-
+
Filtrar los resultats
fr
Toujours... (et toujours)
Massilia sound system
À mesure que la paix de nos quartiers s’éloigne
S’installent des discours qui font peur, j’en témoigne
Qui donc possède-t-il …
Legir tot
À mesure que la paix de nos quartiers s’éloigne
S’installent des discours qui font peur, j’en témoigne
Qui donc possède-t-il le remède qui soigne ?
Quel est le bon dosage de douceur et de poigne ?
En tous cas on n’a pas le droit d’évoquer
le non-lieu
On est
tous coupables de ne pas ouvrir les yeux
On est trop minables et l’on voudrait tous croire en Dieu
La violence chez l’homme est un crime odieux.
Mais on va pas nous la faire
Malgré les décennies
Qu’on a passé à l’arrière
Malgré tous les ennuis
Quand l’étau se resserre
On redouble d’énergie
Avec un genou à terre
Le combat se poursuit.
Toujours et toujours
Du moment que dans nos cœurs il y a de l’amour
Toujours et toujours…
Mes voisins dans le calme sont endormis
Pas le moindre bruit
Le quartier a rendu son silence à la nuit
Pas de pleurs, pas de cris
On devrait fêter ça, mais le cœur n’y est pas
Allez savoir pourquoi
On a le sentiment d’être exclus et punis
D’être oubliés du droit.
Mais quand certains se disent en place
Que plus rien ne les dépasse
Qui, pour très cher se
déplacent
Toujours en première classe
Je dis que grand bien leur fasse
Moi de tout ça, je m’en passe
Je préfère monter les basses
Et faire des dédicaces.
Visiblement, ils sont aveugles au Parlement
Ils ne perçoivent pas la détresse des pauvres gens,
Qui voudraient vivre en paix tout de suite et maintenant
Qui voudraient se
nourrir et se loger décemment,
Qui ne veulent plus être obligés de se montrer violents,
Et ne plus voir les prisons se remplir de leurs enfants
Qui aimeraient vivre heureux tout
simplement
Et arrêter de répéter que c’était mieux
avant.
Mais si on doit tous les jours aller au charbon
Pour nourrir la famille en risquant la prison
Ça n’est pas
une vie, pas une vraie solution
Nous on n’en a pas envie, c’est pourquoi nous
nous battrons.
D'ausir dins : Òai e libertat
oc
Toumbo la nèu
Stephan Manganelli
Ei blanc lou cèu,
Toumbo la nèu
Sus li téule di mas ;
Tout lou mounde es à jas.
S’envai …
Legir tot
Ei blanc lou cèu,
Toumbo la nèu
Sus li téule di mas ;
Tout lou mounde es à jas.
S’envai Nouvè
Vers lou proumié janvié.
Mon fiò
s’endor
Amé moun raive d’or…
Es que la pas
Règne eiça-bas
Que pertout e toujour
Règne eiça-bas l’amour.
De l’amour,
Rèn que d’amour…
E pèr longtèms !
Eternamèn !
fr
Tourne la roue
Spi et la Gaudriole
Il y a un temps pour le présent
L’autre pour l’éternité
Une vie pour apprendre à aimer
Et l’autre pour …
Legir tot
Il y a un temps pour le présent
L’autre pour l’éternité
Une vie pour apprendre à aimer
Et l’autre pour en
baver
Tourne, tourne la roue
Bénis ceux qui ont méprisé
D’un air désabusé
L’avenir qu’on leur brandissait
Comme une carotte au nez
Tourne, tourne la roue
Inexorablement
Ceux qui ont un jour fait fortune
Ont épousé l’amertume
Tous ceux qui mourraient d’envie
Aujourd’hui meurent d’ennui
Tourne, tourne la roue
Toujours du bon
côté
Allez, valsez amants de l’instant
Vous avez le pouvoir de figer le temps.
D'ausir dins : Le bal des hérétiques
oc
Touro-louro-louro
Jean-Bernard Plantevin
Touro-louro-louro ! lou gau canto,
E n’es pas encaro jour ;
Iéu m’en vau en Terro
Santo,
Pèr vèire Noste …
Legir tot
Touro-louro-louro ! lou gau canto,
E n’es pas encaro jour ;
Iéu m’en vau en Terro
Santo,
Pèr vèire Noste Segnour
- Vos-tu veni ?
- Nàni, nàni.
- Vendras proun bèn !
- N’en farai rèn.
- Guihaume ! Guihaume !
Au mens
s’iéu noun torne plus,
Fai-me dire ùni Sèt-Saume.
Helas ! moun Diéu !
Que farai iéu ?
Siéu pavourous coume un poulet,
Quand siéu soulet (bis).
Touro-louro-louro ! l’auro meno
E me fai boufa li det ;
Certo iéu siéu bèn en peno,
Ai pòu de mouri de fre.
Hòu ! de l’oustau !
- Quau pico
avau ?
- Voudriéu louja.
- Sian toui coija !
- Grangiero ! Grangiero !
Durbès-me siéu tout jala ;
Boutas-me dins la feniero.
Helas ! moun Diéu !
Que farai iéu ?
Lou paure ! vounte tirarai ?
Belèu mourrai (bis).
Touro-louro-louro ! pèr fourtuno,
Siéu sourti d’un meichant pas ;
La pode coumta pèr uno !
Enfin ai trouba lou jas.
- Bonjour à tous !
- Emai à vous !
- Vous lou vesès.
- Marìo, Marìo !
Vous estrugue dóu bèu
fiéu,
Lou veritable Messìo.
Bon Sant-Jóusè,
Se me cresès,
Me farès vèire l’Enfant
Qu’iéu ame tant (bis).
D'ausir dins : Noëls Provençaux
fr
Toussaint au printemps
Didier Tousis
J’ ai posé mon bouquet sur la pierre un peu froide
De la tombe muette qui recouvre le temps
Où …
Legir tot
J’ ai posé mon bouquet sur la pierre un peu froide
De la tombe muette qui recouvre le temps
Où vous chantiez pour moi la
tendre sérénade
Le temps fuyait déjà je m’en souviens pourtant
Je n’avais pas six ans lorsque tu es partie
Conter sous d’autres cieux tes histoires éternelles
Un peu de ton amour arraché à tes
ailes
Dans mon cœur étincelle je me souviens de lui
maintenant, je suis seul
A porter des fleurs sur cette place
Votre vie c’est moi qui la remplace
Aujourd’hui je me souviens de
vous
Il ne reste plus rien de ce tendre univers
La vie a bazardé vos espoirs et vos doutes
Enfermé dans l’oubli de votre cimetière
Vous avez échappé à la folle déroute
De mon cœur
innocent connaissez-vous ma vie
Est-ce qu’un œil bienveillant encore me protège
Personne ne retient ma colère et mes cris
Avez-vous disparus anges de ma jeunesse
refrainVous embrassiez ma joue
avec votre nez froid
Et inventiez pour moi des histoires nouvelles
Mes yeux émerveillés vous emplissaient de joie
Et l’on recommençait d’éternelles querelles
Pleurer rire et chanter c’était là
notre vie
C’était tout notre espoir notre ambition suprême
Moi à moitié vivant et vous morts à demi
C’est la seule raison des hommes pour qu’ils s’aiment
refrain
Le gravier de l’allée
crisse sous mes souliers
Entendez-vous mes pas soleils de mon enfance
D’avoir connu vos bras s’il n’est qu’un seul regret
C’est de ne pouvoir dire aux vivants ce qu’on pense
Faut-il donc qu’ils
soient morts ces beaux jours du passé
Pour que mon cœur s’éveille à leur amour immense
Vous qui m’avez aimé allez dormez en paix
C’est la seule raison qu’on ait dans l’existence
refrain
J’ai posé mon bouquet sur la pierre un peu froide
De le tombe muette qui recouvre le temps
Où vous chantiez pour moi la tendre sérénade
Le temps fuyait déjà je m’en souviens pourtant
D'ausir dins : Chansons pour les humains
fr
Tout avaler
Zine
Dzien dobry
Prosze
Dai
Je voudrai mourir là où tu t’es assis pour réfléchir
Je voudrai mêler
nos tripes sur …
Legir tot
Dzien dobry
Prosze
Dai
Je voudrai mourir là où tu t’es assis pour réfléchir
Je voudrai mêler
nos tripes sur la table et tout avaler…
Ne me demande pas
Je veux
Manger
Tes diarrhées
Je te veux
La tête pleine de paille
Et les
pieds…
Noirs de boue
Je voudrai mourir là où tu t’es assis pour réfléchir
Je voudrai mêler nos tripes sur la table et tout avaler…
Nie ma ciebe
D'ausir dins : Et la joie passera en funambule...sur le fil de la folie douce
fr
Tout en me promenant
Ardalh
Ié tout en me promenant,
Le long de la rivière,
J’aperçus mon amant mort,
Au bord d’une fontaine.
« Mon …
Legir tot
Ié tout en me promenant,
Le long de la rivière,
J’aperçus mon amant mort,
Au bord d’une fontaine.
« Mon amant si tu es mort,
Fais-moi ton héritière.
Donne-moi ton cheval blanc,
Et la bride et la sèra
C’est pour aller à Paris,
A Paris la grand’ ville.
Qui m’fera passer le bois,
Sans toucher au feuillage ?
Qui m’fera passer la mer,
Sans mouiller la semelle.
Ce sera ton cheval blanc,
E la bride et la sèra.
D'ausir dins : Tresau
fr
Tout en passant à l'entour du moulin
Nadau
Tout
en passant à l’entour du moulin,
J’aperçois la meunière,
Astre du jour, soir et matin,
La rose printanière,
Voudriez …
Legir tot
Tout
en passant à l’entour du moulin,
J’aperçois la meunière,
Astre du jour, soir et matin,
La rose printanière,
Voudriez vous la belle en passant,
M’entretenir un petit moment.
Y viendras tu, à l’ombre du bois,
Ma charmante maîtresse,
Je te ferai voir les oiseaux dans les airs,
Et puis le bout du monde,
Je te ferai voir les oiseaux dans les airs,
Les
feuilles des arbres tournées à l’envers.
Non, non, monsieur, retirez vous d’ici,
Ne venez point m’surprendre,
Car tous les garçons ne sont que des moqueurs,
Ils ne cherchent qu’à prendre,
Non, non, monsieur, retirez vous d’ici,
Ne venez point troubler mon esprit.
Au bout de huit à neuf mois tout au plus,
L’oiseau fit du ravage,
La cage s’ouvrit, l’oiseau s’enfuit,
Hélas, oh quel dommage,
La belle s’écria à haute voix,
Voilà l’oiseau que j’ai pris dans le bois
D'ausir dins : Carnet de chansons