Je sais dans la montagne, un refuge perdu
Qui se mire à l’eau claire des lacs verts d’Orgélus
Ouvert aux …

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Je sais dans la montagne, un refuge perdu
Qui se mire à l’eau claire des lacs verts d’Orgélus
Ouvert aux quatre vents aux montagnards perdus,
Dans la brume et la neige, comme un port du salut.

Refrain :
Qu’il fait bon s’endormir
Au refuge le soir
Près du feu qui s’éteint
Au pays des isards.

Je sais dans la montagne, un refuge perdu
Entouré d’asphodèles, de sapins chevelus
Une histoire d’amour a commencé là-bas,
Quand une nuit d’octobre, j’ai dormi près de toi.

Refrain

Ton cœur est mon refuge, et tes yeux sont pour moi
Ces lacs verts où se mirent mon bonheur et l’amour
Et dans ma solitude, j’y viens chercher souvent
Un sourire qui rassure, un regard apaisant.

Refrain

Je voudrais vous parler d’elle
Comme on parle de l’amour
C’est une belle demoiselle
Petiton fais lui la cour.
Elle …

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Je voudrais vous parler d’elle
Comme on parle de l’amour
C’est une belle demoiselle
Petiton fais lui la cour.
Elle fait le tour du monde
N’écoutant que le soleil
Elle est noire, elle est ronde
Elle est belle à nos oreilles
Allez, vas-y mon collègue
Le regg’aïl, ça te boulègue
Allez, vas-y mon collègue
Le regg’aïl, ça te boulègue

Jamaïca
Musica què canta
Canta Jamaïca AIA

Elle m’a donné rendez-vous
Elle a croqué toutes mes pommes
Quand elle tient le bambou
Elle tape comme personne.
Et si tu n’as pas compris
Je te parle de musique
C’est chez nous dans le midi
Que les histoires on les fabrique.
Allez, vas-y mon collègue
Le regg’aïl, ça te boulégue
Allez, vas-y mon collègue
Le regg’aïl, ça te boulégue

Jamaïca
Musica què canta
Canta Jamaïca AIA

Allez, vas-y mon collègue
Le regg’aïl, ça te boulègue
Allez, vas-y mon collègue
Le regg’aïl, ça te boulègue

Jamaïca
Musica què canta
Canta Jamaïca AIA

(Where is, where is the regg’ail? ( 2 fois )

On dit qu’il a poussé, aqui dans les campagnes
Tout …

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(Where is, where is the regg’ail? ( 2 fois )

On dit qu’il a poussé, aqui dans les campagnes
Tout près de ce beau pays d’Aubagne
On écoutait…les boucles des reggaes

Dans les collines chères aux pas de Pagnol
On se tenait les mains Italiens, espagnols
On s’est tous mélangés, dans les même quartiers.

Zou, on est marseillais
Et le regg’ail, on l’a inventé
Quand le mistral soufflait déjà des vers à nos papets
Et quand la musique était bonne et au soleil nous emmenait.

Zou, on aimait le chant
L’huile, et le poids des poids chiche
Quand on allait tirer le lait de la ferme voisine
En vrai, Méhu tirait les bleus tombés sur les quais d’indochine.

Canta canta… canta le regg’ail
Canta canta le reggae de l’ail
Allez vas-y mon collègue
Le regga’il ça te boulègue
Et donnons-nous la main
Nous danserons jusqu’à demain
Canta canta… canta le regg’ail
Canta canta le reggae de l’ail
Allez vas-y mon collègue
Le regg’ail ça te boulègue
Ce même refrain
Nous le chanterons jusqu’à demain.

Lou soulèu mi fa canta… lou soulèu mi fa ( 2 fois )

Where is, where is the regg’ail? ( 2 fois )

On a pris des chemins de traverses
Fait chanter les uns pour gagner quelques pièces
Nous on l’aimait… cette chanson reggae

Le regg’ail c’est gaïl et ça te pousse
Et par moment ça te file secousse
Ça fait boulèguer… même les ensuqués

Nous, peuple du midi / Il est en nous, ce goût d’aïoli
On fera du boucan comme un DJ què fa lou bèu
Mais dégun chante ici comme un élève du castèu.

Lo sòmi de Pèire-Paul
Lo sòmi de Pèire-Paul

Pèire-Paul Riquet un pichon occitan
Pèire-Paul Riquet es nascut a Besièrs
Entendèt …

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Lo sòmi de Pèire-Paul
Lo sòmi de Pèire-Paul

Pèire-Paul Riquet un pichon occitan
Pèire-Paul Riquet es nascut a Besièrs
Entendèt parlar d’un projècte
D’amenar barcas de Mediterranèa a sa vila

Pèire-Paul Riquet viatja per las contradas del Lengadòc
Rescontra païsans paures e revoltats
Decidís de construsir un canal
Per amenar la prosperitat al país

Lo sòmi de Riquet


Interprétation française (Le rêve de Pierre-Paul)

Pierre-Paul Riquet un petit occitan
Pierre-Paul Riquet est né à Béziers
Il a entendu parler d’un projet
D’amener des bateaux de la Méditerranée à sa ville

Pierre-Paul Riquet voyage dans les contrées du Languedoc
Il rencontre des paysans pauvres et révoltés
Il décide de construire un canal
Pour apporter la prospérité au pays

Le rêve de Riquet

Où suis-je né ? Je ne sais plus,
Dans la neige ou bien sous la glace.
L’aube du monde, j’ai …

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Où suis-je né ? Je ne sais plus,
Dans la neige ou bien sous la glace.
L’aube du monde, j’ai vécu,
Sans bruit, sans racine, je passe,

Dans l’enthousiasme j’ai bondi
Sans crainte, de mon glacier blanc.
A personne je n’obéis,
Je donne la vie en descendant.

Je porte comme un enfant, l’alose
Qui vient de la mer dans mon lit.
Le long de mes berges, grandioses,
Les vignes et les villes ont grandi.

Longtemps les hommes m’ont prié,
Comme une idole, comme un Dieu.
Ils me chantaient, ils m’honoraient,
Me respectaient, j’étais heureux.

Et les vieux remparts d’Avignon,
S’en souviendront à tout jamais,
Quand je noyai des bataillons
Dans la douceur d’un mois de mai,
Oh ! Oh ! De mai !

Et la Provence qui fleurit
Peut être sûre que toujours,
Aucun danger, ni ennemi,
Ne triomphera de mon amour.

Mais pourquoi alors m’avoir pris,
Pour une décharge, une poubelle,
M’avoir traité avec mépris :
« Attention ! Baignade mortelle ! »

Et pourquoi m’avoir enchaîné,
Endigué et puis mis en cage,
Croyez-vous donc qu’on peut dompter,
Un lion qui gronde de rage,
Oh ! Oh ! De rage !

Où suis-je né ? Je ne sais plus,
Dans la neige ou bien sous la glace.
L’aube du monde, j’ai vécu,
Sans bruit, sans racine, je passe,

Mais parfois, quand je vois flotter
Une barque ou bien quelques fleurs,
Moi le Rhône, je peux rêver,
Et c’est la fin de ma fureur.

Comme l’amant qui veut emporter
Sa belle loin d’un monde cruel,
Dans la mer je vais me noyer,
Avec la Camargue si belle. Oh! Si belle.

Je te salue ô soeur mère
Je te salue nourrice hôtesse
Du roi des animaux

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Je te salue ô soeur mère
Je te salue nourrice hôtesse
Du roi des animaux

Y’ a Marseille qui appelle , mais personne ne répond.
Ici coule l’Huveaune, mais y’a plus d’eau sous les ponts. …

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Y’ a Marseille qui appelle , mais personne ne répond.
Ici coule l’Huveaune, mais y’a plus d’eau sous les ponts.
Planqués ! Dans la Cité !
Les rats de villes ne savent plus comment monter.
Cachés ! Dans les greniers !
Les rats de villes ne savent même plus couiner.

Pour eux, le blé c’est rouge. Ils se sont habitués.
Ca leur fait mal au ventre mais faut pas s’inquiéter.
Pardi ! Tout est gratuit !
Les rats des villes savent même plus qui les nourrit.
Tant pis ! C’est l’paradis !
Qui les attend avec leur copines, les souris.

Rattus Phocéus Vulgaris
Rattus Urbanus Amnésis

Quand le soleil se couche, quelquefois ils se souviennent
De l’époque bénie, quand la lune était pleine.
Par Milliers ! Affamés !
Ils occupaient toutes les rues de la cité.
Aujourd’hui ! Anesthésiés !
Ils cherchent à peine avoir l’OM à la télé.

Rattus Phocéus Vulgaris
Rattus Urbanus Amnésis

Au plus profond d’une cave, se tiens le « Roi des Rats ».
S’il ne peut pas bouger, l’esprit est encore là.
Entité ! Subversive !
Prince impotant , il a toujours le goût de vivre.
Nourri ! Par ses disciples !
C’est le gardien de la mémoire collective.

Les humains, trop choqués, ont nié son existence.
Trop dur a regarder, miroir de nos insufisances.
Attention ! Aux réactions !
Tu peux vomir, je y’en donne la permission.
Frustrations ! Inhibitions !
Le roi est nu, il habite sous ta maison.

Rattus Phocéus Vulgaris
Rattus Urbanus Amnésis

Rattus Phocéus Vulgaris
Rattus Urbanus Amnésis

Refrain :
Les voisins disent qu’il est déviant...
Il est bizarre c’est évident !
Alors on l’appelle « Le Salaud …

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Refrain :
Les voisins disent qu’il est déviant...
Il est bizarre c’est évident !
Alors on l’appelle « Le Salaud d’Evian »
Nous on a peur qu’ils nous attaque
Avec son regard de maniaque.
Alors on l’appelle « Le Salaud du Lac »

Des poupées en plastique clouées sur sa façade,
C’est sûr, c’est pratique pour passer pour un malade.
Y’a des chiens, tous bâtards, qui aboient du matin au soir.
Des bagnoles, sur des cales, qui rouillent sans espoir.

Refrain

Des fois, on le voit la tête sous sa capuche.
On change de trottoir... politique de l’autruche !
Lui parler ? Pas question ! Personne n’a essayé.
Le saluer ? A quoi bon ! Mieux vaut s’en méfier.

Refrain

Sur son toit, y’a pas d’antenne. Il a pas la télé !
Mais une chose est certaine, il a l’électricité.
Toute la nuit, sa grande serre, elle reste éclairée...
Personne ne sait à quoi ça sert cette énergie gaspillée....

Final :
Je sais c’est étrange, l’autre soir j’ai rêvé...
Au volant d’une Mercedes blanche, il me souriait.
Il y avait une odeur étrange qui s’en échappait.
Et une feuille à cinq branches tatouée sur son poignet....