I aguèt l'estiu de sèi pas quora
Los sers banhats per l'estelum
Tos uèlhs èran plens de clarum
Lo vent …

Legir tot

I aguèt l'estiu de sèi pas quora
Los sers banhats per l'estelum
Tos uèlhs èran plens de clarum
Lo vent cantava e ara plora

Una font raja al fons de l'ombra
Lo temps quita pas de passar
T'en tornaràs sens adissiatz
De mos jorns sabi pas lo nombre

Lo diu que coneis nòstra istòria
Sap se lo ser lo còr me dòl
Daissarai gemir lo vent fòl
Que dalha a bèl talh ma memòria.

Refrain
Remue, remue dans la partie
Remue, remue dans le dance-hall

Le Massilia joue pour toi et tu l’encourageras
Pour …

Legir tot

Refrain
Remue, remue dans la partie
Remue, remue dans le dance-hall

Le Massilia joue pour toi et tu l’encourageras
Pour faire bouger les communautés il n’y en a pas deux comme ca
Il n’y avait pas, il n’y a pas, il n’y aura pas d’arrangement
Qu’on se le dise un peu partout, le posse va de l’avant
C’est bon, c’est bon dès que les gens parlent aux gens
Si la fête est un combat, moi je veux voir des combattants.

Refrain

Je ne sors pas de la faculté car après le bac j’ai tout laché
Ce que je sais je l’ai volé un peu partout à l’arraché
Dans la rue, sur le chantier ou sur la place du marché
Chez les intellos, chez les ouvriers et même chez les branchés
J’ai pas tout vu, pas tout fait mais j’ai toujours cherché
L’occasion, le moyen, la manière la meilleure de tchatcher
Un jour le ragga m’a touché et depuis mes amis au micro je suis accroché.

Refrain

Je lie, je relie, je delie les ficelles d’un système qu’on m’a appris,
J’analyse, réalise, synthétise et puis j’écris.
Je vis, je revis, je suis les ruelles d’un parcours mal défini.
Je perçois, je reçois, je conçois et puis je dis
Je chante et invente une convivialité
Une idée de la fête, une ambiance retrouvée
Je me remplis la tête et je viens tout vous raconter
Mon aventure quotidienne, je la vis dans ma cité
Je ne calcule pas ma dégaine, je me fous des préjugés
Dans mon coeur il n’y a pas de haine, juste une envie de lutter
Je m’en vais voir jouer l’O.M., ça me remplit de fierté
Lorsque les médias se déchaînent, je garde ma sérénité
J’écris des lyrics à la chaîne et puis j’en jette la moitié
De Saint Antoine à Bonneveine, je connais tous les quartiers
Tous les marseillais ont la même, la même identité
Et quand je monte sur la scène, j’aime à voir les gens danser.

Refrain

Le Massilia a joué pour toi et tu l’as encouragé
Pour mettre le òai partout et tu as participé
Il n’y avait pas, il n’y a pas, il n’y aura pas d’arrangement
Qu’on se le dise un peu partout les idées vont de l’avant
C’est bon, c’est bon dès que les gens font les choses avec les gens
Si le combat c’est fête, alors luttons en s’amusant…

Un peu partout tout le monde dit
Que la plus belle ville du monde est sans doute Paris
Ça ne …

Legir tot

Un peu partout tout le monde dit
Que la plus belle ville du monde est sans doute Paris
Ça ne me vexe pas, au contraire je ris
J’instaure le débat et je vais être précis :
Y’a pas d’enfer, y’a pas de paradis
Moi j’aime ma cité et c’est pourquoi j’y vis.
Dans la compétition au titre par catégorie
Si Paris est la plus belle, Marseille est la plus jolie.

La Canebière et le Vieux Port et Notre Dame de la Garde,
Les Réformés, le Cours Julien, la Plaine et la gare St Charles,
La rue Loubon, Palais Longchamp, Cinq Avenues, boulevard Chave,
Rue de Lyon, la place d’Aix, le cours Lieutaud et Castellane.

C’est un rendez-vous à Marseille,
Là sur le quai.
Voyage au pays des merveilles,
Ensoleillé.
C’est un rendez-vous, dépêchez-vous,
Avec la cité qui vous rendra fou.

Blu e blanc
Son lei colors.
Lo ciele es grand
O que calor.
L’a d’enfants
La nuech e lo jorn
E brunas son
Lei beleis amors.
Es ma ciutat, ma dòna, ma capitala.
Es ma nacion,ma doça, ma generala.
Es mon illa, mon batèu, mon recapti,
O mon bèu jardin dei delicis,
Dei delicis.

Spéciale dédicace
À tous les amuseurs
À ceux qui font danser les marseillais,
À tous les raggamuffins
Les rockers, les rappeurs
Et à tous ceux que j’allais oublier
J’écris une épitaphe
Encore deux ou trois taffes
J’enterre la tristesse et le stress
Je profite du riddim
J’assure l’intérim
J’évacue la pression, je me redresse.

Fais bouger tes pieds, tes genoux, tes hanches et puis tes épaules
Plus on rit, plus il y a de fous ; plus on est fou, plus on rigole
Il faut chanter avec passion, organiser des farandoles
Écoute, fais bien attention et apprends vite les paroles.

Fai avans,
Vai li mon pichon,
Siam bolegant
Dins lo canton.
Roge sang
Son lei potons,
Totjorn de flamas
Son lei cançons.
Es ma ciutat, ma dòna, ma capitala.
Es ma nacion, ma doça, ma generala.
Es mon illa, mon batèu, mon recapti,
O mon bèu jardin dei delicis,
Dei delicis.

Avec la cité qui vous rendra fou.
C’est un rendez-vous à Marseille

Là sur le quai.

Oui ce peuple a beaucoup souffert,
Il en a perdu la raison,
Son coeur est devenu de pierre,
Encore plus …

Legir tot

Oui ce peuple a beaucoup souffert,
Il en a perdu la raison,
Son coeur est devenu de pierre,
Encore plus dure que le béton.

Souviens-toi de tous ces rois, qui ont commis tant d’infamies,
Ces pillards sans foi ni loi, n’ont laissé que ruines et famine.

La Bretagne, vieille insoumise et l’Occitanie hérétique,
Paysans en embuscades, ouvriers sur les barricades.

Les bûchers, les dragonnades, et les colonnes infernales,
Exactions encagoulées, stratégie de la terre brûlée.

Aujourd’hui que reste-t-il de l’autonomie paysanne ?
Les seigneurs de l’industrie, nous onrt menés comme des ânes.

Ils noius ont volé nos terres et la maison de nos grands-mères,

Nos musiques, nos danses, nos langues et puis nous ont laissés exsangues.
Entassés comme des sardines dans ces cités de pacotille,
Nos enfants font triste mine, c’est le progrès, quelle pantomime !

Corruption, hypocrisie, austérité, loi du profit,
L’ordre moral en est la cause, c’est comme ça que je vois les choses.

Toutes les guerres, les génocides, les holocaustes, qu’on se le dise,
Homme d’affaire t’en es la cause, c’est comme ça que je vois les choses.
Que l’humanité se remette en branle dans nos coeurs, dans nos clans,
Dans nos tribus, dans nos moeurs.
Que l’humanité se remette en marche en désordre, en cohue,
En émeute tranquille, en prenant tout son temps,
Le temps sans pression, le temps sans oppression.
On a toujours le temps quand on est sans tyran.

Avia daissat sa veitura
Al darrièr contorn
De la rota.
E ara, dreit e
Mut coma una peira
De la …

Legir tot

Avia daissat sa veitura
Al darrièr contorn
De la rota.
E ara, dreit e
Mut coma una peira
De la garriga,
L'òme regardava
Son païs.

Dubre un uèlh, que fai bel
La lutz entra en fòrça
Gaita leu, que lo cèu
A quitat lo mantèu …

Legir tot

Dubre un uèlh, que fai bel
La lutz entra en fòrça
Gaita leu, que lo cèu
A quitat lo mantèu
Jos lo pel, Macarel
La vida s’avança
Lo borrut, espatlut
Nifla lo cocut

A sentit venir la prima bolega son còs
La saba que monta desrevelha l’ors
Pensa a la carn chucosa al perfum tant doç
Per plantar sa griffa, e se leva l’ors

Tot marrit, aganit, lo bestiàs avança
L’an trovat, atrapat, e encadenat
Un gusas, tarnagas, li mostr’una dansa
Per anar, lo mostrar, sus totes los mercats

Mas per plan menar la dansa, per levar lo pè
Li cal una orsona, pas un orsalhèr
Mefi que se descadena, e vos vai trapar
Totas las orsonas, farà bolegar

Beu un còp, beu un còp, que la festa comença
Beu un còp, beu un còp, anam a dansar
Dansa l’ors, dansa l’ors, qu’es anueit ta festa
Sauta, torna, vira l’ors, laissa te anar

Venem lèu dins ta caverna per te desliurar
Se i a de cadenas, farem tot petar
Que ta dansa maladrecha, ton bransle pataràs
Es benlèu la dansa de la libertat