Dans leurs jeux économiques
Leurs profits sont mirifiques
Maintenir les seuils critiques
Pour reverser des coups de triques
Le CAC …

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Dans leurs jeux économiques
Leurs profits sont mirifiques
Maintenir les seuils critiques
Pour reverser des coups de triques
Le CAC 40 et le NASDAQ
Le DOW JONES et puis WALL STREET
Ca magouille à tous les étages
Pour fabriquer nos jolies cages
Quand ils avancent, nous on recule
C’est comme ça qu’ils nous acculent
Quand on avance, c’est eux qui reculent
Que ça nous serve de préambule
Quand on a besoin de social
On nous sert du libéral
Pourquoi reservir la misère
Qui fomente toutes les guerres
Ca fait sourire les lobbies
L’armement y a fait son nid
Quand tu pleures mon ami
Sarkozy il sourit

Coinçat dins un pais, entra Tolosa e Marselha
Al mièg de la garriga, al còr de l’Occitània
Soi un pauc …

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Coinçat dins un pais, entra Tolosa e Marselha
Al mièg de la garriga, al còr de l’Occitània
Soi un pauc canhas, es la fauta del solelh
Quant me tusta sul cap, vai mai restar a l’ostal
abalit a l’alencade a l’alh e a la chichoméia
A la carnsalada grille que preparaba las mamés
E qu’an fach de nosautres de polits pichons
Que si lo creses pas vai-te’n la demandar

Coincé dans un pays entre Toulouse et Marseille
Au milieu de la garrigue, au coeur de l’Occitanie
On est feignant mais c’est grâce au soleil
Quant nos tusta sul cap
Rambo te d’aqui

Qual fot fot fot fuoc a la garriga
Qual canta canta canta las cigalas

Gardarem l’occitan que s’apela libertat
E que si te vas pas plan
Me fas cagar
L’aviài après a l’ostal, l’aviài pas après a l’escola
Vas ten cagar a la vinha e ramena me la clau

Con dinero sin dinero
Hago siempre lo que quiero

CRASH boursier CLASH ouvrier
Buvons à nos amis qui sont licenciés …

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Con dinero sin dinero
Hago siempre lo que quiero

CRASH boursier CLASH ouvrier
Buvons à nos amis qui sont licenciés

Combien d’eux sont enragés
Mais combien vont militer
Plus de payes au rabais
Ou sinon ça va fuser
Combien d’eux vont émigrer
Combien d’eux vont s’effacer
Trop de peur pour s’engager
C’est renier tout un passé

CRASH boursier CLASH ouvrier
Buvons à nos amis qui sont licenciés

Comportement antipathique
C’est une fin sûrement tragique
Médias soporifiques
C’est un k.o dramatique
Economie patriotique
Gouvernement despotique
La finance a ses artistes
Muselons ces arrivistes

Eject !
Ejecte-moi tous ces élus que les industriels ont corrompus.
Ejecte-moi tous ces derniers, ceux qui ne pensent que …

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Eject !
Ejecte-moi tous ces élus que les industriels ont corrompus.
Ejecte-moi tous ces derniers, ceux qui ne pensent que monnaie.
Ejecte-moi tous ces rapaces qui veulent penser à ta place.
Et continue ton marathon, crache sur les, zob religion.
Zob religion !

No me quiero el dinero de la World Compañia,
No me quiero este dinero mas.
No me quiero el paraiso del dinero de decadencia,
No me quiero este infierno más.
Ho red-ject Ho red-ject

No me toques los cojones, no me toques los cojones.
No me toques los cojones más. No me los toques.

Cette société-là nous ennuie, elle ne juge que nos apparences,
Cette société-là nous pourrit, elle ne voit que nos différences,
Nous ne rentrons pas dans ce moule, vos idées ne nous plaisent pas.
On continue de sortir de la foule, pour changer la tête de tous les états.
France, tu commences à puer avec tes fachos haut-placés
Ta morale moyenâgeuse et tes idées religieuses.

No me toques los cojones, no me toques los cojones.
No me toques los cojones más. No me los toques.

Escucha el mundo que llora
Escucha el mundo querido

El ritmo de las botas en el suelo,
La violencia de …

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Escucha el mundo que llora
Escucha el mundo querido

El ritmo de las botas en el suelo,
La violencia de las bombas que caen sobre el techo,
La sangre de los hombres que van a la batalla,
Este pobre, pobre mundo que llora.

Bonitas palabras de los politicos
Para hacer dormir al pueblo,
Muchas represions de los militares
Matando inocentes,
Y nadie, nadie, nadie puede vivir
Sin amor, sin fuerza,
Y todos, todos, todos vamos a morir
Si las guerras no paran.

El grito de las mujeres que se rebelan,
El silbido de las balas que matan,
El viento de la victoria en las banderas,
Este pobre, pobre mundo que querido.

Muchas mentiras de los dirijentes
Para dormir a la gente,
Muchas detenciones de la policia
Para empedir la lucha,
Y nadie, nadie, nadie puede vivir
Sin amor, sin fuerza,
Y todos, todos, todos vamos a morir
Si las guerras no paran.

El pueblo unido balando por la paz

Los pueblos unidos,
Sin fronteras, sin violencia, sin armas, sin verguenza,
Que bailan por la paz.
Pueblos unidos,
Por l’esperanza, provocar el destino para nada,
Nada mas que la verdad.

Sans armes et sans violence, il y a les peuples qui dansent.
Si tu veux rentrer dans la transe, vas y rigole et danse.
Mais si tu veux continuer de vivre en liberté,
Il n’y a pas d’autre solution que celle de résister.

Las filhas de las garrigas gaita coma son polidas
Fan dansar los drolles sus aquesta farandola
Aquela farandola fa dansar …

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Las filhas de las garrigas gaita coma son polidas
Fan dansar los drolles sus aquesta farandola
Aquela farandola fa dansar las filhas
Aquela farandola fa dansar los drolles

Dansa dansa dansa dansa arreu
Canta canta canta canta macarel
Bufa bufa bufa bufa arreu
Chuca chuca chuca chuca macarel

Las filhas dins las vinhas gaita coma son polidas
Caponan los drolles e dansan la farandola
Aquela farandola fa dansar las filhas
Aquela farandola capona los drolles

Las filhas sus las barricas gaita coma son polidas
Fan chucar lo rotge e dansan la farandola
Aquela farandola fa dansar las filhas
Aquela farandola fa chucar los drolles

La filhas dins los leits gaita coma son polidas
Punchan los drolles sus aquesta farandola
Aquela farandola fa punchar las filhas
Aquela farandola fa punchar los drolles

Dansa dansa dansa dansa arreu
Canta canta canta canta macarel
Bufa bufa bufa bufa arreu
Puncha puncha puncha puncha macarel

Fou à deux têtes pochtronne la bière,
à t’en faire rouler jusqu’au caniveau.
Ta vie, ta vie, ta vie qui …

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Fou à deux têtes pochtronne la bière,
à t’en faire rouler jusqu’au caniveau.
Ta vie, ta vie, ta vie qui prend l’eau.
Ta vie, ta vie, ta vie de clodo.

Maintenant tu bois de la bière et aussi du pinard
quand tu te lèves, à la place du kawa.
Tu décolères pas après tous ces tocards
qui voudraient bien comprendre quel est ton désespoir.

Tu dis qu’un jour tu la rencontreras,
Tu sais pas où, c’est sûr, au fond d’un bar.
Ensemble vous partirez vers d’autres cauchemars
à écluser les comptoirs de la rue du désespoir.

On me dit que troubadour, ce n’est pas un métier
Juste un de ces hobbies d’adolescent désœuvré
J’entends dire tous …

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On me dit que troubadour, ce n’est pas un métier
Juste un de ces hobbies d’adolescent désœuvré
J’entends dire tous les jours : trouve donc un vrai métier
Ce n’est pas en chantant l’amour que tu pourras subsister.

Gardarem la tèrra e tanben sa cançon.
Gardarem la tèrra la nuèit tanben lo jorn.
Gardarem la tèrra e tanben sa cançon.
Gardarem la tèrra la gardarem totjorn.

Regarde cette petite fleur qui s’est fait piétiner
Par 300 000 visiteurs complètement fracassés
Par la chaleur le manque d’eau, la teuf à volonté
Pendant trois jours on aura pu voir un monde presque parfait.

On me dit qu’un monde meilleur est possible oui mais
Si on se rend la vie pénible on va pas y arriver.
Si à la place de lever la tête on se regarde les souliers
I a pas mai d’un sorire sul cap d’un dròlle per nos faire bolegar

Travailler, emprunter, épargner, acheter, dépenser, jeter
Travailler encore travailler, pour toujours plus consommer, et puis tout balancer … la terre avec. Attention au chant des sirènes, qui arrive dans nos cerveaux,
avant que nos oreilles aient compris.
Il sonne faux comme une mauvaise rengaine
Et veut nous rendre sourds à toutes les mélodies.

Moi je dis qu’en ce bas monde il ne faut pas se leurrer.
Que tout fonctionne à coup de bombes, à coup de poings levés.
A choisir je préfère la seconde pour pouvoir m’exprimer.
Gueuler contre ce monde qui tombe, qui est en train de s’écrouler !

Liberté, fraternité, égalité, de belles idées souvent bafouées.
Et l’amour, le respect, la dignité, à quel prix vous les vendez.
Ecoutez votre cœur, alors vous comprendrez
Qu’il y a des choses de valeur, qu’il ne peuvent pas acheter.

Se volèm contunhar a viure al país
Manjar lo bon pan e beure lo bon vin
Caldrà pas comptar suls òmes politics
Mas encara mai bolegar e encara mai cantar.

Repic :
Hey joven daissem pas los omes
Polluir la planeta
Hey joven daissem pas la tèrra
A las politicas …

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Repic :
Hey joven daissem pas los omes
Polluir la planeta
Hey joven daissem pas la tèrra
A las politicas capitalistas

Repic

Je ne veux plus aller dans les supermarchés
Y a que des ogm à nous faire bouffer
Je vais plutôt voir le jardinier du coin
Quand y a plus de légumes dans le jardin

Repic

Voli pas anar dins los supermercats
I a que d’ogm de nos far chapar
Vau pusleu veire l’ortalier del canton
Quand i a pas pus de legums dins l’ort

Repic

Je fais travailler les amis de la montagne
Ils aiment leurs animaux aussi la castagne
Ces apiculteurs qui font du bon miel
Et le soir au coin du feu tirent sur leurs joints

Repic

Fau trabalhar los amics de la montanha
Aiman las bestias e tanben la castanha
Aqueles abeilhers que fan de bon mel
E lo ser al canton tiran sus l’espinel

Repic

Sur c’est plus facile à dire qu’à faire
Mais faut bien arrêter de les laisser faire
Boycottons tous chacun à sa manière
Faisons les reculer dans leurs tanières

Repic

Je n’ai plus la faucille et le marteau
J’ai une masse aussi une faux
Mes outils suivent les cours de la bourse
Ou je combats ou je me couche

Cette nuit est morte une amie, est mort un ami ;
Où t'habitais ?
Je le sais pas, je te …

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Cette nuit est morte une amie, est mort un ami ;
Où t'habitais ?
Je le sais pas, je te connaissais même pas.
T'étais peut-être chinois, quizás de Nicaragua.
T'existais même pas, t'existais qu'en moi.
Ton corps est tombé mort, le mien en tremble encore.
Mais qui t'as mis à mort ? fachos ? cathos ?
Les bourreaux sont de tous bords, les fachos sont tous d'accord,
qu'est-ce qu'ils ne feraient pas pour avoir leurs dieux, leurs rois !

Ni dieu ! ni roi ! ni loi ! ni maître !

Aujourd'hui j'ai les sentiments absents,
Il n'y a pas que du sang qui coule dans mes veines
Coule aussi la haine, nosotros están mirando
Aujourd'hui j'ai le mors aux dents, la violence en moi
Infligée me déchaîne, nosotros están mirando
Aujourd'hui le combat reprend pour que demain
Ensemble on n'ait plus de chaînes.

Los que se mueren a la guerra,
En las trincheras por la patria,
Estamos mirando, a nosotros están mirando.
Los que se mueren en las minas,
Lejos de la tentation del día,
Estamos mirando, a nosotros están mirando.
Estamos mirando cuando se mueren d'enfermedad de dolencia
Estamos mirando, a nosotros están mirando.
Y todos que hayan partido, que no sabemos porque,
La muerte serra y serra la muerte.

Ni dieu ! ni roi ! ni loi ! ni maître !