole,
Quand tu étais paysanne à guérir les pauvres âmes,
Et chacune de tes mains, en tenant une autre main
Formait le cercle d’alliance pour défier la providence.

On oublie les châteaux-forts, les seigneurs de la mort,
Le temps passe et malgré ça, Marie est toujours là.

Marie galante, Marie souriante,
Marie la pieuse, Marie précieuse,
C’est toi qui mets les hommes au monde,
Toi qui les torches, toi qui les grondes.

Tu as dansé, quelle merveille ! A la cour du roi-soleil
Quand tu étais courtisane à séduire les pauvres ânes.
C’est encore toi la chameau qui dansait sur l’échafaud,
La Carmagnole en brandissant l’étendard couvert de sang.

On oublie les mauvais jours, les chemins sans retour,
Le temps passe et malgré ça, Marie est toujours là.

Marie galante, Marie souriante,
Marie la pieuse, Marie précieuse,
C’est toi qui mets les hommes au monde,
Toi qui leur donnes des joues bien rondes.

Tu as dansé fandango, c’était pas du p’tit boulot,
QUand tu voyageais, gitane, sur le dos des pauvres ânes,
Tu as dansé des javas, des valses et des mazurkas.
De tous les souvenirs des gens tu restes le plus vaillant.

On oublie les présidents, on oublie les tyrans,
Le temps passe et malgré ça, Marie est toujours là.

Marie galante, Marie souriante,
Marie la pieuse, Marie précieuse,
De tous les hommes tu es la dame,
De tous les peuples tu es la flamme.

Tiens une mazurka sans parole,
Sans parole mais pourquoi ma parole,
Comme je suis toujours bénévole,
Alors donc c’est moi …

Legir tot

Tiens une mazurka sans parole,
Sans parole mais pourquoi ma parole,
Comme je suis toujours bénévole,
Alors donc c’est moi qui m’y colle.

J’ai déjà ma petite idée,
Je sais de quoi je vais vous parler,
Même si je chante un peu faux,
Je saurai bien trouver les mots.

Repic :
Pour vous dire comment je m’envole,
Quand je danse dans les bras de Carole,
Il est vrai ça doit être drôle,
J’ai tant de mal à toucher le sol,
C’est vous dire comment je m’envole.

Mauvais danseur y en a pas deux,
Comme moi qui suis pourtant sérieux,
Des cours de danse j’en ai pris,
Mais d’la grâce je n’en ai pas pris.

Pour tout dire j’ai souvent prié,
Pour ne pas marcher comme un niais,
Sur les pieds de mes cavalières,
Qui m’regardent souvent de travers.

Cette mazurka je la dédie,
A mes rencontres du samedi,
Celles qu’on regarde dans les yeux,
Qu’on enlace le temps d’une danse.

Pour m’avoir tant et tant de fois
Aidé à faire mes premiers pas,
Pour m’avoir fait tourner la tête
Le temps d’une mazurka c’est chouette.

On s’est rencontrés dans une rue des bas quartiers,
A l’heure où le soir emporte les espoirs ;

Tu semblais …

Legir tot

On s’est rencontrés dans une rue des bas quartiers,
A l’heure où le soir emporte les espoirs ;

Tu semblais paumée, tes poches étaient pleines de rêves,
Alors je t’ai soufflé dans le creux de l’oreille :

Repic :
Ne t’en fais pas Virginie,
J’ai la chanson qu’il te faut,
Si tu dois grandir, fais vite,
Il nous faut partir bientôt.

Loin de la nature, le cœur de l’homme devient dur,
Mai je t’assure, rien n’est jamais perdu.

Misère et souffrance, mensonge et oppression des races
Font des mélodies encore plus tenaces.

Je sais la manière de sécher les larmes des filles,
Allez je t’emmène au bal des sans familles.

J’y ai plein d’amis qui sauront bien te faire sourire,
Ils ont drôle d’allure avec leurs nez crochus.

Permettez-moi de me présenter,
Ange ou démon à vous d’juger,
Tant que je vous tiens par la main,
Votre sort …

Legir tot

Permettez-moi de me présenter,
Ange ou démon à vous d’juger,
Tant que je vous tiens par la main,
Votre sort est scellé au mien.

Go ! Quand y a le feeling, il faut que ça swing,
Mais sans jamais lâcher prise,
Et en cortège par deux, soyons audacieux,
Sinon c’est partie remise.

Mais qui est cette farfadette,
Qui sous mes yeux vient d’apparaître,
Sorcellerie ou magie noire,
Je viens de tomber sous vos charmes.

Dans le cercle d’alliance on est tous parenaires,
Quatre pas en avant, quatre pas en arrière,
On s’observe, on salue de la tête, c’est un peu les préliminaires de la fête.
Les filles font leur avance, puis reviennent avec élégance,
Les garçons suivent, dociles,
Posent une main sur l’épaule de la fille... et ça tourne !

Mais voici nouvelle promise,
Restons bien sages nos mains sont prises,
Seriez- vous de la gaudriole,
Je sens qu’entre nous deux ça colle.

Avec tempérament on se prend par les yeux,
Quand on sent que ça colle, on dévoile son jeu,
Sans fric, sans corruption, s’éclater de divine façon.
Grâce ! Energie ! Sans aucun artifice apparaît la magie.
Un peu de musique chacun y met du sien,
Ça s’appelle un cercle circassien... et ça tourne !

1, 2, 3, 4,
On a changé de partenaire,
Plus de dix fois sur le même air,
Tout ceci est un peu grivois,
N’est-ce pas le monde à l’endroit,
Gracieux, lumineux.
1, 2, 3, 4,
Allez jeunes gens, profitez-en,
Au bal on a toujours vingt ans,
Tout ceci est un peu gaulois,
Comme quoi le temps n’existe pas.

Et ça tourne, tourne, tourne...

La vie est une toupie, le fruit d’un vertige,
Et son centre est l’amour infini !

Une chose est sûre, que la vie est dure,
Quand plus rien ne va et que le moral est bas, …

Legir tot

Une chose est sûre, que la vie est dure,
Quand plus rien ne va et que le moral est bas,
Le pain à gagner, tous les jours faut se lever,
Les bêtes à soigner ou l’usine à se taper.

Mais dans la grisaille du petit matin,
On entend soudain le refrain d’un musicien,
Là dans la ruelle, une ritournelle,
Et qu’est-ce qui revient dans le ciel, c’est le soleil.

Quand la chanson est bonne,
Tout l’monde la fredonne,
L’été, l’hiver, l’automne,
Et le printemps qui bourdonne,
Par je n’sais quel mystère,
Elle s’envole dans l’air,
Faire le tour de la Terre
De tous les cœurs solitaires.

Loin de ta famille, t’en as vu ma fille,
Des vertes et des pas mûres depuis qu’t’as fait le mur,
Mais tu tiens le choc, toi ton truc c’est le rock,
Ta radio à fond, les voisins cognent au plafond,

Et toi mon ami, loin de ta patrie,
Tu as le cœur lourd mais quand vient la fin du jour,
D’où vient ce violon qu’on entend dans ton salon ?
De la parabole accrochée à ton balcon.

Oui ce peuple a beaucoup souffert,
Il en a perdu la raison,
Son coeur est devenu de pierre,
Encore plus …

Legir tot

Oui ce peuple a beaucoup souffert,
Il en a perdu la raison,
Son coeur est devenu de pierre,
Encore plus dure que le béton.

Souviens-toi de tous ces rois, qui ont commis tant d’infamies,
Ces pillards sans foi ni loi, n’ont laissé que ruines et famine.

La Bretagne, vieille insoumise et l’Occitanie hérétique,
Paysans en embuscades, ouvriers sur les barricades.

Les bûchers, les dragonnades, et les colonnes infernales,
Exactions encagoulées, stratégie de la terre brûlée.

Aujourd’hui que reste-t-il de l’autonomie paysanne ?
Les seigneurs de l’industrie, nous onrt menés comme des ânes.

Ils noius ont volé nos terres et la maison de nos grands-mères,

Nos musiques, nos danses, nos langues et puis nous ont laissés exsangues.
Entassés comme des sardines dans ces cités de pacotille,
Nos enfants font triste mine, c’est le progrès, quelle pantomime !

Corruption, hypocrisie, austérité, loi du profit,
L’ordre moral en est la cause, c’est comme ça que je vois les choses.

Toutes les guerres, les génocides, les holocaustes, qu’on se le dise,
Homme d’affaire t’en es la cause, c’est comme ça que je vois les choses.
Que l’humanité se remette en branle dans nos coeurs, dans nos clans,
Dans nos tribus, dans nos moeurs.
Que l’humanité se remette en marche en désordre, en cohue,
En émeute tranquille, en prenant tout son temps,
Le temps sans pression, le temps sans oppression.
On a toujours le temps quand on est sans tyran.

J’aime les chants un peu rugueux,
Chants de païens aux cœurs fougueux,
J’aime les chants faits pour les gueux.

J’aime …

Legir tot

J’aime les chants un peu rugueux,
Chants de païens aux cœurs fougueux,
J’aime les chants faits pour les gueux.

J’aime les mots un peu vulgaires,
Ça vient de cet instinct grégaire,
Que mes ancêtres avaient naguères.

Repic :
J’aime le feu, j’aime la sueur,
J’aime la fête et le labeur,
Œil de mutin, foutre de dieu,
J’aime ce qui rend les gens heureux.

J’ai de l’amour pour les coquines,
Qui nous dévoilent leur sourire,
J’ai de l’amour, je peux le dire.

J’ai de l’amour bien débordant
Pour les jupons qui brassent le vent
J’ai de l’amour, que voulez-vous.

On a tenté de faire de moi
Un petit ange bien sur soi
On a tenté, rien n’y a fait

On a tenté de faire de moi
Un chanteur d’espoirs illusoires
On a tenté, rien n’y a fait

Je n’y peux rien, c’est mon statut
De fils de peuple de la rue
Je me sens bien dans la cohue

J’aime l’odeur qui vient du cœur
J’aime tout ce qui sent bon et fort
Par-dessus tout coquin de sort.