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Les vacances
Massilia sound system
Les vacances, c’est ça qu’il nous faut
Au sommet d’une montagne ou bien au bord de l’eau,
À pied, à …
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Les vacances, c’est ça qu’il nous faut
Au sommet d’une montagne ou bien au bord de l’eau,
À pied, à cheval, en voiture, à vélo.
On a bien travaillé, on a bien travaillé,
On a payé le RDS, on a payé la CSG
L’impôt sur le revenu, l’impôt sur l’immobilier
On s’est retrouvé à peu près nu et cela bien avant
l’été
On a cherché du boulot, on n’a pas trouvé de boulot
On a couru toute l’année et c’était pas rigolo,
On est fourbu, on est crevé le matin de se lever tôt
Quand le physique est usé ça fout le moral à zéro
Il faut réparer la machine, mettre le compteur à zéro
Il faut arrêter le régime, même si l’on est toujours
gros
Alors, chômeurs ou travailleurs prenons le temps du repos
Oublions les mois de labeur, au dehors il fait déjà chaud.
On s’est bien préparé, on s’est bien préparé,
Certains ont fait le plein, et d’autres ont déjà leur billet
Alors cool, reste cool, quand sur la ligne de départ s’avance la
foule
Je sais bien que tu es à bout et qu’il faut que tu te défoules
Mais ça n’est pas le moment d’attraper les boules
Vois donc les amoureux l’été est fait pour deux
Ils se foutent des bouchons car ils sont restés chez eux
Ils sont à fond pour la saison et l’amour leur sert de maison
Ils ont le feu au fond des yeux et le soleil pour horizon
Regarde un peu mieux, ne vois-tu pas le bleu ?
C’est pas le bleu de travail, c’est le bleu qui rend joyeux !
On craint degun, je dis, on craint degun
Ce qu’on veut c’est des parfums, ce qu’on veut c’est des embrums
On craint degun, je dis, on craint degun
Ce qu’on veut c’est du plaisir et qu’il y en ait pour chacun
Sur du sable ou bien des galets, dans de l’eau douce ou bien salée
Ce que l’on veut c’est ne rien faire et ne pas être dérangés
Se prélasser, se faire dorer, se tourner et se retourner
Et qu’on arrête de nous dire que le travail c’est la santé.
Chacun sa façon, chacun sa façon
De choisir son coin, de choisir ses distractions
Certains font du camping au fin fond de l’Aveyron
D’autres font du trecking au Népal ou au Piémont
D’autres encore du rafting dans les gorges du Verdon
Du VTT, du pédalo, sueurs, frissons et sensations
J’en connais qui préfèrent les Antilles ou le Japon
J’en connais qui frétillent à la seule vue d’un avion
Qui dépensent des cents et des mille c’est leur satisfaction
Il y a ceux qui resquillent et bien parce qu’ils n’ont pas un rond
Mais moi je ne comprends pas ce qui les pousse donc
À se chercher en vacances tout un tas d’occupations
Moi je prends le temps pour moi, je prends le temps pour toi
Moi j’en fais le moins possible moi je ne suis pas fada
Je pêche à la ligne et je mange mon poisson
Je c,line ma nine et je m’endors au cabanon.
D'ausir dins : Aïollywood
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Les vagues
Reggae d’Oc
Oh collègue,
tu l’entends
Monter de ce cabanon
Oh collègue tu le sens
On dirait une chanson… Allez bouge, Allez …
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Oh collègue,
tu l’entends
Monter de ce cabanon
Oh collègue tu le sens
On dirait une chanson… Allez bouge, Allez bouge
Et t’as qu’à monter le son
Tourner le bouton à fond
C’est là
dans ce cabanon
Qu’ils nous la font la chanson…
M’en allant à Callelongue
Par ce si beau jour d’été
Au concour de chaises longues
Je me suis fait allonger
Et si de
nous on se moque
Non ça date pas d’hier
Puisque déjà à l’époque
Les grecs ils savaient y faire.
Ils mettaient en amphores
Tous ceux qu’ils galégeaient
Il parait qu’il
y en a encore
Au fond du fond de la baie
Des grecs… et non couillesti..
Des amphores… Allez bouge ! Allez bouge…
Vè là où vague elle est
S’est cassée sous les galets
Vé là où vague elle est
S’est cassée !
Aux pieds de la Bonne Mère
C’est le ton qui est donné
En attendant la Saint Pierre
N’oublie pas de rigoler…
Tu le sais le temps
qui passe
Ça te tue à petit feu
Avant que ça t’escagasse
Jette toi tant qu’elle est bleue.
On sera comme sardine
Dans une boîte de thon
En attendant que la marine
Nous donne l’appellation
Pour faire la bouillabaisse
Comme on dit dans le jargon
Tant que la soupe est épaisse
C’est qu’il reste du poisson.
Vè là où vague elle est
S’est cassée sous les galets
Vé là où vague elle est
S’est cassée !
Vague elle est où là… Vague elle est où là… Vague elle est… Vague elle est !
D'ausir dins : Le retour du regg’aïl
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Les vibrations
Reggae d’Oc
Ça bouge dans ma poche, ça bouge dans ma poche
Ça bouge dans ma poche… de gauche
Hier encore j’en …
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Ça bouge dans ma poche, ça bouge dans ma poche
Ça bouge dans ma poche… de gauche
Hier encore j’en ai parlé à mon voisin chinois, et à son épais pékinois
Ils m’ont dit là-bas aussi les
chiens-chiens téléphonent
Et certains téléphones aboient
Elle est dure la vie, partout pour tous il y a des no-nos, et c’est bien pour ça nous qu’on bosse wouah ! wouah !
Même si pour les fringues on doit
être plus con, en moins qu’on prenne moins les gens pour des citrons
J’ te parle pas de la tremblante du mouton ça c’est une toute autre vibration.
Dans nos assiettes y’a de l’Asie, un bol de riz, pas de sushi là ça
me rassasie
Gardez vos poules et vos poulets, gardez vos appareils électroniques tout niqués
Il y a des jours de grosse solitude c’est une certitude
Faudrait qu’on change nos habitudes…
Fais
bien attention au son des mots de la chanson
Le son c’est une question de vibration, le son, c’est une question
Le son c’est une question de vibration, le son, c’est une question
AH bon…ça vibre dans ma
poche, ça vibre dans ma poche, de gauche
J’ai voulu en parler hier à ma voisine, celle qui se déshabille en bleu marine
Pas facile, mon horizon m’en faire une copine, ça ne tient plus, qu’à un bout d’ fil
Faut que j’ lui file un coup de fil c’est plus facile c’est plus discret,
ça peut la faire vibrer – sexy !
Mais sa planète, c’est l’internet, je crois qu’elle fait ça sur un site à nénettes, ça m’existe, c’est net.
Fait bien attention au son des mots de la chanson
Fais bien attention, au son…
REFRAIN
Chorus
REFRAIN ça vibre dans ma poche….. Le son
D'ausir dins : Le retour du regg’aïl
fr
oc
Les vivants
Dupain
Ges de trabalh per leis canalhas, trabalhar per crompar
Ieu vòli pas
morir de fam, garda tei sòus.
Lo mau …
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Ges de trabalh per leis canalhas, trabalhar per crompar
Ieu vòli pas
morir de fam, garda tei sòus.
Lo mau es la mespresa dins una raia de soleu
Siam poderós e va sabem garda tei sòus.
Dies lo trabalh es la salud mi crebi a l’obratgi
Dies vòlon plus trabalhar trabalhar per
crompar
Voudriás beleu que semblessiam coma tu.
Fòrça bravei gens an bastit ton ostaus
Fòrça obriers sont venguts bastir tei piramidas.
Sonca regachi la « teledivision ». Vesi jamai meis amics
Mai lei tieu li sont totjorn ben vestits.
Lo mercat fara la lei, es aquò que ti fa gaug, lo mercat fara la lei
Ma cu a fa la lei a fa l’engana
E ieu sabi jà que lei « vivants » son a trabalhar.
Il
croient savoir qui nous sommes, experts du gène humain
Aiguisent leurs croyances à leurs convenances.
Ils ont renoncé bien vite à leurs illusions
Ils ont renoncé, commencé à s’armer.
Repic :
Nous sommes les vivants.
Ils ont cessé d’aimer, criminalisent les vivants
Nous sommes les vivants.
Sommes-nous la cible, l’ennemi ?
D'ausir dins : Les vivants
fr
Les voyageurs
Sam Karpienia
Et si l’envie me prend de partir
Nul ne saura me dire où
aller
Et si l’envie me prend de …
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Et si l’envie me prend de partir
Nul ne saura me dire où
aller
Et si l’envie me prend de partir
Nul ne pourra m’accompagner si loin
Connaissez-vous les voyageurs
Sans arme ni morale au devant du monde
Aucun obstacle ne freinera la course
Aucune entrave ne brisera l’accès
Toujours à même de se mettre en péril
Toujours en partance vers d’innombrables ailleurs
Connaissez-vous les voyageurs
Sans arme ni morale au devant du monde
Et si d’aventure je croise ton regard
Ne porte à mon égard de jugement
L’impromptu voyageur ne se fuit pas
Il délimite les contours de son humanité
Des périples de lumière je reviendrai
Battus les sentiers, les pistes aux étoiles
Enchantés les chemins acérés
Toujours tendus vers le lointain
Connaissez-vous les voyageurs
Sans arme ni morale au devant du monde
D'ausir dins : Extatic Malancòni
oc
Letra a Fatima
Patric
La garriga e la mar l’estanh lo mont Sant-Clar
Los te voldriau donar per careiçar ta man
L’auba de cada …
Legir tot
La garriga e la mar l’estanh lo mont Sant-Clar
Los te voldriau donar per careiçar ta man
L’auba de cada estieu l’aiga de
tot un rieu
Tot çò qu’ai de mai car per careiçar ta carn
T’escrive dau costat de la camarga
Cresiau pas que la mar era tant larga
Lo rore e l’atmelier la vinha e
l’arbosier
Los te voldriau donar per careiçar ta man
La canson d’un gabian lo fuòc dins la sartan
Lo regard d’un enfant tot çò qu’aimavas tant
L’estèla e lo soleil las nivols e
lo cèl
Los te voldriau donar per careiçar ta pèl
Lo cant d’un auriòl lo perfum d’un tilhòl
L’espèr de l’endeman per te donar la man
D'ausir dins : Catellorizo, Enregistrement public, Viatge
oc
Letra a Fatima
Calabrun
La garriga e la mar, l´estanh, lo mont Sant-Clar,
los te voldriau donar per careiçar ta maç
l’auba de cada …
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La garriga e la mar, l´estanh, lo mont Sant-Clar,
los te voldriau donar per careiçar ta maç
l’auba de cada estieu, I’aiga de tot un rieu
tot co qu’ai de mai car per careicar ta carn
T´escrive dau, costat de la camarga;l
cresiau pas que la mar era tant larga
Lo rore e l’atmelier, la
vinha e lo figuier
los te voldriau donar per careiçar ta man
la cançon d’un gabian, lo fuoc dins la sartan
lo regard d’un enfant, tot co qu´aimavas tant
T’escrive...
L’estela e lo
soleil, las nivols e lo cèl
los te voldriau donar per careiçar ta pel
lo cant d’un auriòl, lo perfum d’un tilhòl
l’espèr de l’endeman per te donar la man
T’escrive
oc
Letra dau sauze
Jan-Nouvè
Aièr que fasiás
flor,
Au jardin d'un enluec
Que m'èri plantat sauze,
Au canton dau sempre-jamai,
Mi venguèt un parèu …
Legir tot
Aièr que fasiás
flor,
Au jardin d'un enluec
Que m'èri plantat sauze,
Au canton dau sempre-jamai,
Mi venguèt un parèu
D'enfants sucós d'amor
Au canton dau sempre-jamai.
Mai, s'an maridats toei dos,
mai
Que leis abilhas de Mai
Si mandon lei flors...
E ieu, sas coma siáu,
Quand si devestigueran
Manqueri perdre l'ama,
Au canton dau sempre-jamai ;
Mi reveniá qu'ansinta
Sota
d'un grafonier
S'eriam fach d'agriòtas
Au canton dau sempre-jamai.
Mai, per long païs de temps, vai,
Que si perde l'alen, l'aire
Emai lo sèns !
Es-ti que mi pensavi
"Si manjan son
pan blanc"
O ben de ton abséncia
Au canton dau sempre-jamai,
Mi sentigueri'n pauc las
La branca coma freula
N'en tomberi una fuelha
Au canton dau sempre-jamai.
(parlat)
D'auvir tombar 'na fuelha
Cad'aubre tombet la sieuna
S'es replagat l'estiu
Lei pichòts s'en torneran
Cadun dedins sa chambra
Au canton dau sempre-jamai.
Deman quand farás flor,
Excusa mi per l'ombra,
Per la malanconià
Au canton dau sempre-jamai.
E vagues pas t'estonar
Se la sason si pèla
Se l'automna es d'avança
Au canton dau sempre-jamai.
D'ausir dins : Barrulaïre
oc
Letra per un amic en prison
Peiraguda
Lo matin tusta ma fenestra
Defòra s’acaba l’estiu
Lo temps que t’escrivi ma letra
Un ausel canta dins son niu …
Legir tot
Lo matin tusta ma fenestra
Defòra s’acaba l’estiu
Lo temps que t’escrivi ma letra
Un ausel canta dins son niu
E lo temps s’estira e lo temps se’n va
Lo temps es liure e se’n tòrna pas
Lo vent que bufa las nivols
E que bolega los garrics
A fach dançar jos los pibols
La bruma linda del
matin
Lo temps virarà la sarralha
Tornarem veire lo solelh
Daissarem darrer la muralha
L’ombra dels "flics" e deus barrels
Lo temps es una plega viva
Que se barra de temps
en temps
Avisa un pauc dins la deriva
Leva la man qualqu’un la pren
D'ausir dins : Compilation, La dama pijoniera
oc
Lèu chançoneta
Gai saber
Lèu chançoneta e vil
m’auria òps a far,
que pogués enviar
en Alvernha al Dalfin.
Però,
s’el drech chamin
pogués …
Legir tot
Lèu chançoneta e vil
m’auria òps a far,
que pogués enviar
en Alvernha al Dalfin.
Però,
s’el drech chamin
pogués N’Eblon trobar,
be’lh poiria mandar
qu’ièu dic qu’en l’escurzir
non es l’afans,
mas en l’òbra esclarzir.
E qui, de fòrt
fusil,
non vòl cotèl tochar,
ja no ’l cug afilar
en un mòl sembelin ;
car ges aiga de vin
non fetz Dièu, al manjar,
ans se vòlc eissalçar
e fetz endevenir,
-d’aiga qu’èra ans-
puèis, vin, per mièlhs grasir.
E si ’lh fach son gentil
a la valor levar,
aissí ’s fan a guidar
qu’òm
se ’n sent, a la fin ;
que lo savis me di
que ges al mièg tençar
non dei òme lausar
per son bèl escremir,
ni per cops grands,
que ’l prètz pend al
fenir.
D'ausir dins : Esprit de frontiera
oc
Leugèiras duas e duas
Joan-Frances Tisnèr
Leugèiras duas e duas - e l’ua se l’amiroa
a l’auta - las nueits que se’n van
- e se …
Legir tot
Leugèiras duas e duas - e l’ua se l’amiroa
a l’auta - las nueits que se’n van
- e se desdèishan l’ua
a l’auta e s’endesèrtan
A carà’s s’apèran o benlèu
desploran dab paraulas escuras com eras
gèstes enconeishuts
com d’un còishe quan dròm
l’ua entà l’auta que livan sa
cara mès
las nueits se lo veden pas un aubre
de len
l’ua a l’auta a l’umba se lo pausan
e n’ac saben pas mèi que diden :
se se podè la nueit enqüèra !
D'ausir dins : Manufactures Verbales
oc
Lèva le pè
Revelhet
Lèva le pè pichoneta
Lèva le pe coma cal
Coma cal après atal
La la ladereta
Coma cal après atal …
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Lèva le pè pichoneta
Lèva le pe coma cal
Coma cal après atal
La la ladereta
Coma cal après atal
La la la laderà.
Pè petiton
Qu'a la Margarideta
Pè petiton
Qu'a la Margaridon.
Pels de seda
Front afrontaire
Uèlhs amorosis
Nas tabacaire,
Repic
Gòrja
gormanda
Barba ponchuda
Còl de tartuga
Estomac rumat,
Repic
Ventre moflet
Cuèisha blanqueta
Ginol redondet
Camba longueta,
Repic
Janeton fielava
Le fus
i tombèc,
Son galant passava
Le li ramassèc.
Li diguèc : "pauròta
Fiela doçament,
Quand siràs grandòta
Nos maridarem".
D'ausir dins : A la montanha