Elles passent et elles repassent les filles nos bras
Celles qu’on aiment et qu’on ne garde pas
De leurs jupes …

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Elles passent et elles repassent les filles nos bras
Celles qu’on aiment et qu’on ne garde pas
De leurs jupes légères elles nous donnent la joie
Libres indépendantes elles n’ont besoin de moi

Refrain
Les filles de la route tous les soirs elles sont là
Pour danser la java elles ne veulent que moi

J’ai voulu la plus belle pour devenir le roi
Je suis resté fidèle et elle en profita
Un soir de pleine lune à genoux je la trouva
Avec un bon ami j’en suis resté baba

Quelques fois sur ma route je pense encore à toi
Mais celles que je préfère sont les filles de joie
Elles sont si fières et douces elles me donnent la joie
Libres indépendantes elles n’ont besoin de moi

Les fracas de la Plaine des oiseaux de malheur
Qui te disent “ à la tienne “ à n’importe quelle …

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Les fracas de la Plaine des oiseaux de malheur
Qui te disent “ à la tienne “ à n’importe quelle heure,
Ils ont eu de la veine, ils n’ont jamais eu peur,
Ils rêvent sous Tranxene que le monde est meilleur.

Les fracas de la Plaine des oiseaux de passage
Qui te disent “ à la tienne “ même s’ils ont la rage
Pour eux la coupe est pleine avant le troisième age,
Il faut noyer sa peine quand arrive l’orage.

Les fracas de la Plaine des oiseaux migrateurs
Qui te disent “ à la tienne “ jusque sous l’Equateur,
Y’en a eu à Cayenne enfermés par erreur,
Y’en a même à Pnom Pehn, et toujours en sueur.

Les fracas de la Plaine des oiseaux mazoutés
Qui te disent “ à la tienne “ quand ils sont échoués,
Même s’ils ont la haine, ils peuvent plus bouger,
C’est pire que des chaînes, leurs ailes sont niquées.

Des oiseaux à la Plaine y’en a plus tellement,
Quand y’en a un qui traîne il reste pas longtemps,
Il chante à la prochaine et s’envole en riant,
Quand j’entends “ à la tienne “, “ j’y pense tout le temps.

À la tienne
Que la vie et le vent nous entraînent
À la prochaine
Que la vie nous laisse un peu de temps

Lo long d’un riu, la salvatga corres
Los pès banhats, lo pèl, los vestits solhats
Lo cèl es bas e …

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Lo long d’un riu, la salvatga corres
Los pès banhats, lo pèl, los vestits solhats
Lo cèl es bas e la nivol negre
Ailà, un liuç, l’auratge va arrivar
Crid e òm sap pas s’es de libertat,
De joi, de paur o de dolor
Perqué jamai de deguns se vòl pas far adujar
Un bartàs o una vièlha soca
Suffis per se parar un pauc
Perqué jamai de deguns se vòl pas far adujar

Longtemps on nous a fait croire que les nanas n’avaient pas d’âme Les temps ont bien changé mais aujourd’hui les …

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Longtemps on nous a fait croire que les nanas n’avaient pas d’âme Les temps ont bien changé mais aujourd’hui les bonnes femmes
Sont considérées comme des anormales
Il y a du vrai là-dedans mais attention les mâles.

Refrain
Qui sont ceux qui font du bizness de nos charmes ?
Qui sont ceux qui nous dénudent pour d’la réclame?
Qui sont ceux qui payent pour nous voir à poil ?
Les mêmes qui crient scandale en disant qu’on est immorales
Alors le mal. Les mâles avec leurs histoires sales
Leurs sales histoires de fesses qui sortent des comptoirs et des salles

Ils veulent qu’on soient parfaites ils nous prennent pour des vestales
Qu’on restent à la maison pour repasser leurs futals
Pendant qu’ils courrent les bars en faisant des martingales
Ou qu’ils se la jouent facho en vidant leur arsenal
Mais...

refrain

J’ai choisi ce sujet pour répondre à un DJ. blette
Qui s’est permis d’juger et d’critiquer des nénettes
Qu’il ne comprendra jamais à moins qu’il ne s’arrête
De voir le mal partout avec des idées toutes faites
Des idées rétrogrades que n’ont même plus les prêtres
Car même les courtisanes sont des personnes qui se respectent
D’ailleurs...

refrain

Les temps sont révolus et tout le monde s’assume
Les hommes montrent leur cul eux aussi nous allument
Et c’est pas pour autant qu’on leur vole dans les plumes ..
Non c’est pas pour autant qu’on leur vole dans les plumes
Ceux qui parlent mal des femmes passent pour des ridicules
Et tant pis si sur notre compte y’en a plein qui fabulent
Car...

refrain

On dit souvent, les mots c’est rien
Mais c’est beaucoup quand c’est la fin
Fin de musique ou fin de …

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On dit souvent, les mots c’est rien
Mais c’est beaucoup quand c’est la fin
Fin de musique ou fin de vie
Mathématique, Mat est l’envie !

Envie de son pour faire face
Et les chansons sur cette face
Face au soleil, face à la terre
Et puis Marseille, et puis Saint Pierre.

J’en ai écrit des mots sur tout
Telle est ma vie, tel est mon goût
J’irai le soir dans la tourmente
Chanter l’espoir si ça me chante…

Chanter l’espoir si ça me chante…

Les mots, les mots
C’est une belle danse
Les mots, les mots
Pour dire qu’on y pense
Les mots, les mots
Belle est la tolérance
Les mots les mots
Et voilà qu’on avance.

Souvent parler aux murs,
Aux barreaux des prisons
Et glisser des murmures
A tord ou à raison
J’en ai jeté parfois
Déchiré au bureau
Des mots qui par endroit
Avaient le dernier mot.

Se cacher dans la plume
Dans les ailes des oiseaux
Dans les feux qu’on allume
Sous les pas des chevaux
Et les pages se tournent
Dans mon livre d’histoire
Et moi je me retourne
Salto dans ma mémoire

N’y a que fan de caùa per toujour marca ben
Si fan bagna lou moure et si lavon li dent …

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N’y a que fan de caùa per toujour marca ben
Si fan bagna lou moure et si lavon li dent
Si meton un faï de pschitt per sentì bouòn touplen
E n’i a finda
Que fan lu ’scufignous per un tòcou d’aiet
Que laisson din la sieta un mouceu de sebet(a)
Es prop’una vergogna li venguesson la caguete

Les Niçoises mangent du brous
Soyez pas trop jalouses
Les Niçoises boivent du rouge
Les Niçoises mangent du brous

Si fan peta lou ventre mangion daube e polenta
Fan la pissaladièra mé un mouloun d’amploua
Ti diran jamai noun per una bagna cauda
Et n’i a finda
Soun propi li regina doù festin doù cantoun
Que si caloun de gòtou couma d’embriagoun
E quoura es jouiouha ti fan una cansoun

Les Niçoises mangent du brous
Soyez pas trop jalouses
Les Niçoises boivent du rouge
Les Niçoises mangent du brous

Pétan qu’elles sont belles, ces filles là…et elles envoient

E Coura vas au Ray per lou Gym cridera
Aqueu que la marida‘es propi ben tomba
Per garda la pichouna caù ben si boulèga
E pilha garda
Li faïre de baïetas e ben la calignà
Es propi la coumbina per tu de la garda
Que es de Catarina qu’aven toui erità

Les Niçoises mangent du brous
Soyez pas trop jalouses
Les Niçois les épousent
Surtout pas les repoussent
Les Niçoises mangent du brous

Pétan qu’elles sont belles, ces filles là…et elles envoient