I’a de joio, bon-jour, bon-jour li dindouleto,
I ’a de joio, sus la teulisso e dins lou cèu.
I ’a …

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I’a de joio, bon-jour, bon-jour li dindouleto,
I ’a de joio, sus la teulisso e dins lou cèu.
I ’a de joio, e memo dins li cariereto,
I ’a de joio, pertout, que soulèu !
Tout lou jour, moun cor bat, treviro e trampelo,
Es l’amour, que vèn ’mé sabe pas dequé.
Es l’amour, bon-jour, bon-jour li damiselo,
l’a de joio pertout, pèr ço que.

Lou gris boulangié, que pastejo à plen bras,
Fai lou pan tant fin, tant fin lou pan, qu’ai la fam.
Vesèn lou fatour, coume un ange eilabas,
Adusènt au céu, si letro pèr lou Bon-Diéu..
Estacioun Javel, o miracle sèns’noum,
Vesèn lou metro que sourgis de soun toun.
Tout encigala de cansoun e de flour,
S’en vai vers lou bos, cour à touto vapour.

I’a de joio, la tour Eiffel part en balado,
Coumo folo, sauto la Seino à pèd joun.
E pièi dis : "Me n’en trufe se siéu malauto,
M’ennuiavo dedins moun cantoun".
I ’a de joio, lou percetour cargo sa vesto,
Barro boutigo, e pièi dis d’un èr tras que dous,
P èr vuèi, es finido la quisto,
Gardas tout, méssiés, gardas tout !".

Mai veici subran, que m’esvihe d’un cop,
Aviéu pantaia, tout es gris, em’acò,
Fau lèu se leva, se lava, se vesti,
E fau plus canta, bord que deja n’ai trop dis.
Fin finalo crese qu’ai agu de resoun,
Em’aquéu pantai, de faire uno cansoun.
Cansoun de printèms, cansouneto d’amour,
Cansoun d’aquéu tèms, cansoun de toujour.

I’a de joio, bon~jour, bon-jour li dindouleto,
I ’a de joio, sus la teulisso e dins lou cèu.
I ’a de joio, e memo dins li cariereto,
I ’a de joio, pertout, que soulèu !
Tout lou jour, moun cor bat, treviro e trampelo,
Es l’amour, que vèn ’mé sabe pas dequé.
Es l’amour, bon-jour, bon-jour li damiselo,
I ’a de joio pertout,
I ’a de joio pertout,
I ’a de joio pertout,
Pertout, oh! I’a de joio !

Es verai, pode l’afourti,
Me l’a racounta moun ami,
Qu’es un vièi pastre de Prouvènço,
Qu’a si fedo long de …

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Es verai, pode l’afourti,
Me l’a racounta moun ami,
Qu’es un vièi pastre de Prouvènço,
Qu’a si fedo long de Durènço,
Ero di proumié mounte es na,
E vaqui ço que s’es passa.

In excelsis gloria,
Jèsus, enfant de Marìo,
Au mitan de la pastriho,
Lou fiéu de Diéu nous es na.

Ere sus la colo amoundaut,
Penecave sus moun jargau,
Quand veguère dins la lumiero
D’ange que voulavon en tiero,
Se boutèron à troumpeta
Pièi coumencèron de canta.

In excelsis Gloria,
Jèsus, enfant de Marìo,
Au mitan de la pastriho,
Lou fiéu de Diéu nous es na.

Dóu baile enjusqu’i pastrihoun,
Tóuti leisserian li móutoun,
Arrage souto lis estello,
Dins la niue que nous enmantello,
Boulegan, nous fau camina,
Dins l’er entendian murmura,

In excelsis gloria,
Jèsus, enfant de Marìo,
Au mitan de la pastriho,
Lou fiéu de Diéu nous es na.

Entre un ase gris em’un biòu,
Veguerian un enfant tout nòu,
Que risié. Davans l’espetacle
Coumpreguerian lou grand miracle,
Avèn vist qu’un Diéu èro na,
Se meteguerian à prega.

In excelsis gloria,
Jèsus, enfant de Marìo,
Au mitan de la pastriho,
Lou fiéu de Diéu nous es na.
Lou fiéu de Diéu nous es na.
In excelsis gloria.

Je vous remercie pour l’invitation
Elle n’était pas si mal notre relation.

Ce que je veux vous chanter, à tort …

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Je vous remercie pour l’invitation
Elle n’était pas si mal notre relation.

Ce que je veux vous chanter, à tort ou à raison,
C’est peut être, qui sait, ma dernière chanson.
Entre nous, une de plus ou de moins, finalement,
Ça ne changera rien au fond, mais cependant,
C’est ma manière à moi de faire le bilan,
De ma vie d’interprète, de musicien, pourtant,
Qui s’en souciera demain ?
Qu’importe ! En attendant…

Je vous remercie pour l’invitation
Elle n’était pas si mal notre relation.
J’me souviendrai pas
De chacun de vous.
Mais j’ai au cœur
Mes plus beaux rendez-vous.
Je vous remercie pour l’invitation,

Vont-ils rougir de moi, mes illustres aînés ?
Brel, Barbara, Brassens, Bécaud, Léo Ferré.
Eux, ont trouvé leur impossible étoile.
Je ne suis pas certain que la mienne se dévoile.
Vraiment, je suis sincère, ça n’me fait pas souffrir.
Dans ce métier, c’est sûr, je sais bien qu’il y a pire
Que moi comme auteur, comme artiste.
Y’a même des jours, je me suis dit : « j’existe ! ».

Je vous remercie pour l’invitation...

Je passe sur mes premières années de "souffrance",
Lycée, conservatoire, ingrate adolescence.
Je le sentais en moi bouillonner ce volcan.
Et je me disais Qui sait, peut être, un jour, je serai grand
Et me voilà, enfin, en route pour Paris.
Au début : Quelle galère ! Puis la chance m’a sourit.
Ma chanson "La Source" a fait l’Eurovision.
C’était un joli début, non ?

Je vous remercie pour l’invitation.
Elle n’était pas si mal notre relation...

J’ai composé alors pour pas mal d’interprètes,
J’adorai mon métier sans avoir "grosse tête".
Mais comme dans une meute, tous les coups sont permis.
Parfois je me suis fait mordre, mais j’ai mordu aussi.
Et puis sans la chercher, de manière naturelle,
J’ai retrouvé un jour ma langue maternelle,
O Provence cruelle,
Tu as dit : « Le parisien, mais de quoi il se mêle ? ».

Je vous remercie pour l’invitation...

J’ai fait des disques, et puis je suis monté sur scène.
J’ai rencontré l’amour et quelquefois la haine.
Des gens sincères des traîtres,des salauds,des marchands.
La Provence, hélas, est en guerre, tout le temps.
C’est fou comme tout ça, a trop vite passé !
J’ai tellement lutté, je me sens fatigué.
Je ne sais pas vraiment avant que m’en ailles,
Qui a finalement gagné la bataille ?

Je vous remercie pour l’invitation.
Elle n’était pas si mal notre relation…
C’était un plaisir notre conversation.

Mais le plus important, enfin je l’ai compris.
Il m’a fallut pour çà, presque toute ma vie.
C’est que la Provence n’appartient à personne !
Elle n’appartient qu’à elle, mais surtout pas aux hommes.
Je t’ai aimé ma belle, tu sais, je t’aime encore.
J’aurai voulu pour toi, donner mon sang, mon corps.
Maintenant, c’est à elle, la jeune génération,
D’entretenir ta flemme et de sauver ton nom.

Je vous remercie pour l’invitation...

Et si de ma chanson j’entrevois le mot fin,
Je ne suis pas encore parmi les séraphins.
Laissez-moi cet instant pour que je me souviennes
Encore de ces moments :« Au revoir… Je vous aime»

Je vous remercie pour l’invitation,
C’était un plaisir notre discussion…

I’a proun de gènt,
Que van en roumavage,
II’a proun de gènt,
Que van a Betelèn.
Ié vole ana
Ai …

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I’a proun de gènt,
Que van en roumavage,
II’a proun de gènt,
Que van a Betelèn.
Ié vole ana
Ai quàsi proun courage,
Ié vole ana,
S’ièu pode camina

La cambo me fai mau,
Bouto sello, bouto sello,
La cambo me fai mau,
Bouto sello à moun chivau.

Tóuti li bergié,
Qu’èron sus la mountagno,
Tóuti li bergié,
An vist un messagié,
Que i’a crida ::
« Metès-vous en campagno »,
Que i’a crida,
« Lou Fiéu de Diéu es na ! »

Un gros pastras,
Que fai la catamiaulo,
Un gros pastras
S’envai au pichot pas.
S’èi revira,
Au brut de ma paraulo,
S’èi revira,
I’ai di de m’espera.

Ai un roussin
Que volo dessus terro,
Ai un roussin,
Que manjo lou camin.
L’ai acheta
D’un que vèn de la guerro,
L’ai acheta,
Cinq escut de pata.

Quand aurai vist,
Lou fiéu de Diéu, lou paire,
Quand aurai vist,
Lou Rèi de paradis,
A quand aurai
Felicita sa maire,
E quand aurai,
Fa tout ço que déurrai,

N’aurai plus ges de mau,
Bouto sello, bouto sello,
N’aurai plus ges de mau,
Bouto sello à moun chivau. (bis)