C’est la chanson des cigales
Pendant que les fourmis travaillent
Les cigales elles se régalent
Les doigts de pieds en …

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C’est la chanson des cigales
Pendant que les fourmis travaillent
Les cigales elles se régalent
Les doigts de pieds en éventail (Refrain)

Elles se grattent le dos
Puis les ailes elles se coiffent
Et comme nous quand il fait chaud
Elles ont soif

Refrain

Et pour un rien, elles se parlent
Elles font marcher le bec
Au bout d’un moment elles râlent
Le gosier sec

Refrain

Elles n’ont aucune hâte
A part celle de chanter
Mais force est de constater
Qu‘elles se déshydratent

Refrain

J’aime bien jouer du kazoo
Et chanter des chansons
A l’école ou à la maison
J’aime chanter des chansons

Je …

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J’aime bien jouer du kazoo
Et chanter des chansons
A l’école ou à la maison
J’aime chanter des chansons

Je peux pas aller à la maison
Parce qu’il y a des fourmis
Et des crocodiles dans l’eau
Des gros poissons sous le pont

Je veux bien aller au manège
Avec mon cousin Victor
Et manger des barbapapas
Et des bonbons au chocolat.

REPIC :
De bon matin, j’ai rencontré le train
Des Massilia qui partaient en voyage
De bon matin, j’ai rencontré …

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REPIC :
De bon matin, j’ai rencontré le train
Des Massilia qui partaient en voyage
De bon matin, j’ai rencontré le train
Des Massilia qui partaient en chemin.
Heureux de vivre et fiers de leur cité,
Ils partaient porter partout leur message,
Heureux de vivre et fiers de leur cité,
Ils partaient faire tous les posse danser.

Vetz qui vient, vetz qui vient ! Vetz qui vient :
Moussu T. revient !
Vetz qui vient, vetz qui vient ! Vetz qui vient :
Raggamuffin, accroche toi bien !

Excuse moi si je tchatche comme ça :
J’ai perdu ma voix contre le PSG.
Excuse moi si je chante comme ça :
Ultras c’est Ultras, Marseillais, c’est Marseillais !
Ils disent : "Massilia, ils sont trop chauvins",
Non ! Pas chauvin, pas chauvin !
"Massilia n’aime pas les gens du Nord"
Mais les gens du Nord, nous on les adore.
Et puis vaï rien de rien, rien de rien,
Rien de rien, ils ne comprennent rien !
Regarde les, ils se la jouent libérés,
Ils parlent racisme et puis fraternité,
Et ils viennnent te demander :
"Comment vous faites pour supporter
Une équipe où il y a autant de joueurs étrangers?"
Oh Fan ! Comment ils font ?

REPIC

Alors dent pour dent,
Pas d’arrangement !
Avec les cònòs on ne prend pas de gant :
Facho c’est facho et pébron c’est pébron,
Ils viennent te parler de nationalité,
Ils se sentent envahis, ils se sentent menacés,
Pour eux l’identité c’est ta carte d’identité,
Non ! L’identité n’est pas inscrite sur les papiers
Etre marseillais, c’est vouloir être marseillais
Quelque soit l’endroit où le pays où tu sois né,
Ceux qui ne pensent pas ça sont des "je-veux-être-français"
Car la xénophobie vient de l’état centralisé.

REPIC

Alors excuse moi si j’ai la voix fracas :
Je suis amoureux et j’ai arrosé ça,
Excuse moi si ça sent la ganja :
Tu sais, dans les cheveux cette odeur ne part pas !
Hé jeune ! va prévenir tous tes collègues,
Dis leur qu’il y a Massilia et que ce soir ça boulègue,
Car c’est tout à fond, pousse le bouton !
Rime c’est la rime et le son c’est le son,
C’est bon pour la tchatche, c’est bon pour le ballon
Champions d’Europe fait cramer la session,
De la danse c’est l’apopo, l’apologie,
C’est bon pour tous les popo, tous les posse,
Car quand le corps est sain, les idées le sont aussi,
Viens t’éclater pour nous montrer que t’as compris !

REPIC

Pour toute la Chourmo c’est dédicacé :
Ils sont toujours fracas, mais jamais jamais cassés,
Tu sais cousin, partout où ils sont passés
Les cònòs, les jaloux, tout le monde a trépassé !

REPIC.

Nadou l’ero en jouve d’la Val Mairo
e Cartinhan l’ero lou siou pais
couro i fasista i soun mountà
Nadou …

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Nadou l’ero en jouve d’la Val Mairo
e Cartinhan l’ero lou siou pais
couro i fasista i soun mountà
Nadou es scapà bou i partisan:
vai scapo, cur Nadu, din lou bouscage
vai scapo, cour, Nadou bou i partizan

L’ero d’uvern e de pan n’avio gaire
bou d’aiti catre van lou sercar
beico sal viol, drech a nousaiti
beico i soun tanti, beico i fusil
vai, scapo, cur nadou que i soun fasista
vai, scapo, cur Nadou que soun vintosinc

Ma ’nté scapen que sien un en facho a l’aoute ?
tu vas d’aquì e mi e nele da l’aout cant
e couro i pasen i fazeren la festo
fazeren bacan ma se feisen en regiment !
vai, sparo, bramo: "prima squadra avanti"
vai, sparo, bramo: "fouec ai canoun !"

"Bandiero biancho" bramen i fasista
coumo bruzessen campen i fusil
polè imaginar li moures smaravià
couro i an vist aquei catre partisan
vai scapo pus Nadou que spiano lou fusil
vai scapo pus Nadou que soun presounìer

Chabal a Drounìer lou coumandante
mando a dir a Nadou l’ partisan
se laisà ren anar i mei sourdà
Cartinhan mai brusera...
Se en fil de fum de Cartinhan se leverà
degun de i sourdà retournerà !

Calo lo sero e calo lou soulei
e i fasista tupisen i fournei
aquelo nuech d’unern a Cartinhan
i nemis patisen ben la freid
Ma i vintosinc a soun pa retournà
bou i partizan i soun ben restà
per la valado eiro bataien:
fourmen la bando de Nadou l’ partizan !

En colo, en classe de neige. Bien plus qu’un jeu déjà un piège !
On te réveille en pleine nuit. …

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En colo, en classe de neige. Bien plus qu’un jeu déjà un piège !
On te réveille en pleine nuit. Tu t’habilles sans faire de bruit.
Il faut écouter les plus grands. « Viens avec nous, fais pas l’enfant ! ».
Une petit’ voix te dis « c’est pas vrai ! ». Mais tu suis le groupe, fasciné.

Refrain :
On voulait y croire et on y a cru !
Vive la chasse au Dahu !
Même si on est rentrés déçus !
Vive la chasse au Dahu !
On a juré qu’on n’irait plus !
Vive la chasse au Dahu !
Mais ça nous retombe dessus !
Vive la chasse au.................. Dahu !

Adolescent en discothèque, tu pars pour chasser les minettes.
Coiffé, fringué, parfumé, t’as toutes les chances de ton coté.
La boite a une odeur de rance, au fond tu sais qu’t’as aucune chance !
T’as gaspillé ton énergie à pourchasser celles qui te fuient.

Refrain

Plus tard tu pointes au chômage. Tu bosserai bien dans un garage.
T’as beau envoyer des CV, tu te fais même pas calculer.
Une fois encore, tu le sais bien, faire c’qu’on te dit ça sert à rien !
T’es déjà passé pour un con. Tu n’as chassé qu’des illusions !

Refrain final :
On voulait y croire mais on n’y croit plus
Fuck à la chasse au Dahu !
Longtemps on a été déçus !
Fuck à la chasse au Dahu !
Cette fois c’est sur, on n’ira plus !
Fuck à la chasse au Dahu !
Et ça vous retomb’ra dessus !
Fuck à la chasse au................. Dahu !

R- Una chatona de vint ans,
Ieu ne’n demandave pas tant.
Una memèi de quatre-vints,
Vueja ton aiga e bèu …

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R- Una chatona de vint ans,
Ieu ne’n demandave pas tant.
Una memèi de quatre-vints,
Vueja ton aiga e bèu ton vin !

1- Una chatona me diguèt :
« Ieu, ai vint ans, siáu la plus bèla »,
E una vièlha me venguèt :
« Ieu, ai de pan dins ma garbèla »,
E la chatona me faguèt
Veire sei cambas de gazèla.
Oh ! Mai la vièlha afortiguèt :
« Ieu, siáu encara damisèla ! »
E i a de còps que siam solets,
Lo cèu barrat de nivolets.
Mai ara siáu enquequinat,
Ne’n prendre dòs, ‘quò se fai pas !

2- E la chatona me diguèt :
« Ai mon trossèu dins mei bagatges »,
E puei la vièlha me venguèt :
« Tot sarà tieu dins lo partatge. »
E la chatona me faguèt :
« Ieu, ai l’amor per eiritatge.»
Oh ! Mai la vièlha afortiguèt :
« Ieu, ai de sòus, en liòc de l’atge. »
E i a de còps que siam solets,
Que i a degun dins l’ostalet.
Ara siam tres e siáu geinat,
Ai tròp pòu d’èstre colhonat !

3- E la chatona m’esmoguèt
Emé sa votz de cigaleta.
E puei la vièlha m’aduguèt
Un pauc de vin, una galeta.
E la chatona m’aduguèt
Dedins son liech, dins sa chambreta.
Oh ! Mai la vièlha metiguèt
De ceba dins mon omeleta.
E i a de còps que siam solets,
Mitat malaut, dins lei caulets.
Mai aujord’uei, siáu mai qu’urós,
Tant pis per ieu, garde lei dòs !

Avec ses sabots vernis,
Et ses longs poils blancs et fins,
Ah! comme elle était jolie,
La chèvre de Monsieur …

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Avec ses sabots vernis,
Et ses longs poils blancs et fins,
Ah! comme elle était jolie,
La chèvre de Monsieur SEGUIN.
Avec ses cornes zébrées,
Sa barbiche de sous-officier,
Ah 1 comme elle était jolie,
Comme elle aimait la liberté...

Avec ses chèvres, Monsieur SEGUIN n’avait jamais eu de bonheur.
Elles cassaient leur corde un matin, puis s’enfuyaient vers les hauteurs.
Pourtant, quand il perdit la sixième, il ne se découragea pas.
Il en prit vite une septième, plus jeune celle-là.

Derrière chez lui, Monsieur SEGUIN, dans un pré bordé d’aubépine,
Il l’attacha avec grand soin. La corde était longue, l’herbe fine.
Il était vraiment sûr, le brave homme, qu’ici elle ne s’ennuierait pas,
Hélas, que le Bon Dieu lui pardonne, Blanquette s’ennuya !

Refrain...

«Que je me languis, Monsieur SEGUIN, je voudrais tant aller là-haut ».
«Dans la montagne ? Blanquette, enfin, le loup te mangerait bientôt ! ».
« Je lui donnerai des coups de cornes ! » .
« Non, coquine, pas cette fois
Je vais t’enfermer dans une étable ! »,
Hélas, elle se sauva !

Tout’ la montagne, Monsieur SEGUIN, l’accueillit avec amitié.
Elle courait, broutait, et sautait comme dix chèvres en liberté,
Ivre d’air pur, de fleurs et de bonheur. Très vite la journée passa.
La nuit arriva de très bonne heure... .. «Tiens», dit-elle, - «déjà ?».

Refrain

Déjà, dans l’ombre, Monsieur SEGUIN, le loup se léchait les babines.
«Je résisterai jusqu’à demain », se dit-elle, et, en héroïne,
En pensant à la vieille Renaude, elle lutta si vaillamment
Qu’elle ne s’abandonna qu’à l’aube, sa robe tachée de sang...

« ... Et si jamais tu viens en Provence, on te parlera sûrement de la chèvre de Monsieur SEGUIN qui se battit toute la nuit avec le loup, et puis, le matin, le loup la mangea. Et puis, le matin, le loup la mangea... »

Avec ses sabots vernis
Et ses longs poils blancs et fins,
Ah ! comme elle était jolie
Le chèvre de Monsieur SEGUIN !
Avec ses cornes zébrées,
Sa barbiche de sous-officier,
Elle préféra mourir libre
Que de vivre attachée...

Elle préféra mourir libre
Que de vivre attachée...

Plus besoin de rien, juste le nécessaire, rassasiés à souhait
On voudrait bien nous aussi profiter, accéder
Traqué par les …

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Plus besoin de rien, juste le nécessaire, rassasiés à souhait
On voudrait bien nous aussi profiter, accéder
Traqué par les boeufs, on trace
Surenchère, c’est la guerre millénaire qui n’a guère à voir avec l’aire planétaire
Fraternelle à souhait, penses-tu peut-être que l’on puisse fléchir ?
Assignez-leur une place pour chacun d’entre eux
Préparez-les bien, ils sont au format, tranchez dans le vif, que nul ne proteste.

L’expérience a déjà commencé, veuillez prendre à l’arrière s’il vous plaît.
Personne ne doit prendre les devants : réservés à qui vous savez.
Cherche bien, ça vient sûrement de plus haut, quels sont les tenants les aboutissants,
Qui déterminent aujourd’hui les conditions dans lesquelles tu te trouves
On aurait bien voulu croire un peu plus, un peu plus longtemps avant de comprendre,
Que pour nous la route est jonchée de portes qui claquent, de regards qui glacent.

Assis par terre, on n’a plus qu’à se lever, qu’importe les moyens : il suffit de forcer.
Traverser les mornes plaines sans jamais renoncer ni plier davantage
Confortablement installé, il est si facile de se tromper de cible.
As-tu fait l’effort d’aller voir ailleurs avant de prétendre au titre de libre penseur ?
Pour tous ceux qui croient encore et toujours qu’ensemble on trouvera le moyen de s’entendre,
Laissez parler les boeufs, ils ignorent ô combien plus dure sera la chute.

Paura cigala
lo bon temps passat
Paura cigala
lo bon temps passat
lo bon temps passat
Paura cigala!
lo bon …

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Paura cigala
lo bon temps passat
Paura cigala
lo bon temps passat
lo bon temps passat
Paura cigala!
lo bon temps passat
N’a pa’mossà

Vei sa vesina
Quand lo frei venguè
S’encourreguè

Bona vesina
N’en crebe de fam
Emb’mon enfant

Diga ma mia
de que fasias don
Per la meisson?

Bona vesina
cantaven touei dos
Per la meisson

Dansa ma mia
Aubé ton petit
Dansa ma mia
Aubé ton petit
Aubé ton petit
Dansa ma mia
Aubé ton petit
Vieurás d’aqui

Repic :
Una cigala occitana
Que canta coma un piròl
En gratant sus sa guitarra
Aquí, aquí, aquí, aquí
Jos …

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Repic :
Una cigala occitana
Que canta coma un piròl
En gratant sus sa guitarra
Aquí, aquí, aquí, aquí
Jos un pin que fa para-sòl

Un jorn passèt la formiga sa vesina
Fièra coma un pavon dins sa lemosina

Li diguèt : «Fotès pas res
La musica es pas un mestièr !
Mas poiràs plan comptar sus ieu
Soi un bon banquièr

E se me daissas plaçar
Per lo maissant temps
Ton argent
Segur que saràs a l’abric
De totis los vents »

Repic
«Te trufes pas de ieu diguèt la cigala
Ieu te conéissi trop siàs una raubaira

Segur me plumaràs pas
Ieu soi pas nascuda d’ièr
E poiràs pas comptar sus ieu
E sus mos denièrs

A ieu me sufis de cantar
Per traversar lo maissant temps
Mai ambe pas tròp de talent
Aurai pas talent»

Repic
La formiga partiguèt dins sa lemosina
Trapar lo Madof per faire de combinas

Vendre sens aver crompat
Las accions, las obligacions
Recercant sus cada mercat
L’especulacion

Atal crompèron al mens
Mai de la mitat de Wall Street
E tot aquò dins lor tataranha
Foguèt engolit

Mas i a de còps que revira la fortuna
La formiga deguèt vendre sa lemosina

Que la borsa s’afondrèt
Li demorèt pas un denièr
S’en tornèt trapar la cigala
Jos son pin pinhièr

Dempuèi s’en van totas doas
Jogar per totis los camins
De cançons d’el Marcèl Amont
E mai de l’Elvis

Una formiga cigala
Que canta coma un piròl
Ara mon conte s’acaba
Aquí, aquí, aquí, aquí
Jos un pin que fa para-sòl

Cada an, al primièr bronzinadís de calor, sus la platana de la cort, una cigala entemenava son cant. Èra, a …

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Cada an, al primièr bronzinadís de calor, sus la platana de la cort, una cigala entemenava son cant. Èra, a quicòm pròche lo mes de junh. Aquela puta de bèstia n’aviá per l’estiu a cantar sa sèga-sèga. Ièu, soi conegut par esser pacient ; disi pas. Solament, al cap de dètz ans – sabi pas s’èra totjorn ma cigala o sa rèira filha – commencèt de me conflar. Un jorn de sièsta marrida o de match a la tele, sabi pas, mas enfins un jorn aital, sortiguèri ambe l’engranièra per esclafar tot pròpret la cigala cassa-colhas.

Quand me vegèt, s’arrestèt de crinca-cricar e, aquò’s madur, se me metèt a parlar.
De que vòls far ambe ton engranièra ?
T’esclafar, i tornèri còp sèc.
De que t’ai fait, ièu tant petita, per que m’esclafes ?
M’embaranas e fa detz ans !

T’embarani e fa detz ans ? T’embarani per çò que ièu, ai pas quitat de crèire dins ma lenga ; ai pas jamai arrestat de cantar amai se degun m’ausissiá. E, pr’aquò me vòles tuar ? Es per tu que deuriá esser lo còp d’engranièra grand fenhant !
E, coma fan las cigalas en s’envolant, la paura bèstia me pissèt dessus coma per punt final e revelator a son discors.
Soi dintrat a l’ostal, ai atudat la tele o daissat lo rostit far sa sièsta, e ai despenjat ma guitara, vergonhós.

Cada còp que fintes amont
Veses lo naut de la montanha
Pauc a cha pauc te vas aprestar
Per un …

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Cada còp que fintes amont
Veses lo naut de la montanha
Pauc a cha pauc te vas aprestar
Per un jorn poder l’escalar

Cal preparar prigondament
Cada detorn de l’aventura
Mas amai se tot es plan fach
Segur caldra improvisar

Qu’es long de montar a la cima
Qu’es luenh, mas pas aprèp pas t’en vas approchar
Es dur, mas çò que te deprima
Quand sias en naut, pòs pas que davalar

Estr’ adulta per un pitchon
Es un pauc coma una montanha
Mas quand ven la majoritat
Lo somalh es fòrça en dela

Ara que lo suc es pas luenh
Veses lo cap de la montada
Amai se la fin es per deman
L’aprep es totjorn amagat

Repic Revirada

Chaque fois que tu regardes là haut
Tu vois le sommet de la montagne
Petit à petit tu vas te préparer
Pour pouvoir l’escalader un jour

Il faut préparer soigneusement
Chaque détour de l’aventure
Mais même si tout est bien fait
C’est sûr qu’il te faudra improviser

Que c’est long de monter à la cime
Que c’est loin, mais pas après pas tu vas t’en approcher
C’est dur, mais ce qui te déprime
Quand tu es en haut, tu ne peux que descendre

Etre adulte, pour un petit
C’est un peu comme une montagne
Mais quand vient la majorité
le sommet est encore loin

Maintenant que le but n’est pas loin
Tu vois le bout de la montée
et même si la fin est pour demain
L’après est toujours caché

Refrain

Citoyen, la citoyenne elle est sportive et tu peux aussi la danser !
Citoyen, la citoyenne elle est sportive et …

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Citoyen, la citoyenne elle est sportive et tu peux aussi la danser !
Citoyen, la citoyenne elle est sportive et tu peux aussi la chanter !

Tu cours toujours, Yo ! Après quelque chose
L’argent, l’amour, la gloire, les rêves ou le bonheur
Aujourd’hui c’est cool, coco! On te propose
De courir pour montrer la couleur de ton cœur
En sport, c’est comme dans la vraie vie
Il y a des règles qu’il te faut respecter
Ici dans ce monde tout a un prix
Mais l’amour, tu sais, peut se donner…

Citoyen, c’est la citoyenne, Ouhwhonénéwhouo!
Citoyen, qui nous emmène, Ouhwhonénéwhouo !
Aux quatre coins de tous les continents, whouohwhonéné !
Sans jamais sortir du département.

Dis-moi si tu sais
Sur quel pied danser
Si tu veux courir
Faudra bien t’y tenir.

Tu vas courir, (des kilomètres), sous le soleil
Dans les rues du Panier, de la belle de mai à fond tu tourneras
En plein cœur de la belle Marseille
Moi j’en suis sûr, coquin, ton amour grandira
Et d’avenues en étroites ruelles
Tu croiseras des bien gens et des moulons de regards
Tu sais ta ville, ( oh fan), comme elle est plurielle
On vit ici, mais on vient tous de quelque part.

REFRAIN

C’est sur ces pieds qu’il faut danser, là
Bien plus nombreux on s’y retrouvera
En attendant j’espère
Qu’il n’y aura plus de guerre
Plus de larmes à verser…

REFRAIN
Citoyen, la citoyenne elle est sportive et tu peux aussi la danser !
Citoyen, la citoyenne elle est sportive et tu peux aussi la chanter !

Lo bal de la civada
Vos vòli contar
Lo paire quand la laurava
S'arrestava per bufar...
Nos daissava l'araire
E …

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Lo bal de la civada
Vos vòli contar
Lo paire quand la laurava
S'arrestava per bufar...
Nos daissava l'araire
E nos fasiá cantar :

Trabalhem, trabalhem,
Que la civada, que la civada,
Trabalhem, trabalhem,
Que la civada ganharem !

Lo bal de la civada
Vos vòli contar.
Lo paire quand semenava
S'arrestava per bufar...
Nos balhava la dalha
E nos fasiá cantar :

Trabalhem, trabalhem...

Lo bal de la civada
Vos vòli contar.
Lo paire quand la manjava
S'arrestava per bufar...
Nos preniá a sa taula
E nos fasiá cantar :

Trabalhèm, trabalhem..